Tic - Tac : chronique d'une révolution annoncée...
On peut dire qu'il y en a un qui aura pas
volé ce qu'il lui est arrivé. Il a été battu à mort par ses
employés. On lui a reproché ses émoluments, comparé à celui de ses employés : 3 000 000 de yuans, contre les 200 pour la retraite d'un salarié.ça se passe en Chine, vous savez, ce pays qui doit nous sortir de la M..ouise, comme qui dirait certains.
Bien entendu, les autorités ne sont pas tendres, en Chine, avec les réfractaires, ils risquent leur tête.
Mais cela démontre la situation réelle du pays, le "dirigeant", a été dirigé la "lanterne". Avec des relents de "massacres de septembre".
"Le directeur Chen ne méritait pas d'être tué. Malheureusement, il est devenu victime de la foule en colère qu'il a provoquée avec ses propos. "
Evolution des propos, "il a provoqué la foule"... C'est sa faute, donc, nous dit on.
Quand à l'état réel de l'économie, une petite phrase la retrace, mieux que toute chose :
"L'année dernière, la joint-venture a fait état d'importantes pertes économiques en raison de la crise financière mondiale, entraînant une baisse de la production et des réductions de salaires, ce qui a provoqué le mécontentement des employés".
Les "pays émergents" se trouvent donc dans la M...ouise, eux aussi, ils devraient, d'après certains, nous sortir de la crise...
Ce sont des ateliers de fabrication, avec comme clients, les occidentaux.
Intéressons nous plutôt au centre du problème en cours. Il est politique.
Goldman gouvernement sachs, certains veulent le dédouaner, il est au contraire, au centre du problème. Paulson, ex-CEO de la firme a agit très classiquement, comme Gorbatchev il y a quelques temps, ou comme Denys le Tyran de Syracuse, il y a des milliers d'années.
Il a liquidé les oppositions. S'est emparé du char de l'état. Certains lobbys de l'époque Bush s'étaient littéralement évaporés. On peut citer le défunt lobby énergétique, tout comme le lobby automobile qui étaient deux grands cercles de pouvoir. Paulson a flingué les concurrents bancaires qui faisaient de l'ombre à GS.
Seul problème, comme Gorbatchev, comme Denys, "il s'empare du char de l'état, à l'époque où les rênes sont pourries, le bois vermoulu, le cheval mort".
Il a triomphé dans le palais, mais le palais ne contrôle plus rien.
Gorbatchev noyauta classiquement le parti, mais le parti s'évapora...
Les trafiquants restent des trafiquants : des parasites. Dans ce cas, l'interpénétration avec le pouvoir civil est tel, qu'il est difficile de faire le distinguo, au combien subtil, entre FED, gouvernement et Goldman sachs. Chelsea Clinton ne travaillait elle pas dans un Hedge fund ?
Quand à cet article, que décrit il ? Une machine économique en train de s'effondrer, des recettes fiscales qui baissent fortement, elles aussi.
Précédents historiques (France) :
- 1358 / 1360. Recettes à zéro ("Grande commocion" ou grande jacquerie pour la terminologie actuelle)
- 1560 / 1598. Le "poids du roi", en argent fin, baisse de moitié.
- 1789 / 1799. Les recettes fiscales sont à zéro ou presque. Seules les ventes de biens nationaux, le pillage des pays envahis assurent certaines rentrées.
Dans ces trois cas, on ne paya pas la dette. On fit banqueroute. Mais dans deux cas, au moins, 1560 et 1789, la banqueroute eu épargné la suite.
La déflation à la nipponne comme solution ? Aveuglement pur. Mais je suis content sur un point : "Nous ne sommes pas dans le cadre d'une reprise en W, en V ou en L, mais plutôt dans celui d'un escalier descendant. " Ce que j'avais décrit en double LL.
Mais il ne faut pas se leurrer, il n'y aura pas plus de 2 L. La société aura explosée avant. La monnaie aussi. Les mises à la lanterne devenues la règle.
"L'homo Oeconomicus" ça n'existe pas, encore moins, l'épargne décorrélée de tout le reste, du cadre économique et politique qui l'entoure.
D'ailleurs, parler d'épargne dans un cadre de monnaie même pas fiduciaire, mais de monnaie dette, ça n'a pas de sens.
La vraie monnaie peut se léguer dans le temps. Les entreprises et le gouvernement chinois font des "stocks stratégiques".
Une déflation à la nipponne comme solution ? Bien. Donc, la dette va être multipliée par 3 et les exportations promus. Il me semblait aussi que, depuis 20 ans, le gouvernement de l'archipel faisait plans de relances sur plans de relances...
Quand à l'état des exportations...
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