Souvenirs, Souvenirs, ou le bêtisier...
8 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
On nous annonçait, au mois de janvier, une baisse du flux des nouveaux prêts, de 154.9 en 2007 au maximum de la bulle immobilière à 130 - 120 milliards cette année.
Bien entendu, les 120 étant synonymes de crise longue et de trou sans fin.
Bien entendu aussi, avec la baisse des taux et une légère baisse des prix, on ne pouvait avoir qu'une reprise rapide du marché : c'était le moment d'acheter.
D'ailleurs, il était sûr et indubitable (les entrailles de maquereaux avaient parlés clairement) que juin, au plus tard, verrait le redressement annoncé.
"Loin d'un atterrissage en douceur, la production de crédit immobilier a connu un revirement en 2008, avec une chute de plus de 17 % de la production de crédit (offres acceptées) à 140 milliards d'euros. "
Bon, doit on finalement en conclure que le marché immobilier a subi le supplice de la chaise électrique ? (passage de 154 milliards à 80 ?)
"Par cette baisse des taux, les établissements de crédit soutiennent évidemment le marché. "
Bon, la corde soutient aussi le pendu. ça ne veut rien dire.
"l'usage de durées élevées par les plus jeunes et par les familles faiblement dotées en apport personnel pour réaliser leur projet d'accession à la propriété reste donc une réalité. "
Il faut surtout mettre en relief, le manque de neurones des acheteurs actuels, plus que le manque de pépêttes.
Le flux de nouveaux crédits se tarit, que ce soit en prêts personnels ou prêts immobiliers. Pour l'habitat, on est donc passé de 154.9 à un peu plus de 80 milliards.
La baisse, en valeur, des transactions a donc atteint 50 %. Et ne montre aucun signe de démarrage.
J'ai parlé hier, avec un chef de toute petite entreprise. Sur 7 employés, il en a licencié deux, il attend septembre en repeignant ses locaux.
A partir de septembre, il sera obligé de réduire de moitié son salaire et deux mois plus tard, de ne plus rien se verser.
Bien entendu, les bonus de la BNP, il adore.
J'ai assisté là dessus à une splendide scène de "capitaine Haddock", avec insultes et noms d'oiseaux en tous genres, à l'égard des traders, des banquiers, des vauriens, etc...
Il se sent une âme de sans-culotte.
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