3 - 25 - 77
17 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
3 en 2007, 25 en 2008, 77 faillites bancaires en 2009, au 15 août.
De plus, les méchantes langues assurent qu'il y a 700 banques à nettoyer, mais que le FDIC ne PEUT le faire, faute de personnel (déjà, ils ont du rappeler les retraités).
En plus, avec Colonial, on change d'échelle. C'est déjà du gros poisson.
Comme l'a dit P. Jorion, l'activité bancaire qui rend un service à la collectivité, ne redémarre pas, c'est l'activité de parasitage qui flambe, et encore, chez certains, pas tous.
"le sauvetage des USA repoussent simplement à plus tard l’éclatement d’une crise qui ne sera alors plus contrôlable : l’Etat fédéral n’aura plus les moyens de juguler une crise, il sera trop endetté, les pays étrangers n’auront sans doute plus la capacité et/ou la volonté de supporter les USA. "
On est déjà sorti de ce cas de figure.
En effet, le déficit est trop important pour être couvert par l'étranger. Si celui du commerce extérieur se réduit, celui du budget flambe.
D'autant que les balances commerciales étrangères sont en voie de contraction, que les épargnes sont désormais insuffisantes, et on en revient à la structure de l'épargne, déjà perceptible en 1500 : 80% de la population en est privée, ou elle n'est pas significative.
Tel Jesse James (ou plutôt, tel que sa légende le présente), il vole au riche -étranger- pour donner au pauvre -américain-, le droit de consommer.
Bien entendu, le 1 % parasite de la population se sert d'abord, laissant les miettes au second.
Mais, il y a quand même un problème, la disparition des revenus du travail des 99 % autres.
Par contre, dire que l'économie des USA ne reviendra pas productive, est idiot. Elle le redeviendra, à la manière soviétique et argentine, après une bonne purge.
Mais là, ce sont les productifs qui redeviennent les maitres.
Encore que l'exemple russe et argentin souffrent
de faiblesse : ils sont aussi des économies de rentes, agricole dans un cas, minière dans l'autre.
Un exemple plus probant sera sans doute fournit par le Royaume Uni : après la tourmente, il sera OBLIGE de reconstruire une économie productive.
Le tryptique qui a fonctionné, Bourse-immobilier-rente de la mer du nord, est visiblement en voie d'éclatement, surtout pour les deux derniers.
Une telle économie ne peut être restaurée, pour deux raisons : d'abord, les villes dominantes étaient, par le passé, beaucoup plus réduites et s'ils déformaient l'espace économique à proximité, ils n'étaient pas en mesure de la déformer autant, et dans le monde entier. En gros, 300 millions de personnes, c'est trop.
ce serait plus vraisemblable avec une lessiveuse comme la bourse londonnienne, adossé à un pays beaucoup plus petit, mais en même temps, ils ne fournirait pas les mêmes possibilités de placements, permettant une compression salariale démesurée.
Ensuite, la notion d'espace, de distances, va reprendre, peu à peu ses droits.
On a atteint un "pic de l'énergie", avec la déplétion naturelle de toutes les sources, le cout prohibitif des nouvelles ressources, et le manque de moyen financier qu'on veut bien y allouer.
Pour passer à une autre économie, il sera nécessaire de renouer avec le modèle 1945-1975, cette fois dans l'optique de frugalité.
Quand je dis renouer avec le modèle, c'est à dire réserver la création monétaire à des choses vraiment utiles et nécessaires, non pas à jouer aux sous dans des casinos monétaires.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2305 Politique
- 1943 Energie
- 1852 Actualités
- 1461 Economie
- 581 Chronique de l'effondrement
- 441 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 105 Polémique
- 105 politique
- 92 transport maritime
- 72 energie
- 57 economie
- 36 Faits divers