Classe dirigeante : la déchirure...
28 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
C'est la raison pour laquelle les syndicats ouvriers ont été interdits pendant des siécles : ils sont faciles à voir. Mais les goinfres à l'auberge, c'est plus compliqués de savoir ce qu'ils trament.
Mais une chose est sûre : comme dans tous processus révolutionnaire, la classe dirigeante se fractionne, elle laisse prise.
Plusieurs exemples : l'apparatchik Rohatyn, fait partie de ceux qui, les plus réalistes se disent qu'ils faut lâcher du lest, comme en 1932, pour garder l'essentiel, sa position.
Cette frange est même capable d'appuyer les taux d'imposition à 90 %.
Certains s'interrogent sur l'utilité sociale de la City (c'est déjà bien de s'interroger, mais la réponse est rapide : zéro).
Et comme le dit P. Jorion, si la banque gagne 1000 en spéculant, c'est sur le dos de la collectivité, qu'il en reverse 1 ou 100 au trader (qui, ne le cachont pas, est quand même une enflure, et puis, il faudra bien quelqu'un à pendre, on a trop perdu le sens de l'amusement et de la fête).
Et puis, d'abord, les traders, ils voulaient une position haut placée. Il faut leur la fournir.
Pour certains, la finance ne tue pas l'emploi. Quelqu'un peut l'appeler pour lui signaler que la terre n'est pas plate ? (Il faudra beaucoup de savoir-faire, ça pourra le chagriner).
Cette position, polie mais extrémiste, n'est pas tenable.
On assiste à un changement révolutionnaire, dans le fait que les banques, perdant toute utilité économique réelle, ne gardant que la partie parasitage, sont de plus en plus isolées.
Politiquement, ce n'est pas tenable. Les dits hommes politiques devraient donc, logiquement, s'en débarrasser.
Et puis on s'apercevra qu'avec la diminution du poids de la finance, que le départ à l'étranger des spéculateurs, menace tant de fois réitérée, perd aussi, beaucoup de son poids.
En une phrase, la phase financière ne résistera que peu ou pas à la contraction de l'activité économique, et que la stratégie du chaos à la Bildeberg a quand même une faiblesse : le chaos finit toujours par échapper à celui qui est censé le manipuler et finit par le dévorer.
l'apprenti sorcier.
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