Vouloir la guerre et pouvoir la guerre...
2 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
La situation pourrie à grande allure.
Le patron d'AIG qui visiblement ne jouit plus de toutes ses facultés mentales, s'en prend au procureur de New York et à son comportement "criminel".
Apparemment, ce monsieur à l'intention d'être pendu, mieux, lynché.
Dans le contexte d'impopularité de lui même et de ses confrères, il aurait mieux valu qu'il s'abstienne de donner son avis, mieux, qu'il s'abstienne D'AVOIR un avis.
Les banquiers, d'ailleurs, sont les seuls à n'avoir aucun problème économique : ils sont les mieux payés, des mieux payés (les patrons US).
Là aussi, dans le contexte actuel, c'est de la provoc pure.
Au bas de l'échelle sociale, ça recule tout en avançant : on détruit les postes de travail, mais "moins vite"...
Enfin, moins vite, mais plus vite qu'on ne l'escomptait. (298 000 contre 250 000).
Bientôt le stade où le patient meurt guéri.
Un internaute m'a envoyé un petit graphique (merci Fab). C'est le nombre de faillites bancaires, sous forme de graphe depuis 2000. Les faillites, au dévut de la décennie étaient espacées, 2 par mois, maximum. Puis vinrent trois années ou aucunes ne furent dénombrées et ou la FDIC réduisit beaucoup ses effectifs.
Ces banques, ce sont les petites banques, qui financent l'économie réelle.
Les banques qui s'en sortent sont les parasites. Elles vont logiqement recevoir un coup de Fly-tox.
Dernier sujet de rigolade profonde : la productivité augmente aux USA. Les heures travaillées baissent plus vite que la production.
Donc, à vouloir la guerre, il pourrait bien y en avoir une : CIVILE.
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