Energie et maitres du monde...

Il va s'en dire, que, bien sûr, il n'y a pas de théorie du complot.
Simplement des évolutions "coordonnées", les mêmes, partout dans le monde, pour arriver à la même "gouvernance" mondiale, où tout le monde serait bien "gouvernacé".
Le remaillage des territoires autour des grandes métropoles, permet de disqualifier, un peu plus l'état nation.
Mais, il y a dans le raisonnement des maitres du monde, quelques failles, d'importance.
Ces failles arrivent quand, dans des palais, des gens coupés totalement des réalités et du monde, font des plans sur la comête.
D'abord, effectivement, on peut arriver à bousculer des états nations.
Mais, dans le cas des USA, le monde perd sa gouvernance, son gros bâton (sa force militaire) et sa carotte (l'autorisation d'exporter aux Zusa et le droit de détenir leurs images vertes).
En effet, la bipolarisation s'y achève dans un contexte très troublé.
En un mot, on y est au bord de l'explosion, de la guerre, et de la fin des grandes conurbations.
"Le mode de vie américain n'est pas négociable", avait dit un alcoolique.
Mais il est supprimable, purement et simplement.
Contrairement à ce que l'on croit, une population n'est pas scotché à un territoire.
La preuve, c'est qu'en juin 1940, les 2/3 des français avaient déguerpi.
Même la si sage allemagne explose : CDU et SPD réunis, ce n'est plus que 50 % des votants souvent.

Pour résumer : que faut il comme logement pour être "à l'aise" ? 300 M2 + jacuzzi et piscine ne sont pas nécessaires, et si on se polarise sur la question transport, c'est aussi trompeur. Il faut prévoir le moment où il n'y aura pas, pour la majorité des gens, de transports possibles, qu'il faudra tirer d'un milieu proche, TOUTES les subsistances et tous les produits.
On veut une taxe carbone ? il en existe une simple : 50, 75 ou 100 % de droits de douanes. Le cargo qui vient de Chine n'est pas très écologique.

Prendre le contrôle du monde par l'intermédiairesde grandes métropoles étaient sans doute habile.
Mais c'était compter, là aussi, sans le sens de l'histoire. Combien de temps ces métropoles vont être viables ?
Ce qui est intéressant dans le cas US, c'est que pratiquement la totalité du territoire voit le vide immobilier progresser.
Les villes ne voient pas réellement leur occupation s'améliorer, ce qu'elles gagnent, est largement compensé par ailleurs.
Ce qui sera déterminant, finalement, ce sera le regroupement familial, dans des propriétés sans hypothéques ou à prix très réduits, donc, plutôt rurales pour cause de prix faibles, d'héritages, ou de lieu de résidences de personnes âgées (les parents ou les grands parents).

Gorbatchev, à l'image des maitres du monde actuel, connaissait très bien le système, il réussit un noyautage parfait, comme n'en ont pas réussi ses plus illustres prédécesseurs. Le seul problème, c'est que l'appareil dont il s'empara, ne valait plus rien.

Comments

[titi]

Greg a raison, c'est important.

A part ça, notez le déficit, rapportez-le au budget de l'état au lieu de le comparer stupidement au PIB : ça fait un déficit voisin de 50% des recettes...

C'est impressionnant. Quelqu'un peut me dire s'il y a une limite théorique au déficit ?

[Patrick REYMOND]

la limite au déficit c'est la mort de la monnaie.

[relax]

Greg, personne ne vient lire ce blog pour prendre des cours d'orthographe ou de ponctuation. Oui c'est bourre de fautes, et alors? Si c'est tout ce que vous avez a dire, gardez-le pour vous, ce n'est pas plus interessant que les copier/coller de BA.

[Greg]

(Il va s'en dire... non : il va sans dire, càd : "il n'y a pas besoin de dire que" )

[BA]

PARIS (AFP) - Le déficit du budget de l'Etat français a plus que doublé en douze mois, atteignant 109 milliards d'euros au 31 juillet contre 51,4 milliards un an plus tôt, en raison de la crise économique et du plan de relance, a annoncé vendredi le ministère du Budget.

"L'écart d'une année sur l'autre (57,6 milliards d'euros) s'explique principalement par le poids de la conjoncture économique sur l'évolution des recettes, et à hauteur de 25,8 milliards, par l'effet des différentes mesures de soutien à l'économie", indique le ministère dans un communiqué.

Selon les dernières prévisions officielles, le déficit de l'Etat devrait atteindre le niveau record de 140 milliards d'euros à la fin 2009, mais le gouvernement, qui met la dernière main au budget 2010, assure qu'il n'augmentera pas les impôts.

Au 31 juillet, les recettes du budget général de l'Etat s'établissent ainsi à seulement 133,8 milliards d'euros, contre 175 milliards à la même date en 2008, soit une baisse de 23,5%.

Les recettes fiscales nettes accusent une baisse de 37,5 milliards sur un an, dont 11 milliards de manque à gagner liés aux mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance.

Hors plan de relance, le produit des recettes fiscales est en baisse de 26,5 milliards par rapport à 2008, ce qui permet de mesurer l'impact de la récession.

La chute la plus marquée concerne l'impôt sur les sociétés (IS), dont les recettes plongent de 87,5% sur un an. Alors que le fisc avait perçu 27,8 milliards d'euros au titre de l'IS fin juillet 2008, il a encaissé moins de 3,5 milliards un an plus tard.