La Russie comme puissance dominante...
1 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Pourquoi ? Pour des raisons énergétiques.
En effet, elle est surexcédentaire en gaz, et très excédentaire en pétrole. Elle absorbe, comparativement à sa population, très peu de pétrole, au contraire de l'Arabie Saoudite, qui en absorbe de plus en plus.
Pour Sadad Al Husseini, ancien ingénieur et géologue chez SAUDI ARAMCO, les problèmes de pétrole vont se révéler à court terme et exploser à long terme.
Pour lui, l'ARAMCO a encore du mou, pouvant amener la production à12.5 millions de barils jour, mais le déclin global est désormais trop important. 7 à 8 % l'an.
De plus, les gisements concernés sont très éloquents : "250 000 barils/jour supplémentaires à Shaybah, 1,2 millions à Khurais, 500 000 à Khursaniyah et 900 000 à venir dans environ deux années à Manifa ".
On racle les fonds de tiroir, et on ne parle même plus du gisement géant de Ghawar.
Le nombre de puits de pétrole en activité, était ridicule : un peu plus de 600, alors que l'image de l'Arabie, c'était des puits de pétrole partout.
Apparemment, il est passé à 3000 cette année.
On est dans le même cas que Cantarell : on pousse la production sur les champs annexes, pour masquer la grande dégringolade.
Il est à noter, qu'à d'autres époques, ces champs avaient eu des commencements d'exploitation, mais très vite abandonnés en fonction des fluctuations de la demande.
De plus, comme je l'avais déjà indiqué, les pétroles actuels sont devenus très chers à exploiter.
Kashagan (mer caspienne) commence à décoller, au prix d'un effort financier démesuré et une production attendue modeste.
Encore s'agit il du dernier champ pétrolier super géant non exploité.
Les pétroles non conventionnels, eux, vont se révéler encore plus couteux.
Le problème auquel on est confronté dans ces cas de figures, c'est d'avoir des réserves importantes, mais un robinet et un débit, qui frisent le ridicule.
Seul la crise, et la baisse de consommation a permis de ne pas voir la crise énergétique qui se profilait.
On devra désormais vivre avec une production en déclin et un pétrole cher.
Les couillonnades du FMI, sur "la fin de crise", sont donc, bien des couillonnades. La seule réserve de "croissance", c'est une politique féroce d'économies d'énergies, qui va amener à un déclin du PIB.
La possibilité d'un effondrement à court terme des USA n'est pas, non plus, à écarter. Il entrainerait aussi un effondrement des consommations mondiales, donnant une fausse impression de sécurité.
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