6 novembre 2009 : nouvelles du jour...
D'abord, les USA.
Le chômage explose. 10.2 en taux officiel, c'est le retour en 1983. Sauf qu'en 1983, le taux de chômage n'était pas trop tripoté, il l'est beaucoup plus aujourd'hui.
Ayons une pensée émue pour les statisticiens américains qui ne savent plus truquer.
Selon Dmitry Orlov, dans "le retard d'effondrement", la différence entre USA et URSS était que : "l' un A caché les comptes, l'autre A truqué les comptes. "
L'un était capable d'ignorer la contestation, l'autre de l'écraser.
Une différence essentielle vient de tomber : les "tea party" sont en train de réintroduire une contestation que l'on ne peut plus ignorer aux USA : elles sont en train de dévorer le parti républicain d'abord, en éloignant les élus (de moins en moins républicains) de la direction du parti.
Les politiciens les plus perspicaces s'éloignent volontairement du parti et alimentent le mouvement, assez désordonné, mais qui a toutes les caractéristiques révolutionnaires : la radicalisation croissante.
D'ailleurs, un auteur Russe, Panarine, fait un tabac. Il a prévu la dislocation du pays.
La réponse des autorités est navrante de courte vue : allongement des allocations chômage et maintien des crédits d'impôts pour l'achat immobilier.
La preuve que la fin de "cash for clunkers" a instruit.
En bref, les "relances provisoires" deviennent permanentes, pour ne pas que la situation empire encore plus vite.
Un psychiatre militaire américain d'origine palestinienne tue 13 personnes et en blesse 30, au moment où mahmoud Abbas jette l'éponge.
En France, la reprise immobilière est une "fausse reprise" et Fillon, toujours aussi déphasé, sombre dans les troubles obsesssionnels compulsifs : il faut, dit il "réduire les déficits en réduisant les dépenses".
Là aussi, même constat : l'état soutient la conjoncture à bout de bras, et si les crétineries de réduction du déficit voyaient le jour, on peut penser que ce serait explosif économiquement, socialement, politiquement.
A cela, si l'on rajoute l'impunité fiscale des plus riches, et la tonte des plus pauvres, on a tous les ingrédients d'une explosion.
L'UMP, guère concurrencé par son parti jumeau, le PS, rentre dans une voie qui pourrait lui être fatale : l'implosion. Le parti est menacé par les sénateurs menés par Raffarin, guère tentés par le suicide politique que constitue la suppression de la taxe professionnelle, Villepin semble montrer les dents et l'on parle de plus en plus d'un groupe Chiraco-villepiniste à l'assemblée, et les autres dissidents trouvent que le loup a perdu ses crocs.
En bref, comme tous les partis uniques, l'UMP commence à trouver les délices et poisons de tous partis uniques : les rivalités internes. Plus le monarque faiblit, plus il sera attaqué.
On peut parler de parti unique, car, comme dans le cas américain, on a été capable d'ignorer une contestation qui n'existe d'ailleurs que marginalement à l'assemblée nationale, et l'atonie profonde du PS fait qu'on se demande s'il existe encore autrement que comme réserve de députés n'ayant pas encore été débauchés...
Les résultats des sondages pour l'UMP pour 2012 sont d'ailleurs alarmants : 28 % pour sarkozy mais 8 pour Villepin, 14 pour Bayrou et 11 pour marine le Pen.
Alarmant parce que 2012, c'est loin, et que les processus n'ont pas encore commencés.
Il va s'en dire que si la situation venait à s'aggraver (c'est probable), tous les rats quitteraient le navire en perdition.
On a donc, dans les deux pays, France et USA, les ingrédients réunis pour un processus de dislocation politique.
Autre pays, autre crise ; la Chine s'alarme de la bulle immobilière. On parle de son éclatement : il faut 80 ans de salaires pour un jeune diplômé pour acheter un appartement de taille moyenne.
Mais la spéculation immobilière devient beaucoup plus basique : ce sont simplement des terrains qui sont achetés et revendus, tels quels.
Gavés de liquidités, les entreprises n'ont pas de débouchés pour elles, autres que terrains et actions.
L'actualité de la crise est donc simple. Certains pays ont commencés à rentrer en crise politique, d'autres vont rentrer dans la phase de crise immobilière et boursière de manière ultra rapide.
Bref, tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes libéral.
Le chômage explose. 10.2 en taux officiel, c'est le retour en 1983. Sauf qu'en 1983, le taux de chômage n'était pas trop tripoté, il l'est beaucoup plus aujourd'hui.
Ayons une pensée émue pour les statisticiens américains qui ne savent plus truquer.
Selon Dmitry Orlov, dans "le retard d'effondrement", la différence entre USA et URSS était que : "l' un A caché les comptes, l'autre A truqué les comptes. "
L'un était capable d'ignorer la contestation, l'autre de l'écraser.
Une différence essentielle vient de tomber : les "tea party" sont en train de réintroduire une contestation que l'on ne peut plus ignorer aux USA : elles sont en train de dévorer le parti républicain d'abord, en éloignant les élus (de moins en moins républicains) de la direction du parti.
Les politiciens les plus perspicaces s'éloignent volontairement du parti et alimentent le mouvement, assez désordonné, mais qui a toutes les caractéristiques révolutionnaires : la radicalisation croissante.
D'ailleurs, un auteur Russe, Panarine, fait un tabac. Il a prévu la dislocation du pays.
La réponse des autorités est navrante de courte vue : allongement des allocations chômage et maintien des crédits d'impôts pour l'achat immobilier.
La preuve que la fin de "cash for clunkers" a instruit.
En bref, les "relances provisoires" deviennent permanentes, pour ne pas que la situation empire encore plus vite.
Un psychiatre militaire américain d'origine palestinienne tue 13 personnes et en blesse 30, au moment où mahmoud Abbas jette l'éponge.
En France, la reprise immobilière est une "fausse reprise" et Fillon, toujours aussi déphasé, sombre dans les troubles obsesssionnels compulsifs : il faut, dit il "réduire les déficits en réduisant les dépenses".
Là aussi, même constat : l'état soutient la conjoncture à bout de bras, et si les crétineries de réduction du déficit voyaient le jour, on peut penser que ce serait explosif économiquement, socialement, politiquement.
A cela, si l'on rajoute l'impunité fiscale des plus riches, et la tonte des plus pauvres, on a tous les ingrédients d'une explosion.
L'UMP, guère concurrencé par son parti jumeau, le PS, rentre dans une voie qui pourrait lui être fatale : l'implosion. Le parti est menacé par les sénateurs menés par Raffarin, guère tentés par le suicide politique que constitue la suppression de la taxe professionnelle, Villepin semble montrer les dents et l'on parle de plus en plus d'un groupe Chiraco-villepiniste à l'assemblée, et les autres dissidents trouvent que le loup a perdu ses crocs.
En bref, comme tous les partis uniques, l'UMP commence à trouver les délices et poisons de tous partis uniques : les rivalités internes. Plus le monarque faiblit, plus il sera attaqué.
On peut parler de parti unique, car, comme dans le cas américain, on a été capable d'ignorer une contestation qui n'existe d'ailleurs que marginalement à l'assemblée nationale, et l'atonie profonde du PS fait qu'on se demande s'il existe encore autrement que comme réserve de députés n'ayant pas encore été débauchés...
Les résultats des sondages pour l'UMP pour 2012 sont d'ailleurs alarmants : 28 % pour sarkozy mais 8 pour Villepin, 14 pour Bayrou et 11 pour marine le Pen.
Alarmant parce que 2012, c'est loin, et que les processus n'ont pas encore commencés.
Il va s'en dire que si la situation venait à s'aggraver (c'est probable), tous les rats quitteraient le navire en perdition.
On a donc, dans les deux pays, France et USA, les ingrédients réunis pour un processus de dislocation politique.
Autre pays, autre crise ; la Chine s'alarme de la bulle immobilière. On parle de son éclatement : il faut 80 ans de salaires pour un jeune diplômé pour acheter un appartement de taille moyenne.
Mais la spéculation immobilière devient beaucoup plus basique : ce sont simplement des terrains qui sont achetés et revendus, tels quels.
Gavés de liquidités, les entreprises n'ont pas de débouchés pour elles, autres que terrains et actions.
L'actualité de la crise est donc simple. Certains pays ont commencés à rentrer en crise politique, d'autres vont rentrer dans la phase de crise immobilière et boursière de manière ultra rapide.
Bref, tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes libéral.
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