Adieu veaux, vaches, cochons, couvées...
13 Mars 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien
Certains
sont marrants, à croire qu'il ne vont jamais dehors faire le plein de leur voiture. Ils sauraient que l'essence, ça vaut bonbon, et que tout ce qui les attend, c'est le cimetière.
Airbus, Safran, Air France, font mine de croire que les chinois gélent leurs commandes et vont faire peser des rétorsions à cause de la taxe carbone.
S'il y a annulations de commandes, la taxe carbone ne sera qu'un prétexte.
Globalement, le secteur n'a plus aucun avenir dans une société où la production pétrolière plafonne, alors que les besoins augmentent, et que les prix flambent.
Bien sûr, il y a des clients.
Mais le niveau de leur solvabilité est insuffisant pour les
faire vivre.
Ce n'est pas plus compliqué que cela. D'ailleurs, si le trafic passager augmente, le fret baisse fortement, signe de crise économique.
Comme la baisse des accidents de la route indique surtout une baisse du trafic, causée par la hausse du prix des carburants et des mauvaises conditions climatiques,
mais pas un changement véritable...
Là non plus, il n'y a pas de changement : plus de rentabilité, seulement une agonie, plus ou moins longue, des transporteurs aériens et des avionneurs, et comme tout organisme vivant, ils se
cachent la vérité : ils vont mourir...
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