Affection psychiatrique...
24 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Comme je l'avais dit, le citoyen américain se DOIT de dépenser le plus d'argent possible POUR TENIR SON RANG, il montrera ainsi qu'il est un ouinneur.
Il est donc, hors de question d'étendre son linge, alors que l'on DOIT disposer d'un séche-linge, gros consommateur d'énergie, sans lequel on est un plouc.
Autres lieux, autres moeurs, une ville du sud, vient d'autoriser la détention de poules (10, pas plus), contrevenant notamment aux croyances bien établies : la bouffe, ça pousse dans les supermarchés, et les noirs (certains) sentent un abaissement dans cette mesure.
On voit donc l'étendue de l'aliénation mentale courante. Un de ces demeurés a été jusqu'à tuer : il ne supportait pas de voir du linge...
Sans aller jusque là, certains montrent, dans leur réaction l'étendue de l'aliénation mentale : non il ne faut pas faire d'économies d'énergie, c'est plouc. Il faut du nuke. Toujours plus produire, pour toujours plus consommer.
Tant pis, si le confort qu'apporte un séche linge est tout relatif.
On peut tout à fait se demander si d'ailleurs, celui-ci apporte le moindre confort de quelque ordre que ce soit, comparativement à un étendage.
Bien entendu, je ne parles pas de ceux, qui, faute de place sont obligés d'en avoir un, mais de ceux, qui, comme moi, ont le choix.
Avant de déménager, en 2000, j'en avais un. Depuis, il a fonctionné une fois par an, l'été l'étendage du dehors est utilisé, en hiver, c'est le séchoir.
L'économie réalisée n'est pas négligeable (j'avais constaté une chute de 500 francs à l'époque, à l'année), et c'est aussi une dépense d'équipement que je ne renouvelerais pas.
Bien entendu, l'aliénation mentale existe aussi chez nous. J'ai expliqué l'intérêt de l'étendage à certains voisins, qui se gargarisaient de leur séche-linge. Comme ils n'étaient pas trop intoxiqués, ils ont, eux aussi désormais, un étendage...
Les normes sociales sont plus fortes que l'objectivité. Une reine de France du renoncer à se servir d'une fourchette, ça ne se faisait pas. Quelques siècles plus tard, dans la propagande contre Henri III, il fut aussi dit qu'il se servait d'une petite fourche pour manger, preuve irréfutable de sodomie...
Rapprochez ceci des positions anti-éoliennes, et vous aurez le tableau complet.
On restaure un moulin à Valmy, mais on ne veut pas de ces engins. On aime ce qui est ancien, mais pas ce qui est nouveau.
Inversion total aussi. Au XVIII°siècle, ce qui était "beau", c'était le neuf, l'ancien, c'était plouc. C'est sous la révolution que naquit le concept de "vandalisme".
L'éducation et l'esprit critique, c'est un combat toujours renouvelé.
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