AIE : Tchicatchicatchic... AIE AIE AIE
10 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Ce, sciemment, afin de ne pas déplaire à la puissance, encore, pour un temps, dominante.
Il est vrai que cette "nouvelle", personnellement, ne me surprend guère.
les 130 millions de barils jour rêvés, puis les 106, puis les 90-95 espérés ne seront pas.
Les réserves sont surévaluées, les perspectives de découvertes surévaluées, le Pic-oil a sans doute été atteint à 86 millions de barils jour.
Après, le phénomène économique entre en jeu : ce sont les politiques d'étalement du PO qui vont faire osciller les cours du pétrole entre flambées et dégringolades.
Le dernier joker du marché serait l'écroulement et la dislocation brusque des USA qui entrainerait une détente brutale de 12 millions de barils jour.
Elle n'est pas à exclure.

La seule solution viable, mais qui n'est pas, et loin de là, dans les esprits, est dans une politique forcenée de réduction des dépenses énergétiques, non en euros, mais d'une manière générale, en KWH.
Quand j'entends ici ou là, dire, "ça me revient à 1200 euros", on oublie des éléments importants : la disponibilité de l'énergie, et la multiplication de la quantité par le prix.
Oublions les énergies renouvelables. S'il faut, effectivement, les faire, le seul moyen de les faire arriver à représenter une part importante du panel énergétique, c'est effectivement de réduire la taille de ce panel.
Mécaniquement, les 15 % d' hydro-électricité peuvent devenir 30 ou 45 ou 60 %.
Mais on est dans une toute autre optique.
Une autre optique en Espagne, un record vient d'être battu : la production d'électricité éolienne a atteint le ratio de 53 % de la production.
En Chine, on estime possible de couvrir la totalité de la consommation par l'éolien.
Mais, on entre dans un autre genre de civilisation.
Plus celui du marché, celui du stock. Le stock était, typiquement, un trait soviétique.
On travaille quand c'est possible, il faut réfléchir au sens de la comptine : "Meunier, tu dors...", indiquant qu'il fallait une grande disponibilité, et travailler jusqu'à plus soif, tant que c'était possible.
Ce genre d'organisation industrielle a été testé. Elle a été appliqué en région stéphanoise jusqu'au XVIII° siècle.
La production dépendait plus des ressources en eau (rares et irrégulières), que des ressources charbonnières.
le contraire de la civilisation actuelle et du juste à temps. les productions fournies sont loin d'être négligeable, c'est l'habitude de consommer, toujours satisfaite jusqu'à maintenant, qui est simplement à mettre en cause.
Braudel nous avait prévenu en 1979, le plafond s'est reconstitué. Pour le moment, il ne nous est pas tombé sur la tête. Mais la "croissance", cela devient un fantasme.
Pour le magazine "sciences et vie", il nous reste une carte importante et une menace importante : la pomme de terre et ses maladies.
Le transport va devenir l'ennemi et la production locale, la donne incontournable.
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