Air France et Qantas coulé par le peak oil...

Air France et Qantas sont risibles.

Dans leurs efforts de bouts de chandelles, ils essaient de sauver leurs compagnies avec des artifices risibles.

En réalité, ce n'est pas en sucrant une hôtesse sur le vol Paris-Munich, qu'Air France pourra sauver le schmilblick.

La vérité, pour Qantas et pour Air France, c'est qu'il n'y a rien plus à sauver.

La vérité, c'est le PO qui déstabilise les compagnies. les frais sont stables pour les dépenses autres que le kérosène, et explosent pour le kérosène.

Il leur faudra se rendre à l'évidence, c'est que les destinations qu'on peut atteindre par la terre, par le train, doivent être desservies par le rail.

Ministres et autorités trouvent "irresponsables", "dans le contexte actuel", les grèves. Mais, c'est classiques chez eux, de se comporter en briseurs de grèves.
Qu'est ce que ça changera de supprimer une hôtesse de l'air ? Rien.

Quand au "dialogue social", version patronat et gouvernement, c'est de dire "oui" à tout ce qu'ils demandent.

fera qu'empirer.

Quand au "contexte actuel", il ne fera qu'empirer.

Alors, Une hôtesse dézinguée, c'est trop ou trop peu. Le mieux pour la ligne Munich-Paris, c'est de la supprimer.

Car, en fait, si le nombre de passagers continue à augmenter, c'est que cette progression répond à une conduite très soviétique : vendre les billets à des prix très en dessous de leur prix de revient, car vouloir les vendre au dessus, ça voudrait dire ne pas les transporter...

Les compagnies aériennes paient aussi leur vision de luxe d'un passé révolu. L'avion, c'était pour les gens riches, qui devaient être accueillis dans un certain standing.

Aujourd'hui, ses clients sont des gueux, et le secteur a besoin d'un moins grand nombre de clients, mais de prix plus élevés.

Il faut donc lâcher le mot : il faut réguler. Cela sauvera provisoirement, un certain nombre de compagnie, à l'activité réduite. Mais pour cela, il faut une conscience politique du problème. 

Comments

[Roland]

PS: Ça me rappelle une remarque du philosophe télévisuel Patrick Sabatier, lors de son éviction de la télé officielle:

"Jean Pierre, tout ce beau pognon gâché..."

C'est vrai ça. La grève c'est du pognon qui rentre plus. Ça doit être ça qui chagrine christophe.

[Roland]

Moi, je le trouve modéré par rapport à d'habitude, notre christophe.
Bon, on sait que ce n'est pas un fanatique du droit de grève et il nous rappelle une évidence, c'est que pour pouvoir faire grève, il faut d'abord avoir un travail.
Qu'ensuite, selon le type de travail que vous avez, vous pouvez ou non faire grève, et qu'enfin, la grève coute à ceux qui la font et que donc seuls ceux qui ont un petit matelas derrière eux
peuvent l'envisager.

Ce qui semble être le cas des personnels d'A.F. que christophe considère comme des privilégiés dans le monde du salariat.

Il n'a donc pas absolument tort, mais il oublie juste de dire pour équilibrer son propos que le droit de grève, quand il est encore possible de l'exercer, est le seul moyen qu'ont les salariés de
faire valoir leur point de vue.

Je rappelle à cette occasion à christophe que le contrat de travail n'est pas un contrat égalitaire, mais contraint, le salarié se voyant dans l'obligation absolue d'accepter les conditions de
l'employeur, s'il veut travailler. Dans un pays ou il y a officiellement 5 millions de chômeurs comme le rappelle christophe, un élève de primaire comprendrait que les dés sont pipés.
Et ça fait 40 ans que ça dure.

Je passe sur le moins disant: dans un pays ou on a organisé le chômage de masse, vouloir améliorer les conditions de travail ou les salaires passe pour du terrorisme extrémiste, on connait la
musique.

Ce qui est étonnant, c'est qu'à l'époque ou les masques tombent, ou les exploiteurs affichent leur cynisme ouvertement, il y ait encore des gens se réclamant de l'honnêteté pour venir défendre
leurs intérêts...

Et puis, tsk, tsk, les vacances de la Toussaint, les gens qui ont les moyens de prendre l'avion pour aller pourrir les montagnes, les pauvres...

On va pas pleurer, quand même?

[Feelgood]

Mort de rire :
Christophe défend les pauvres ou plutôt utilise le fait que les gens sont au chomage ou RMI pour dire que les salariés d'Air France sont des privilégiés...

On connait toute tes tournures de phrase mon coco, t'es vraiment un pervers.
Les angles d'attaque que tu utilises sont l'oeuvre d'un tordu.
J'espère que tu t'entraine à la course à pieds régulièrement parce que tu auras derrière toi tous les gens que tu exècres....

[Maxity]

Salut Patrick,
voici une destination dont AF n'aura plus a se soucier de sa rentabilité, si un jour ils y ont foutu les pneus...

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/10/29/quel-avenir-pour

[christophe]

Minute...

Je réagissais à votre premier papier au sujet de la grève "contre un plan social", dérisoire qui ne ferait qu'économiser que 10 millions d'euros.

Je faisais juste remarquer qu'il y avait d'autres raisons (inavouables) à cette grève.

Et maintenant, vous dites : de toute façon 1 PNC en moins ou en plus, on s'en cogne, AF est condamnée.

Bien sûr qu'AF est condamnée.

Mais il n'en reste pas moins que la grève de ces torche culs est insupportable. Gerbante. Immonde. Degueulatoire. Au choix.

Pourquoi l'un (le sort de la compagnie) devrait escamoter l'autre (cette grève ahurissante) ?

Quand tout "chute" Patrick, l'honnête homme doit se raccrocher aux principes.

Je sais, le mot est "gros", limite "grossier", mais j'ose.

Nous avons besoin de principes.

Il y a dans ce pays :
-5,05 millions de chômeurs dans ce pays (chiffes Pole Emploi, toutes catégories, et Dom Tom compris).
-1 million de RSA/RMI

... la décence (pardon la "solidarité") commande quand on est PNC à AF, pépère, de fermer sa grande gueule et de ranger son tube rouge à lèvre dans son sac.

La révolution commence par l'abolition des privilèges, bon sang.

Nous sommes tous d'accord : AF va sombrer. Mais cela n'excuse en rien, cela ne justifie en rien, la grève du jour (il y en aura d'autres).

Mais à force de faire des raccourcis et d'emprunter des "wormholes" saisissants (votre spécialité, que l'on adore), vous passez parfois un peu trop rapidement sur les sujets.

On peut donc abonder dans votre sens au sujet de ces compagnies aériennes à la con, et dans le même temps vomir sur ces enfoirés, ces enfants gâtés, ces peignes culs qui font chier le monde un week
end de la toussaint parce qu'ils :
-ne veulent pas être évalués par leur chef de cabine
-ne veulent pas bosser (un peu) plus sur des courts courriers.

Merde à la fin.