Bâtiment : baisse des volumes et des prix.
22 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

En BTP les deux se contractent.
Elle est loin la période (2007) où les entreprises, pour ne pas refuser des commandes gonflaient les devis, mais les décrochaient quand même, les répondants étant rares.
Aujourd'hui, changement de décor.
Certains, entre la baisse de l'activité et la baisse des prix, font du - 50 %, et la déflation est encore plus ravageuse que la dégringolade de l'activité.
A titre personnel, j'ai entendu une inversion. Il y a peu, une heure de plomberie se facturait 35 euros en haute-Loire, 50 à Saint-Etienne et 100 à Lyon.
La conséquence était simple : les plombiers altiligériens emportaient systématiquement l'affaire à Lyon, et les stéphanois y étaient très bien placés aussi.
Changement de cadre aujourd'hui : les entreprises de BTP Lyonnaises quémandent la sous traitance en Loire et Haute-Loire, à des prix, bien sûr, où ils ne pourront tenir longtemps.
En même temps, un article dénote l'air du temps : La résidence principale N'EST PAS un placement. " Tout d’abord un actif, c’est quelque chose qui rapporte de l’argent ". L'achat d'une résidence principale, c'est le droit de payer, de longues années durant, un emprunt.
"Il est très rare que le bâti prenne de la valeur. Le rythme grandissant des normes écologiques ne fait qu’accélérer le mouvement de dépréciation du bâti. "
Quand au Mythe de laisser un bien à ses enfants, c'est un mythe. Les enfants habitent souvent loin, héritent d'un cadeau empoisonné, c'est à dire un bien de peu de valeur, nécessitant des frais de réhabilitations, et occasionnant des taxes.
Et encore, on n'a pas vu la plus grosse vague arrivée, mais elle commence. Commencent à mourir des gens qui avaient bâti dans les années 1950 et 1960. Ces gens étaient aisés, ils ont pu maintenir "leur rêve", tout au long de leur vie, mais le plus souvent ils n'ont pas vu leur bien évoluer. Ils sont restés à l'état d'origine (neuf), mais 40 ou 50 ans plus tard, le bâti a bien vieilli.
On verra aussi arriver des biens beaucoup plus médiocres (années 1970) voir du franchement médiocre (début 1980), ou pour vendre, et devant des taux d'intérêts ayant atteint 20 %, on a significativement réduit la valeur du bâti.
La chute de l'empire romain ? Nous y sommes. Il est facile de comprendre pourquoi les ruines se sont amoncelés. Vite bâti, vite en décrépitude, vite démoli. Pas besoin de barbares pour ça. L'hiver de Kondratieff...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2287 Politique
- 1931 Energie
- 1800 Actualités
- 1452 Economie
- 549 Chronique de l'effondrement
- 431 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 105 politique
- 97 Polémique
- 92 transport maritime
- 72 energie
- 55 economie
- 35 Faits divers