"Capitalisme, seul capable de produire des richesses..."
31 Août 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
On peut constater une collection plantureuses d'abrutis en tous genres, parmi les thuriféraires du système, abrutis tant dans le monde politique que dans le monde économiques.
Après, régulièrement, ils s'étonnent de finir avec des pics à glace dans la tête, alors qu'ils "ne se sont occupés que du bien de la collectivité".
13.5 % de pauvres, notion fluctuante. En effet, si moins de 954 euros par mois, n'est pas plantureux, on peut se dire que 1200 euros par mois n'est pas non plus très élevé.
60 % de la population n'a aucune épargne.
20 % de la population ont 20 % de l'épargne.
20 % de la population ont 80 % de l'épargne.
Bien entendu, on signale comme "fautif" au "manque de compétitivité" du pays, du déficit commercial, etc, les fonctionnaires "nantis", qu'il faut "dénantir".
Comme je l'ai déjà dit, les libéraux sont une collection complète d'abrutis. S'attaquer aux fonctionnaires, c'est attaquer la stabilité sociale, suprême bêtise, et déblayer le chemin du bain de sang.
L'implosion du commerce extérieur français, est concomitante aux cadeaux faits "pour la compétitivité", par l'inénarrable Raffarin.
On peut, sans être dans la pauvreté, trouver problématique de régler une facture de réparation automobile un peu grosse.
Pour veaucoup de gens, le plafond d'un livret de caisse d'épargne, c'est quasiment "être riche".
Bon, s'il y a une chose que je partage avec Loïc Abadie, c'est la pensée que la récession de l'année prochaine sera à 5 %.
L'idée simple, de réduire le déficit volera en éclat.
Dans l'inénarrable "chronique agora", on propose de tous supprimer pour connaître le plein emploi. En ce qui concerne ce cas de figure, il est déjà pleinement appliqué dans les pays dit "du tiers monde", sans avoir, pour autant, rêglé ni les problèmes de déficits, ni les problèmes de chômage, en y rajoutant ceux d'une pauvreté abjecte.
La méthode bolchevique de répudiation des dettes est jugée comme "fusil à un coup". C'est complètement faux. Une fois la faillite accomplie, la seule chose qui empêche de trouver un prêteur, comme dans les années 1920, c'est que le prêteur antérieur, Français, Anglais ou Allemand soit sans un rond.
Les allemands étaient accablés par leurs dettes de guerre. Les britanniques n'empochaient plus que les intérêts, les Français étaient préoccupés de développement intérieur et rattrapaient leur retard industriel. Les américains se méfiaient des placements externes, suite aux défauts des dettes de guerre.
De plus, il ne me semble pas qu'Islandais, argentins et russes (après 1998) aient été privé longtemps de prêts externes.
Mieux, l'Islande a pu emprunter récemment, et mieux, a vu sa note s'apprécier... Les marchés n'ont pas de mémoire.
Les peuples, si. Malgré l'apparence, ceux-ci en ont une d'éléphant.
Reste à savoir, si, comme je l'ai déjà dit, la "production de richesse", sans pétrole, ça sera aussi aisé...
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