Chauffage électrique...
21 Septembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
"Dans une société établie, les groupes de pression et d’influence font tout pour bloquer tout changement qui leur serait défavorable, entraînant par la même la paralysie de l’ensemble… qui finit par s’effondrer. "
Cela concerne aussi le chauffage électrique et EDF devenu groupe de pression et d'influence, dont les présidents de la république, Chirac et Sarkozy étaient les
paillassons.
Mais, comme pour la loi du 3 janvier 1973, cette évolution est lente, jusqu'à ce qu'elle devienne intenable.
Mais, en attendant que le système claque par lui même, avec les dégâts collatéraux, le système s'effrite. (La preuve, c'est que les milliardaires se barrent en Belgique).
Comme l'évolution précédente, l'actuelle est en germe. La RT 2012 condamne l'électricité, dont la part de marché s'effondre, d'elle même, passant directement du triomphe aux enfers.
"Les ventes d’émetteurs de chauffage électrique ont baissé de 8% en 2011 par rapport à 2010, -2% pour les chauffe-eau électriques. "
Bien sûr, comme on a continué à beaucoup construire, cela veut dire une nette rétraction dans le neuf, et la continuation de l'évolution dans l'ancien : on change de source de chauffage, quand on peut et si l'on peut.
Mais, quand tout se retourne, même les partisans font une politique de rupture : " Le GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager) travaille à proposer des solutions en énergie et chauffage", mais il propose désormais, des "solutions" consommant 40 % en moins, voire 75 % contre le chauffe-eau classique, et dont l'ennemi déclaré devient le CESI.
Le chauffe-eau à effet joule, démodé devient, en effet, thermodynamique.
Dans le neuf, la proportion de chauffage électrique classique, de 70 % en 2008, est tombée en dessous de 20 % en 2012, après 40 % en 2011.
D'ailleurs, faute de capacités, EDF elle même ne serait pas contre cette évolution.
La politique électrique dépend, en effet, non d'un choix technique rationnel, mais de la pure idéologie.
Mais là, le changement, qui se faisait à doses homépathiques (les possesseurs de maisons individuelles, par exemple, passaient au fioul ou au gaz, une fois le pavillon remboursé, de manière assez courante, pour les immeubles collectifs, c'était bloqué.
De plus, le passage au BBC, enterre pour 2013, le chauffage électrique, et la France rejoindra les pays où il est interdit dans le neuf, en décroissance dans
l'ancien, avant, dans quelques années, son bannissement total.
En effet, la balance entre investissements "nécessaires", pour la production d'électricité, et refiler le bébé aux particuliers
(propriétaire), le choix sera vite fait, dans un contexte budgétaire qui se veut tendu.
De plus, le concours d'une isolation
accrue, se fera sentir de plus en plus. Si on passe à la cadence de un million par an, la
"croissance" économique, va s'arrêter net.
Bien entendu aussi, si l'effondrement économique pointe le bout de son nez, il y aura une solution beaucoup plus simple, déjà en cours : le ménage moyen passera de 2.5 à 4, 5 6 ou 13, réduisant
le besoin d'autant, parce qu'on aura réduit le parc existant, et qu'ensuite, plus il y a d'habitants, moins il y a besoin de chauffage.
Imaginons une crise vraiment carabiné, ou le parc immobilier s'effondre de 30 millions d'habitations à 6 millions, la consommation descendra aux enfers...
En plus, ces putains de français consomment plus d'électricité que la plupart des voisins européens, donc, il faut leur en augmenter le prix, et tant pis si on leur a seriné, pendant des années de consommer sans retenue.
Bien entendu, aussi, on ne parle jamais de ces consommations
vampires, de tous ces appareils, toujours alimentés, mais qui servent que rarement, comme feu les magnétoscopes, mais aussi, tous les moteurs électriques en tous
genres.
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