Classes moyennes en voie de prolétarisation...
Un article paru dans "Marianne", sur la prolétarisation des "classes moyennes".
En réalité, ce que j'avais déjà indiqué, il y a bien longtemps, et qui avait fait qu'on me traitait de marxiste.
La population est coupée en 4 morceaux :
- 1 % de riches,
- 19 % de classe dominante qui se veut "moyenne", par modestie ?
- 65 % de classe populaire, appellée sous Giscard "moyenne", pour lui faire oublier à bon compte qu'elle était populaire,
- 15 % de pauvres.
Cet article est globalement faux et déphasé. Il décrit une situation passée.
Ce qui est en train d'arriver, c'est au delà.
" Pourquoi se battre pour une entreprise qui fait semblant de vous payer et qui vous enverra par dessus bord au premier signe de tangage, quel qu'ait été votre
engagement jusque là ? ".
La suite ? Désengagement croissant, et montée des antagonismes personnels. Ce qui, produit, par la suite, des règlements de comptes, déjà effectifs aux USA (1/4 des assassinats sont causés par
les conditions de travail), et qui explosent aux périodes troubles.
On plastiquait beaucoup en France à la libération, et les réglements de comptes furent légions...
Les "petits chefs", risquent de voir beaucoup de notes à payer se présenter...
Quand aux prix de l'immobilier, ils ont monté. C'était vrai, mais sans banques pour le financer, l'immobilier n'est plus qu'un coût.
Que vaut un bien aux USA, en Irlande, en Espagne, en Grèce ? Dans tous ces pays, il y a des biens à zéro.
Suivant les périodes historiques, être propriétaire peut être du miel, ou du poison. Il n'y a rien d'écrit.
De même, les marges de progressions des dépenses décrites sont inexistantes. Passer les consultations médicales de 23 à 200 euros ? Si l'on veut.
Dans ce cas là, il faudra penser pour les médecins à faire autre chose. Comme Conan Doyle, qui avait beaucoup de temps pour écrire. Il n'y avait pas de sécurité sociale à l'époque.
En Haute-loire, l'enseignement privé s'écroule. Il est passé de 48 % de "part de marché" à 36. L'enseignement payant, c'est bien... Si l'on peut payer... Même peu...
Quand aux éduqués qui ne trouvent même plus de travail comme serveur au mac do, ça s'appelle la montée d'un processus révolutionnaire.
La classe privilégiée d'expertise commence, elle aussi, à crever.
En effet, l'immobilier ne vaut que si on des locataires solvables, et 80 % des propriétaires n'ont qu'un appartement à louer.
Autant dire qu'un locataire insolvable, ou un vide, c'est un calvaire.
Les assurances vies, vont trinquer avec la mauvaise mine de leur soubassement : les dettes des états.
Quand toute la population paupérise, les 20 % ne sont plus épargnés. Les médecins aussi ont besoin de leurs clients.
Sans client solvable, ils ne servent à rien. Dans Knock, son prédécesseur ne croule pas sous le travail, et Knock est un escroc.
En outre, à l'époque de l'Urss, le médecin avait été réduit à l'état de pas grand chose, et le caïd, c'était le "spécialiste", mais pas le spécialiste médical, le spécialiste était le technicien ou l'ingénieur, capable de produire quelque chose.
Des pays comme la Grèce n'en manquent pas, ils émigrent, mais à l'allure où vont les choses, où émigreront ils bientôt ???
Les processus révolutionnaires aboutissent quand les 20 % sont eux aussi, touchés par les problèmes du bas de la société...