Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Colère et mémoire courte...

16 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre

"Marchionne excédé confirme la fermeture d'une usine en Sicile".
Les constructeurs automobiles sont égaux à eux-mêmes. Les politiques ne doivent pas intervenir dans leur gestion, simplement payer, même s'ils ont personnellement, enfilés les conneries à n'en plus finir.

Un bel exemple est la colère de Marchionne.
94 millions de capacités de production, pour 30 millions de moins de production -et encore-.

Bien sûr, que les dites capacités de productions proviennent d'une erreur de gestion profonde, ne leur vient même pas à l'idée.
Et encore moins l'idée de démissionner.

Car les 94 millions, il a bien fallu les installer, au prix de coûteux investissements, visiblement pour la plupart, pas du tout justifiés.
En effet, en 1990, les capacités se montaient déjà à une soixantaine de millions. 30 millions de capacités supplémentaires, c'est, à la louche, pas moins de 300 milliards d'investissements.

Les gouvernements paient pour maintenir les usines ? Et que veut il qu'ils fassent ? Qu'ils tirent dans la foule pour "maintenir l'ordre"?

Quand au dernier "investissement" de Fiat, le rachat de Chrysler, il se terminera comme les autres tentatives de prendre pied aux USA en rachetant des firmes automobiles, comme une catastrophe financière. On peut citer Renault, Daimler.
Les seuls qui aient réussis, mais avec des usines-implants, sont les japonais, mais ils avaient fait l'inverse : vendre d'abord, pour ensuite produire sur place.

Pour ce qui est de Daimler, il n'est resté qu'une chose de cette aventure nord-américaine, hors des pertes financières monstrueuses (qu'on mettra sur le dos des contribuables et des employés), les rémunérations des dirigeants.
En effet, lors du rachat de Chrysler, les dirigeants de Daimler avaient cru judicieux d'aligner leurs propres rémunérations sur celle des dirigeants de la firme américaine.

C'est ça la trame. En haut, vous pouvez faire toutes les conneries possibles et imaginables, il n'y aura que des récompenses, et en bas, que des sanctions, que vous fassiez bien, ou mal.


Chrysler avait été racheté par Daimler 36 milliards US$ et revendu 5.5. Et encore, avec un prêt de Daimler à Cerberus pour le rachat.

Les dirigeants ne brillent donc, ni par l'intelligence, ni par la compétence, c'est sans doute au nom de la lutte contre la discrimination envers les simples d'esprits qu'ils sont si bien payés.


Leur seul perspective, c'est de jouer au meccano financier, en achetant, vendant, pour devenir "plus gros". Plus gros ne veut rien dire. Depuis 1979 et le rachat -déjà- de Simca-Chrysler par Peugeot, on sait qu'une fusion industrielle ne sera pas opérationnelle avant un laps de temps de 20 à 30 ans, et ce, aux dires des dirigeants de Peugeot.
Pour qui se souvient de cette période, Peugeot fut sauvé par le lancement de la 205, et plombé par le jeu de la fusion.

Du rachat coûteux de Simca, Peugeot n'en a retiré qu'une marque en Grande Bretagne, et quelques usines.


FIAT fait "comme tout le monde" et préfére avoir faux avec les autres que raison seul.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> En perdant d'un coté il se ratrppe de l'autre, car il font passé dans leur passif et réduisent ainsi leur imposition, en plus il paient a crédit et obtenienent des subventions.<br /> <br /> En fait lui faut croire que si tout le monde en fait autant c'est qu'il y a plus a gagner qu'as perdre.<br /> <br /> Il y a donc une combine pour gagner a partir des pertes...<br /> <br /> <br />
Répondre