Contribution des lecteurs.
19 Février 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND
Un petit conte que m'a demandé de publier un internaute. Bien sûr, ce n'est qu'un conte, qui n'engage que son auteur, les contes n'ayant, bien entendu, jamais rien à voir avec la réalité.
Le conte de Florinette ou la candeur brisée.
Par Boromsikim
Il était une fois, une toute gentille petite fille modestement élevée dans une famille humble du nord de la France. Comme elle était mignonne avec son doux visage
et comme elle était réceptive aux préceptes moraux qui devraient façonner sa vie !
Son charme naturel lui valait tous les prétendants mais c’est vers Moucho Toxico Le plus ardent courtisant que son cœur bascula et, encore fragile, la jeunette
tomba éperdument amoureuse du beau prince de la marijuana. Pensant que ce titre n’était que la traduction du français Marie-Jean ou Jean-Marie elle ne voyait en lui que tendresse et prévenance et
ne pouvait deviner là aucun mal car elle ne connaissait pas le mal.
Vite elle entra dans sa vie et lui offrit tout l’amour qu’elle savait dispenser à son entourage sans jamais en garder pour elle-même tant elle était
généreuse.
Le paradis sur terre si mérité s’était ouvert devant elle et ainsi démarra la formidable farandole de la vie. De palais en Haciendas, qu’elle ralliait en carrosses
tous plus flambants neufs les uns que les autres, tirés par des myriades de destriers rutilants, elle contribua à distribuer le bonheur dont son prince confectionnait les sachets. Mais elle
n’oubliait pas ses racines et restait généreuse envers ses anciens qu’elle revenait voir à tire-d’aile par d’incessants va-et-vient en classe Pégase.
Sa beauté et sa félicité rayonnaient dans tout le pays. C’est alors qu’une horrible sorcière du nom de Pouffiassa Mexicana la découvrit et jalouse d’être reléguée
lui jeta un sort maléfique qui transforma tout. Les beaux pages qui l’entouraient devinrent de gros molosses et le délicat gonflement de la veste du côté cœur devint l’abominable boursouflure
d’un 357 magnum. Les parois des carrosses dorés, d’affreux blindages, les dons des sujets amoureux du prince qu’elle redistribuait aux gentils commerçants, des recettes de narcotrafic qu’elle
dilapidait etc. etc. Ainsi maudite elle fut incarcérée sous les huées des familles de victimes dupées.
Alerté par les amis du milieu dont l’approvisionnement avait été affecté, le mage Sarko rajouta deux épaisseurs de talonnettes à ses souliers et juché sur cet
édifice imposant, tel un dieu sur le sommet d’un temple Aztèque, défia Pouffiassa Mexicana. « Dis-donc pauv conne, Soit tu me rends Florinette la minette soit je t’envoie un sort bien pire encore
et lance à tes trousses mes chevaliers de la table ronde internationale ». Poufiassa Mexicana toute aussi connue pour son orgueil démesuré que sa puissance montante leva alors son bras droit vers
le ciel puis, tournant son poing, déplia un long index vers l’hexagone. Mage Sarko, dit-elle, du bout de ce doigt part dans ta direction une grande couverture de ridicule dont tu seras à tout
jamais drapé.
Pour longtemps encore Florinette la minette dans sa geôle verra sur son visage s’exercer lentement les ravages du temps, comme ceux des stupéfiants sur des
adolescents mais plus lentement, beaucoup plus lentement, et même peut-être y contemple-t-elle la mort avec sa longue faux dont la drogue aiguise si soigneusement le tranchant.
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