Crépuscule du Japon, du nucléaire, de l'énergie et du marché...
(Voilà une version, c'est pour vous entrainer...)
Crépuscule du Japon... et du nucléaire, par la même occasion... Qui devrait entrainer une...réaction en chaine, économique, cette fois.
En effet, le Japon fait partie de ces pays hyperexportateurs, sans concurrence, parce que leurs produits n'ont souvent pas
d'équivalents, mais aussi par une onde de choc boursière qui devrait se propager à la planète.
En face, chez les pro-nucléaires, on a la débilité mentale, et le formatage.
Pour plusieurs raisons.
La première, évidente, c'est celle-ci. Le peak uranium est dépassé. Qu'est ce que les partisans du nucléaire souhaitent y mettre dedans ?
Seule, leur bêtise est illimitée.
De plus, je ne vous apprendrais rien en disant que le nucléaire est dangereux, mais le plus cocasse est qu'en France même, il ne sert pas à grand chose.
Pourquoi ? Parce qu'on était partie sur une folie douce, la construction de 100 réacteurs, finalement, on n'en construira que 58, un surdimensionnement qu'on cherchera à masquer, en promouvant le gaspillage, une constante de l'économie de marché.
Sans doute aurait on pu se contenter de la moitié de ce chiffre et de 30 réacteurs, mais on était dans le délire.
En effet, on passe son temps à subventionner des propriétaires immobiliers pingres, qui ont réduit le chauffage de leurs locataires à sa plus simple expression : le radiateur électrique.
Celui-ci est donné au niveau investissement (ce qui intéresse le propriétaire), mais ruineux en consommations (qui intéresse le locataire).
Là aussi, le changement de système de chauffage n'intéresse le proprio que lorsqu'il a du mal à louer.
Situation à comparer avec certains pays de l'union européenne : le chauffage électrique y est interdit, tout bonnement (Danemark).
Rappelons aussi la décision du premier ministre de 1986, J Chirac, qui fut de mettre sous cellophane, l'ADEME, parce que nous avions le nucléaire et qu'il ne fallait pas couler EDF.
Raison aussi pour laquelle, les "vampires" sont à tous les coins de nos appartements et de nos maisons.
Le parlement californien a voté, en 2006, la loi dite "du tueur de vampire", qui visait à faire des économies sur les veilles des appareils électriques. Le gain pour le consommateur pouvant atteindre jusqu'à 200 $.
Le travail de normes, peut aussi réduire notablement les consommations, mais on n'a pas voulu le faire, toujours pour la même raison, le "marché" fournirait l'énergie.
En outre, la charpente même de la société de consommation incite au gaspillage. Fabriquer des appareils à obsolescence programmé est coûteux en énergie.
Pour les plus anciens, vous vous souviendrez des campagnes de publicités pour les montres à piles, qui vous éviterait de vous épuiser à remonter vos montres mécaniques, à espérance de vie bien trop longue... Et qui poserait des problèmes d'environnement, avec le recyclage des piles.
Que voulez vous, on ne pouvait pas compter uniquement sur la blingblinguitude d'enfants attardés, pour faire fonctionner un marché.
Il a fallu, pour cela, manipuler le consommateur (censé pourtant être roi), et bannir ces putains de montres mécaniques inusables...
Qu'est ce que vous voulez, les premiers acheteurs de montres à piles étaient vu comme des idiots, payant pour une "recharge" coûteuse, alors que remonter une montre ne coûtait rien...
J'ai souvent dit, dans mes publications sur "le blog énergie", que ce domaine était le domaine de la manipulation et du mensonge à tous les étages, que ce soit pour
le pétrole, le gaz, l'électricité, à fortiori le nucléaire...
Cela représente bien trop d'argent, alors que l'intérêt du consommateur est justement d'économiser le plus possible, l'énergie.
Là aussi, si on s'en tient aux chiffres, la chaudière fioul est encore largement dans la course. Son parc en France a reculé de 20 %, mais ses consommations de 60 %...
ce qui démontre l'effort, même encore très incomplet, d'économies de la part de consommateurs privés, ceci, grâce à la modernisation.
Mais une politique d'économie, forcée ou voulue, c'est la fin de l'économie de marché...