Croissance américaine...

Il y a un graphique que je ne me lasse jamais de regarder, c'est celui de la croissance américaine, dans les statistiques recalculées de John William.
Celui-ci sans aucun doute dangereux marxiste infiltré  pousse le vice jusqu'à utiliser les bases de calcul  US, d'après les canons d'avant 1980.

(c'est bien connu, les USA étaient marxistes jusqu'à Ronald Reagan). Maintenant, les USA sont devenus une banana republic sans aucun doute permis.

En réalité, depuis Ronald Reagan, les USA n'ont pas connu la moindre croissance économique réelle. Dans les années 1990, elle tombe à 1 %, soit, en dessous de la croissance démographique, et dans les années 2000 à - 2 % en moyenne, soit - 3 % par an, en comptant la démographie.

Les USA vivent un phénomène d'effondrement lent et mou, en utilisant le dollar contre son propre peuple, au profit d'une classe de ploutocrate, égale à 1 % de la population.

Mais comme l'a prouvé le cas chypriote, et finalement ce graphique, nul, pas même les plus riches ne peuvent indéfiniment se tenir à l'écart du mouvement de la société.

Un conseil d'état peut écarter l'imposition "confiscatoire", le prélèvement sur les riches prendra la forme d'un "haircut".
Le conseil d'état a simplement affirmé son rôle de larbin incompétent, admirateur de la société d'ordre et des riches, comme un précédent président.

En réalité, ils poussent, eux aussi, à la politique du pire. Car le moment devient incontournable. Comme en 1945, la masse monétaire doit s'aligner sur l'économie réelle et l'économie réelle est en déconfiture, et l'économie monétaire dans la stratosphère.

Une des voies était de taxer les plus riches, mais les larbins n'ont pas voulus. La seconde voie, c'est la banqueroute (haircut), et le premier domino, chypriote, vient de tomber.

Quand à la politique d'austérité en France, pas de problème. La seule rétraction du volume des ventes immobilières, qui a atteint jusqu'à 10 % du PIB, l'assure. Même en tombant ne serait ce qu'à 5, ça sera déjà carabiné.

L'avis du conseil d'état est finalement emblématique de la stupidité, de l'incurie, du jusqu'au boutisme des "élites".
Tout cela on peut le résumer dans un terme "connerie". Le riche profite le plus d'un certain cadre juridique. Il a tout intérêt, et même plus que les autres, à protéger ce cadre.
Paradis fiscaux, boucliers fiscaux, tout cela participe à la destruction du monde connu, et à la marche vers le chaos.

Bien vu, messieurs les fonctionnaires, j'étais sûr que votre incompétence, cumulée à bien d'autres nous amènerait à faire sauter le coquetier.
Car s'il y a une limite à la malhonneteté, il n'y en a pas à l'incompétence.

Comments

[logique]

Ils se fourtent vraiment de notre guelle, les déposants et les contribuable ne font qu'un. Il y a bien sur les déposants étranger, mais les gros vont partir. Il ne restera que les
contribuables.

Ils sont vraiment trop con....

[BA]

Mardi 26 mars 2013 :

Le Cac 40 réduit ses gains, Bruxelles jette un froid.

La Bourse de Paris réduit la voilure à la suite d’un projet de la Commission européenne évoquant la possible contribution des dépôts supérieurs à 100.000 euros en cas de sauvetage d’une banque.

A l’instar des autres places européennes, la Bourse de Paris réduit sa progression à la suite d’informations évoquant une contribution des détenteurs de comptes dans le cadre du sauvetage d’une
banque. La proposition de la Commission européenne, actuellement en discussion, n’exclut pas « que les dépôts de plus de 100.000 euros puissent être des instruments susceptibles d’être utilisés
pour un sauvetage », a indiqué une porte-parole de Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur.

Cette annonce a semé le trouble alors que Benoît Coeuré et Ewald Nowotny, respectivement membre du directoire de la BCE et du conseil des gouverneurs, ont insisté ce matin sur le fait que Chypre
est un cas particulier et que son plan de sauvetage n’est pas un modèle pour les autres pays fragilisés.

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-cac-40-reduit-ses-gains-bruxelles-jette-un-froid-865826.php

Bruxelles veut que les contribuables arrêtent de payer pour les banques.

La Commission européenne a rappelé mardi que son ambition est à terme que le contribuable arrête de payer pour les banques en difficulté au sein de la zone euro grâce à sa proposition de résolution
bancaire, une mise au point qui intervient au moment où les termes du sauvetage de Chypre inquiètent.

"Nous voulons nous retrouver dans une situation où le contribuable arrête de payer pour les erreurs des banques", a affirmé Chantal Hugues, la porte-parole du commissaire européen aux Services
financiers, Michel Barnier.