Cycle de production...
3 Décembre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
On nous dit qu'il y a trop de pétrole, que l'investissement s'effondre, que l'Opep ne s'y retrouve plus, etc...
En réalité, comment enfiler autant de conneries consécutivement ?
Entre 2005 et 2014, l'investissement dans la prospection et le forage est passé de 240 milliards de USD, à 750 (en 2014), mais, à part ça, on n'investit plus ?
Révolution du gaz et du pétrole de schiste ? Il faut lire "effondrement de la demande occidentale de pétrole", surtout US, par paupérisation, surtout, et évolution de la demande, un peu. L'analyse, d'ailleurs, est sans appel :
"U.S. Total Gasoline Retail Sales by Refiners"
Les données de septembre sont sorties :
2003 63 949,0 maximum
../..
2006 59 783,4
2007 57 912,9
2008 53 405,9
2009 48 669,6
2010 43 876,0
2011 41 972,6
2012 30 562,6
2013 23 282,9
Les américains se sont remis à acheter des voitures neuves mais ne les utilisent plus ?
Autre changement depuis 1973, l'Arabie saoudite, et ses 30 millions d'habitants, ça demande plus d'argent, ont des besoins incompressibles que n'avaient pas les 10 millions de 1973.
Pour cela, l'Arabie saoudite rejoint le club des pays producteurs ayant des besoins élevés d'exportations, alors qu'avant, elle pouvait jouer le modérateur, et
d'ailleurs, le maintien du bas prix reposait sur ses épaules, et on a ainsi, avec le mythe de "l'énergie abondante et bon marché", développé la demande.
Là aussi, les soi-disant analystes n'analysent en gros et en détail que leur propre propagande, complétement décollée de la réalité.
Ce qui fait la situation actuelle, c'est le retour de la crise, qui réduit les besoins, et l'ajustement entre offre et demande, est diablement important, surtout dans le pétrole.
On ne produit guère plus de pétrole, mais c'est la demande qui défaille. Elle défaille en occident, et si elle se mettait, aussi, à défailler dans les Brics.
Quand à l'Iran, c'est désormais un producteur de seconde zone, qui a largement atteint son pic pétrolier, son pic des exportations, et désormais est essentiellement un auto-consommateur.
Si l'Iran a du mal à exporter, c'est sans doute qu'il n'y a pas de demande, le trafic, même avec des sanctions, peut largement suppléer aux gros yeux des occidentaux.
On a donc, une production quasiment étale, mais une demande en baisse, et des producteurs CONTRAINTS à de hauts niveaux d'exportations...
Quand à la bagnole US, c'est bien ce truc qu'on met dans le garage, mais qu'on ne touche plus ? Comme les acquéreurs des années 1960, qui s'en servaient pour la
ballade le Dimanche ?
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