De l'huile sur le feu, de l'eau dans le gaz.

Vous savez ce que c'est un compteur ? ce sont des lignes qui s'accumulent. Bien entendu, isolément, aucune ne ferait rien exploser, mais l'addition des déconvenues et des rancoeurs font une note lourde à payer.
Et pour les sceptiques, soyez bien sûrs que celle-ci sera présenté, un jour. Elle est toujours présentée.

On ne sait pas quand, c'est tout.
Une ligne se rajoute aujourd'hui et va se rajouter en avril : l'augmentation du prix du gaz, qui dit on "n'a pas augmenté depuis 2008". Il est indexé sur le prix du pétrole, alors que mondialement, les deux se sont décorrélés.
Mais le pékin naïf ne doit rien en savoir. Ou on fera comme si à la télé.

L'aveuglement de la classe dirigeante est ici flagrant. Tout le monde, même la mémé du coin, sait que c'est pour s'en foutre plein les fouilles.

Le comité théodule et béni-oui-oui à toutes les hausses donnera son avis. GDF demande 9.5 %, il les aura.
Entre gens du même monde, on ne peut rien se refuser.

"Ce coup de massue est dû au cumul de deux hausses: une liée aux coûts des infrastructures et de la commercialisation et l'autre liée au coût d'approvisionnement". C'est le coût de pinocchio. Le prix du gaz s'est détendu, et l'investissement, vache sacrée qui sanctifie tout, est aux abonnés absents.
Reste l'explication ultime : "d'accord on n'investit rien, mais des fois que l'envie nous prendrait..."

Petites choses après petites choses, on remonte les grands massacres. Bien entendu, l'empilement des humiliations, des vols, fait croire qu'il n'y aura jamais de répliques. A l'annonce de la révolution de février 1917, Lénine qui l'espérait et la préparait n'y cru pas.

Cette augmentation doit être regardée telle qu'elle est. Une augmentation pure de la rente. Après on s'extasiera sur les bénéfices du CAC 40.

Comments

[hudson]

Bien que d'accord sur le fond, à savoir la récupération par l'état de son droit de frapper monnaie, je ne pense pas que cela soit aussi simple. Même si nous revenions au franc comme nous ne sommes
pas autosuffisant dans un paquet de domaine je ne suis pas sur que ce soit non la le nirvana. D'autant que je pense qu'il suffit de rester dans l'euro mais de nationalisé la BCE et de lui permettre
de preter aux différents pays à zéro %. Tous les investissements lourds ce serait à la charge générale de l'europe ce qui donnerait une grosse bouffée d'air frais aux pays en difficultés et surtout
équilibrerait les niveaux de vie, seule manière de sauver l'Euro et l'Europe...

[Lonewolf]

Ou abroger cette loi stupide interdisant a la banque de France de prêter a l'état. Merci a monsieur G.Destaing (a qui l'on doit aussi le regroupement familial)

[aetius320]

" Mais bon dans un sens on s'en foutrait non ? "
Tout à fait, on s'en foutrait.

Pour les organismes de notation, il n'y a qu'à pas emprunter, la planche à billet c'est pas fait pour les chiens.

[Lonewolf]

On est d'accord, j'aime beaucoup l'expression sado monétarisme allemand,( je m'imagine de suite merkel en costume cuir, et cravache, poilant :))

Toujours est il que dans un monde mondialisé (mais en voie de dé-mondialisation) nous aurions quelques problèmes tel probablement une note détestable par les organismes de notations....
Mais bon dans un sens on s'en foutrait non ?

[aetius320]

" Si l'union européen s'écroule que se passerait il ? "
Ce qui doit importer, c'est le niveau de vie réel de la majorité de la population, le reste c'est pipeau. En 30 ans, il n'a pas bougé, je crois qu'on peut difficilement faire pire.

" On reviendrait au franc ? "
Ca c'est certain, et si on pouvait revenir au franc or ce serait encore mieux.

" Et l'économie ? "
Et maintenant l'économie elle est bonne ? Euh pardon, quelle économie, il y a encore une économie. C'est simple tout est sous perfusion de l'Etat. Et plus c'est sous perfusion de l'Etat, plus c'est
libéral.

"L'ingérence américaine ?"
Elle est déjà maximum, elle ne pourra que baisser. Il peut-être certain que les US complotent pour détruire l'euro. Mais il ne faut regarder si l'euro est ou pas dans l'interet des US mais s'il est
dans le nôtre. Si, pour faire chier les US, on doit vivre comme des clodos dans un sado-monétarisme allemand, c'est pas la peine.

[Lonewolf]

@ BA

On peut aussi se demander au delà du quand:

"Que va t-il concrètement se passer".

Si l'union européen s'écroule que se passerait il ?
On reviendrait au franc ? Et l'économie ? L'ingérence américaine ?

J'avoue ne lire aucun article a ce sujet, je n ai jamais trouvé d'économiste imaginant ce scenario catastrophe et ses terribles conséquences.

[koupa]

Si je me souviens bien en 2008 (ou 2007 ? ) l'argument était:
"on augmente le prix de l'abonnement mais en réduisant légèrement le prix du gaz ça reviens au même pour les clients"

et là le gaz se prend 10% tout en conservant l'abonnement augmenté... prévisible déjà à l'époque.

concernant la bourse: la flotouille mou ces derniers jours, madame Irma prédit une jolie dégringolade à venir.

oouh mais en plus la note du portugal a été abaissé, ça se précise ^^

[Michel]

La solution dans la finance ?
L'important c'est d'y croire. C'est d'ailleurs comme ça que ça marche.

[Sebz]

Et bien achetons tous des actions gdf suez dans ce cas...on récupèrera nos billes!

[logique]

Pour le peupke se sera hiroshima et pour la classe dirigeante se sera hara kiri.

[Lenz]

Chronique du tsunami financier qui s'annonce avec la monté aveugle des indices boursiers actuellement ? je dirais un HIROSHIMA économique se prépare....

[BA]

La question n'est plus de savoir si l'Union Européenne va exploser.

La question est de savoir quand l'Union Européenne va exploser.

Grèce : la France accepte l'intervention du FMI.

C'est une concession majeure de Paris à Berlin pour arracher le feu vert d'Angela Merkel à un plan de soutien européen à Athènes demain jeudi, à Bruxelles. Jamais depuis la naissance de la monnaie
unique, le Fonds monétaire international, dont le siège est à Washington, n'était intervenu comme prêteur en dernier ressort dans un pays de la zone euro.

«Ce n'est pas souhaitable» a récemment déclaré Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). «Recourir au FMI pour aider la Grèce serait un signe de faiblesse» pour a
déclaré Patrick Devedjian, ministre de la relance.

La France qui considère traditionnellement le FMI comme une «antenne du Trésor américain» aurait préféré une solution «100 % européenne» à la crise grecque. Le plan validé par l'Eurogroupe le 15
mars dernier ne faisait d'ailleurs pas appel au FMI. Mais l'instransigeance de Berlin, dont la position s'est durcie ces derniers jours, oblige Paris à composer.

Outre le FMI, la France serait prête à accepter que l'on renforce la discipline budgétaire européenne, en actionnant les articles du traité de Lisbonne prévoyant la suppression des droits de vote
pour les pays n'obéissant pas aux règles budgétaires communes, voire l'expulsion d'un Etat membre. Autant de concessions ont fait dire à la presse allemande hier qu'Angela Merkel avait réussi à
imposer ses vues aux dirigeants de la zone euro.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/24/04016-20100324ARTFIG00775-grece-la-france-accepte-l-intervention-du-fmi-.php