De la plus belle récolte mondiale, à, à, à quoi, déjà ???
On se dit qu'on vient de faire une bonne récolte,
mondialement parlant. Mais les effets ? Ils sont difficiles à évaluer, car, on agit par associations d'idées, que rien ne prouve.
Par exemple : baisse des charges patronales = mieux d'emplois, alors qu'en réalité, baisse des charges patronales = explosion des dividendes + compression accélérée
des prix de vente des PME...
Là, l'association d'idée est belle récolte mondiale = meilleur approvisionnement mondial. Là aussi, on ne tient pas compte des fuites dans le circuit, du stockage spéculatif, de la manipulation à la hausse des cours...
Car, si un chiffre d'affaire est égal à la quantité par le prix, il n'y a aucune automaticité à ce que le prix baisse quand les quantités disponibles
augmentent.
Le "blé-papier", ou le "riz-papier", cent, mille ou dix mille fois plus important que les échanges réels, sont tout à fait capable de propulser les cours à la hausse, puis à la baisse, pour le
plus grand plaisir des spéculateurs, rebaptisés "traders".
Un spéculateur a mauvaise presse, c'est un gibier de potence, appelé à l'échafaud, un trader, c'est moderne, coco.
Quand aux stocks, ils sont toujours difficiles à évaluer, suivant les civilisations. Les russes, impériaux, soviétiques et post-soviétiques ont toujours eu une tendance maximale à stocker à tous va.
Vikernes, arrêté, a donc prévu un carnage en Europe. Visiblement, il serait risible qu'avec les 5 flingues de sa compagne, il puisse exécuter ce plan lui-même, même avec des dizaines de complices, encore faudrait il les trouver.
Par contre, un cht'i beau carnage, c'est très facile à exécuter quand on possède les cordons de la bourse, et des stocks.
Les gens sont marqués par la période récente d'abondance alimentaire, qui a permis l'explosion de la population, et les abberrations multiples, comme l'immigration.
En effet, le sketch de Fernand Reynaud sur le boulanger est très marrant.
Par contre, quand la boulangerie est vide, il est beaucoup moins hilarant.
Il est même franchement pénible, une fois que le boulanger a été mis à la lanterne, comme de coutume au XVIII° siècle.
La cause ? le pétrole et je citerais Jancovici :
"Depuis 2007, et pris en monnaie constante, le PIB français n'a pas augmenté. Celui de l'Europe pas plus, celui du Japon a un peu diminué et même celui des Etats-Unis est globalement ce qu'il était il y a cinq ans. L'économie sans croissance dans l'OCDE, c'est maintenant, et c'est parti pour durer un certain temps. "
Pour ce qui est des USA, ils sont, à la banque centrale, bien plus imaginatifs, menteurs et tricheurs que les autres. 100 millions d'américains, sur 315, sont aux bons alimentaires, variante actuelle de la soupe populaire, sous forme de carte de crédit...
On est moderne ou on l'est pas.
Tellement moderne qu'on ne bouffe qu'à coup de crédits bancaires, dans beaucoup de cas, ça aussi, c'est moderne coco.
Alors, que va t'il se passer ? Une brutale remise en ordre. Les "d'jeuns", de banlieue, rien n'est plus facile de les mater.
On peut renvoyer les victimes devant la compagnie d'assurance tant qu'elle existe et qu'elle peut payer, elles ne résisteront pas non plus, très longtemps.
Elles se retrouveront, comme à l'origine, à n'assurer que des gros sinistres, et comme aux temps des grandes peurs, les populations régleront, vite fait, le problème.
La faim réglera aussi le problème du "métissage". En effet, en cas de ressources alimentaires tendues, le blanc synthétise bien mieux les vitamines sous nos latitudes.
Il a besoin de beaucoup moins d'apports vitaminiques que d'autres populations.
Cela s'appelle une adaptation aux ressources locales. Comme les populations africaines, noires, sont ainsi protégées du soleil et des cancers de la peau. Si c'est utile en Afrique, ce n'est pas
une panacée en Europe.
Imagine t'on les effets avec une baisse réelle des disponibilités alimentaires ??? Mais, non, le pétrole, est là, pour toujours, et permettra des ressources, toujours croissantes.
Toujours est il, que quand viendra la baisse effective des ressources, et elle est déjà engagée, l'heure ne sera plus à la tendresse, aux mamours et papouilles, vis-à-vis des délinquants, mais l'heure sera au gibet.
D'autant plus, qu'un pendu, à l'heure actuel, ça bouffe pas... Autant d'épargné sur la ressource.
Nous avons tous, dans nos généalogies, "un roi et un pendu", ou plutôt, des rois et des pendus...
Pour ce faire, les pouvoirs publics n'auront qu'à faire appel à leur propres reliquats de troupes, et aux milices qu'elles appeleront de leurs voeux, ou qu'elles laisseront se développer sans broncher...
Quand aux forces de polices actuelles, je pense même qu'elles prendraient un plaisir certain à remettre de l'ordre...