Dry Baltic Index biaisé ???
20 Janvier 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport maritime
Nous dit un article, avec un sous-entendu : ça va mieux qu'il n'apparait, en fait, pas du tout.
La flotte mondiale augmente de 23 navires par mois, mais, bien entendu, dans ce problème de baignoire, on a oublié un paramètre.
En effet, la flotte obéit à un certain nombre de régles, elle se renouvelle constamment.
Par rapport à la flotte existante, 23 navires par mois, c'est peu, surtout, on ne connait pas le nombre de sorties.
En effet, un navire, ça se déconstruit aussi, et c'est même très rentable. Les armateurs ont fait fonctionner à plein cette possibilité, car un navire, ça coûte cher, et quasiment aussi cher, que ça flotte ou reste à quai.
Il n'y a guère que le carburant qui fasse la différence, mais l'entretien, reste à faire, les redevances portuaires ne sont pas donnés non plus.
La vérité est simple. Le transport n'est plus une activité rentable, le transport aérien sort de 10 ans de pertes consécutives, le secteur perdait globalement 5 milliards de $ par an, et la crise avait fait passer la perte à 10, et le retour à la normale, reste le retour à des pertes.
Le transport routier, le transport maritime restent grevés par le surinvestissement chronique.
Surinvestissement visible en Chine, où Toyota dit on, cherche à fermer ses usines. Même la Chine industrielle est trop grosse pour la Chine.
Surtout qu'elle voit ses clients extérieurs se désolvabiliser à grande allure, et certains parlent d'une mainmise chinoise sur l'europe. Je pense qu'il n'en sera rien, pour une bonne raison, c'est que si les "Zélites" européennes peuvent accepter une suprématie américaine, car de longue date, acceptable racialement, rentré quasi dans le patrimoine génétique de nos gouvernants, la couleur et la culture des nouveaux maitres serait inacceptable, même pour des gens qui ont fait de l'antiracisme un fond de commerce.
En outre, dans certains cas, les erreurs chinoises sont monumentales. On a dit qu'ils prenaient le port du Pirée pour inonder l'Europe. En réalité, le Pirée, c'est un cul-de-sac. Il ne débouche sur rien du tout.
LE port européen, c'est Rotterdam. L'artère européenne, c'est le Rhin.
Le Pirée, c'est le trou du cul du monde. C'est complétement excentré vis-à-vis du centre de gravité réel du continent.
Par le Pirée, on accéderait, et encore au mieux, aux Balkans, et au bassin oriental de la méditerrannée, dont on connait pour chacun le dynamisme économique inexistant.
On est aussi près de la Sicile et de l'Italie du sud...
On retombe sur la règle Braudelienne. La ville dominante est un port, dotée d'un arrière pays.
Pour le moment le cours du BDI ne couvre pas la moitié des frais fixes d'un navire.
La Chine a accumulé les milliards, dont elle ne sait que faire, et la politique de gribouille a voulu qu'on construise les navires commandés, alors qu'ils n'étaient plus nécessaires, pour sauver les chantiers navals et sidérurgistes chinois.
La plus grande question reste, pourquoi faire ???
Jusqu'ici ça va, jusqu'ici ça va...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2240 Politique
- 1912 Energie
- 1655 Actualités
- 1429 Economie
- 461 Chronique de l'effondrement
- 400 Immobilier
- 287 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 98 politique
- 92 transport maritime
- 71 energie
- 70 Polémique
- 51 economie
- 33 Faits divers