Entre journée des tuiles, et banqueroute...
Bien sûr, je voulais faire un article sur la manifestation de Dimanche et certain m'ont fait la remarque. Mais tout à des relents des années 1780.
D'abord, le pouvoir royal a attaqué les privilégiés. En supprimant le paradis fiscal, la société d'ordre, le roi heurte de plein fouet certaines villes, qui ne vivent que de ça, Grenoble notamment, mais on peut en citer des centaines, alimentant des centaines de milliers de personnes (avocats, procureurs, huissiers, clercs et commis de la basoche, procéduriers, écrivains publics, portes-chaises...).
Pour un sujet de néant, Hollande XVI provoque son peuple, par idéologie pure. Bien sûr la répression est somme toute, légère. Mais elle témoigne d'une incompréhension totale du peuple par le pouvoir, perdu dans ses limbes et sa bien pensance.
Cette journée peut faire partie des "actes fondateurs", dont on ne sait qu'après qu'elles ont fait prendre une mayonnaise, sans rapport avec le sujet.
Le Tabassage d'une mère de famille irlandaise par la police à propos d'une demande de logement a été capable de lancer une guerre de 30 ans.
Comme certains l'ont dit, et le chômage ???
Il apparaît que le gouvernement pensait que ça passerait vite et que finalement, on s'en fout des homos.
Parfaitement, on s'en fout.
Mais on aimerait bien un gouvernement qui s'occupe de l'essentiel et pas de la fanfreluche.
On aimerait un gouvernement qui mette les mains dans le cambouis et pas qu'il se plante une plume dans le cul, en faisant cot-cot.
La crise chypriote est du même tonneau "années 1780".
Bien sûr, les dépôts des petites gens (et moins petites), vont être garantis jusqu'à 100 000 euros, après ce sera l'haircut, et là, comme à Grenoble et dans toutes ces petites villes dites "de Province", par parisianisme toujours imbécile, c'est la déroute économique totale qui s'annonce.
Au conseil d'état, on aime bien les riches. Il ne faut pas les taxer au delà de 66 %, après c'est "confiscatoire", disent ils.
Alors, on bloquera les comptes, et on taxera 100 % au delà de 100 000 euros. Des communistes, j'vous dis.
On file de l'argent à Chypre, dont on ne reverra pas le premier Kopeck, mais on s'en fout.
On enculera nos propres créanciers après (ça tombe bien, finalement, le mariage gay).
Bien sûr, que comme Grenoble en 1788, Chypre vit des dysfonctionnements de la société gloable. Enfin Chypre vivait des des dysfonctionnements de la société.
Aujourd'hui, une longue route de géhenne attend la population chypriote. Ils pourront, comme au XII et XIII° siècles, planter de la canne à sucre et vivre confortablement du commerce de celle-ci
? Ah non, c'est passé de mode, et comme dit Fidel, la canne à sucre, ça à eût payé...
Pendant ce temps là, les émeutes secouent la belle France. Et les prolos serrent les poings dans les poches devant les petits voyous.
Jusqu'au jour où petits et grands voyous se retrouveront dans la même fosse commune.
La haine est un ressort très long à mettre en place. Et après, on s'étonne des résultats...
Finalement, le bout du chemin depuis la loi du 3 janvier 1973 aura été atteint. Elle aura simplement remplacé une chose bénigne, créer quelques milliards, par une chose monstrueuse, banqueroutes, chômage, explosions sociales, révolutions et bains de sang...