Epargne en France.
29 Décembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
L'Insee (et les autres) est finalement intoxiquée par sa propre propagande. (Vulgairement parlant, on appelle ça se noyer dans son caca).
Le taux d'épargne augmente. Fort Bien. Les français ont donc plus d'argent. C'est une performance, avec une masse monétaire M3 en dégringolade, non en chute verticale, en octobre de - 8.8 %, après - 4.7 % en septembre et - 4.6 % en août.
Bien sûr, à l'année, on n'atteint qu'un modeste - 3.5 % (là on peut parler de dégringolade).
Alors, comment augmenter une épargne, avec une masse monétaire en récession ? Parce que l'Insee est à côté de la plaque.
Ce qui explique une bonne partie de l'épargne, c'est la bulle immobilière, son mûrissement et son blocage.
"Les Français, très sensibles à l'évolution des prix de l'immobilier, ont donc cherché à palier, en économisant, la chute de 7 à 10% enregistrée sur ce marché. "
C'est bien dit, mais c'est faux. C'est après 6 ou 7 ans de bulle, la venue à maturité des prêts. Insensiblement, mois après mois, la structure des annuités se transforment, comptant de moins en moins d'intérêts et de plus en plus d'amortissements -le remboursement- des emprunts.
Et le remboursement, pour l'Insee, c'est une épargne (déjà affectée au projet immobilier).
Comme les prêts nouveaux se font beaucoup plus rares, le phénomène se fait massif et n'est plus compensé, mais les français ne "mettent pas d'argent de côté ".
Donc, 17.1 % des revenus mis en épargne. Rappelons ce qu'est l'épargne :
- des remboursements de prêts,
- les intérêts des placements,
- l'épargne fraiche et réellement nouvelle. Là, on ne doit pas être à 2 %.
On voit donc "l'intérêt" en matière de propagande, de la flambée boursière assise sur le vide (la dépression).
La remontée des placements boursiers permet de donner une illusion de richesse et d'épargne.
Comme l'épargne est concentrée sur les 20 % les plus aisés de la population, on voit l'intérêt de maintenir une valeur, même fictive en réalité.
En général, c'est quand cette classe est frappée au portefeuille que les événements s'accélérent et que les révolutions mûrissent.
Comme depuis 1973, nous vivons sous le signe de l'argent dette, l'argent disparait quand la distribution de prêts diminue.
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