Faire de l'or avec de la merde...
20 Décembre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
On nous dit que : " Premier enseignement : le taux d'insertion est élevé : 90 % pour les diplômés d'un master, 91 % pour les licences professionnelles et 88 % pour les titulaires d'un diplôme universitaire de technologie."
Apparemment pour les diplômés 2011...
La clef de la réalité est tout de suite après : " Seuls 5,5 % ont répondu à l'enquête puisque 87 % d'entre eux poursuivent leurs études en 2012. (DUT)"
Vu la faiblesse des répondants, soit 38.4 % (licence pro), 27.4 % (master), et 5.5 %, (DUT), on devrait se poser, d'abord la question de savoir si l'échantillon est
réaliste.
Intéressons nous au DUT ; 5.5 % de répondant, dont 87 % "poursuivent leurs études", ça tombe donc à 0.72 % pour le reste, dont 88 % ont un emploi, soit, 0.63 %.
Après ça, on titre 88 % d'insertion...
Bien entendu, si on enlevait le recrutement de la fonction publique, axé uniquement sur le torche-cul, pardon diplôme, et donc qui donne effectivement un niveau cadre, pour le reste il faut faire deux classements, comme je l'avais suggéré à mon époque, dans mon école de gestion, à savoir, le salaire moyen, des "fils de", et le salaire moyen des "autres".
Il y a 30 ans, ça allait du simple au quadruple.
Quand au placement, les conditions étaient entièrement différentes, entre le fait de chercher, ce que l'on pouvait trouver et dire : "Papa, tu m'embauches ? Et oublie pas de me donner un bon salaire"...
Je me rappelle un fils de pompiste arrogant et suffisant, devenu beaucoup plus mou lors du dépôt de bilan de papa...
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