France : 1916...
Ce qui est en train de se passer en France, comme le montre l'épisode breton, c'est 1916.
1916 en Russie, précéde 1917, c'est l'évidence, et 1916, c'est l'écroulement complet de la machinerie économique tsariste, suite à des politiques aberrantes.
Raspoutine venait du peuple, et il en connaissait les difficultés. Lui, plaidait pour privilégier l'approvisonnement des villes, aux dépens des armées.
A partir de son assassinat, on négligea l'approvisionnement de la population au profit des armées, et d'un certain redressement militaire, qui se conclut par l'offensive Broussilov.
Les commandes militaires, passées aux USA, parvinrent par l'interminable route du transsibérien...
Aujourd'hui; un gouvernement d'incapables, pas tellement différend du gouvernement d'incapables précédents, pond une taxe carbone.
D'abord, cette taxe existe déjà, c'est la TIPP. Outre l'objectif budgétaire, cette taxe a parfaitement atteint son but qui était une certaine sobriété énergétique dans le transport, contrairement
aux américains, totalement étrangers à cette idée.
Seulement, comme je l'ai déjà dit, l'activité transport est en train de crever, simplement parce qu'il y a trop de moyens de transports, plus de clients, et des coûts qui flambent.
C'était, donc, complétement idiot d'appliquer cette taxe aujourd'hui. D'ailleurs, cette "super-TIPP", n'a pas empêché qu'on manipule, depuis 30 ans, la TIPP, toujours à la hausse, et jamais à la
baisse. Donc, la politique énergétique a déjà eût lieu et on comprend très mal, pourquoi on en remet une couche.
La seule explication plausible de cette aveuglement, c'est la connerie intrinséque d'une c(l)asse dirigeante, confondue entre UMP et PS, qui refuse de voir la
réalité, c'est à dire le plafonnement des ressources énergétiques, pour l'idéologie, qui conduit, à des non-sens comme NDDL qui se construit en plein pic pétrolier.
Mais, le constructeur, lui, ne verra pas la différence. Son contrat est "béton", dans tous les sens du terme.
Reste que le pays est en train de crever, ce pays qu'on appelle d'une manière très imbécile "province", à Paris, parce que tous les employeurs sont en train de tirer le rideau, et que, dans bien des endroits, toute la famille y travaille, et qu'il n'y a pas d'alternatives.
j'en parlais en 2004, dans certains endroits, plus personne ne travaille. Tout le monde est à la retraite, dans des stages, des formations, des mi-temps aidés, bref, dans l'arrosage d'un état dont les dirigeants ne comprennent rien.
Plus que les taxes, c'est la montée des dépenses contraintes, alliés partout, au plafonnement voulu ou involontaire, des rémunérations.
Ces dépenses contraintes sont, la plupart du temps, liées à l'énergie, ou à la domination sociale, comme le loyer.
Pour que le "perfect storm", arrive, il faut désormais que les talibans arrivent à leurs fins, et fassent "baisser les dépenses de l'état par des économies". En
réalité, l'écrasante majorité de ces dépenses, ce sont les retraites et la sécurité sociale.
Donc, ces talibans, aussi imbéciles que la classe dirigeante dont ils sont représentatifs jusqu'à la caricature vont se dépêcher de faire pression pour que les grenades soient dégoupillés.
Bien entendu, la baisse des dépenses, tout le monde est pour, sauf pour lui qui a bien mérité ce qu'on lui donne. Mais pas le voisin.
C'est bien connu, pour le retraité ou le fonctionnaire, le chômeur, c'est un fainéant, qui se complait dans son état -mérité-.
Pour l'actif du privé, le fonctionnaire et le retraité sont des parasites.
Pour tous, le retraité, un privilégié. En oubliant qu'il y a désormais un clivage net entre le retraité, récent, réduit à la portion congrue, et le retraité, ancien, beaucoup plus confortable, amateur de croisières, de "bon repas" au restaurant, et de tous les plaisirs de la vie...
Cette bande de jean-foutre va être rappelé à sa condition de prolo, histoire de les mettre au travail, pour pas grand chose, et jusqu'à la mort.
Mais, confiance, le point de rupture semble approcher à tout allure. Et si pour le système une crise grecque, espagnole ou italienne était encore gérable, une crise française n'aura pas les mêmes conséquences. D'abord pour des raisons de poids, ensuite, historiques.
Plombé par le tout transport, le monde économique s'asphyxie. Il sera encore plus asphyxié par les docteurs diafoirus, encore plus dangereux que la crise énergétique.