GAG...

Angela propose à la Grèce... d'organiser un référendum sur l'euro, après avoir fait virer Papandréaou en fin d'année 2011 pour le même motif, qualifié "d'irresponsable" à cette époque.

Mais comme la chancelière brille autant par sa beauté que par son intelligence, un référendum de ce type ne reléve pas d'un gouvernement qui expédie les affaires courantes, et de toute façon, les européens n'ont pas de moyens légaux de mettre les grecs à la porte, même s'ils se mettent à fabriquer de l'euro par dizaines de tonnes...

"Tout n'a pas encore été tenté". En effet, on a pas essayé l'imprimante, et les boches seraient contents, leurs clients les rembourseraient...

L'irresponsabilité des dirigeants européens et des technocrates est donc maximum. On n'a même pas préparé de voie de sortie, parce que pas "politiquement correcte", et on ne s'est attaché qu'aux dettes d'états, pas aux déficits commerciaux.

Comments

[Johnhold]

Sauf que la potion ne marchera qu'un laps de temps, le temps que la bête meure (et encore il me semble que les résultats ne soient pas à la hauteur du subterfuge). Non, il n'ont rien découvert à
mon avis.

Ca chauffe déjà un peu partout, la grenouille commence à avoir chaud.

[simplet]

Erreur d'analyse.
Les dirigeants n'essayent pas de diriger, mais de récupérer.
Ils sont mandatés par les lobbyes qu'ils les ont mis en place de récupérer le maximum possible dans les délais les plus brefs ce que les errements spéculatifs ont fait perdre.
N'oublions pas que tout ce bordel n'est que la suite logique de trente ans de bénéfices virtuels transformés en crédits perdus par le système financiers qui a transmis la patate chaude aux Etats et
transformée en dettes publiques. C'est à dire que l'on tente et on réussit à se payer sur la bête appelée peuple.
Ce que les alchimiste cherchent depuis toujours a enfin été trouvé.

[BA]

Vendredi 18 mai 2012 :

Vent de panique et fuite des capitaux en Grèce et en Espagne.

Le scénario du pire pour la zone euro serait en train de devenir réalité : le bank run, la panique bancaire, touche désormais de plein fouet la Grèce et semble s'étendre à l'Espagne.

Les Grecs auraient retiré entre 2,5 et 3 milliards d'euros de leurs comptes en banque depuis les élections du 6 mai, avec un pic à 800 millions d'euros pour la seule journée du lundi 14 mai. Depuis
2009, ce sont en moyenne 2,5 milliards d'euros qui ont quitté le pays chaque mois.

Pragmatiques, les investisseurs se préparent eux aussi à une sortie de la Grèce de la zone euro. Les grands acteurs financiers de la City, comme Barclays ou HSBC, ont déjà adapté leurs systèmes
informatiques à un retour de la drachme.

En Espagne, la principale inquiétude porte sur la fragilité du système bancaire. L'agence américaine de notation financière Moody's a dégradé, jeudi 17 mai, la note de seize banques. Certains
établissements sont désormais rangés dans la catégorie des obligations pourries. Au-delà, c'est toute la péninsule qui fait face à la défiance des investisseurs. Les taux d'emprunt de la dette
souveraine ont dépassé 6 %. Un niveau insoutenable pour l'Espagne.

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/18/vent-de-panique-et-fuite-des-capitaux-en-grece-et-en-espagne_1703794_3208.html

[BA]

Vendredi 18 mai 2012 :

L'Espagne revoit à la hausse son déficit public 2011 à 8,9% du PIB.

Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi qu'il révisait à la hausse son déficit public 2011 à 8,9% du Produit intérieur brut, contre 8,51% prévus jusqu'à présent, en raison du dérapage
budgétaire de certaines régions espagnoles.

Le ministère des Finances estime que les dernières données fournies par les Communes autonomes (régions) ont eu un impact de 0,4 point dans les comptes publics ce qui porte le déficit à 8,9% du
PIB, indique un communiqué.

http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_revoit_a_la_hausse_son_deficit_public_2011_a_89_du_PIB_42180520122316.asp

[christophe]

Attention aux malentendus...

Bien sûr que la Grèce n'organisera pas un référendum en même temps que les législatives...

Et Merckel le sait très bien.

Son plan est différent, et tellement cousu de fil blanc, et tellement typique de la crapulerie dont la camarade du komsomol représente la quintessence.

Transformer les législatives (qui s'annonçaient comme un référendum contre l'austérité et donc contre les partis de "gouvernement")... en un référendum pour l'Euro.

Emballé pesé.

Les veaux grecs se raccrochent (avec l'énergie du désespoir) au fantasme et aux branches du veau d'or de l'Euro... et donc ils voteront dans ce sens.

Vieille tactique de la dramatisation.

Mais vous verrez que cela marchera... au poil.

L'idée étant de gagner du temps (encore) et d'éviter un collapse du gouvernement grec (qui pourrait, lui, entraîner un collapse de l'Euro).

Bref, la tragédie continue.