Hourra, hourra pour l'Union Soviétique...

"Un tarif écologique et solidaire pour l'énergie ? C'est possible !" nous dit un élu écologiste.

On voit une notable évolution.

Il y a peu, les écolo ne parlaient que d'augmentation des tarifs. Aujourd'hui, on parle de tarifs différentiels.

Les premiers KWH seraient peu chers, mais augmenterait par tranches. Parce que, pour le moment, le cadre supérieur qui chauffe sa piscine paie le même prix que le prolo.

Ce mécanisme est ancien. La taxation du prix du pain sous la révolution est du même tonneau. Le prix est taxé, et la quantité contrôlée.

Elle reprend des mécanismes antérieurs.

Plus près de nous, la norme soviétique était identique. Jusqu'à un certain point, les besoins de base, le tarif était amical, et au dessus, sauvage et très cher.

Mais il faut néanmoins voir ce qui est l'usage actuel : les tarifs, sont, à l'image de l'IRPP, dégressifs. En effet, un gros consommateur a toujours les moyens de négocier, et de payer moins cher à l'unité que le petit.

Pour l'armée allemande, le pic pétrolier mettra fin à la démocratie et à l'économie de marché.

Pour l'un et l'autre, ce n'est pas sûr du tout. En effet, il faudrait être sûr que l'on est actuellement en démocratie et économie de marché.

Tous mes lecteurs savent que ce n'est pas mon sentiment. Le pétrole et l'énergie permettent de sauter par dessus la volonté du peuple.

Pour ce qui est de l'économie de marché, il faut préciser ce que l'on entend. En effet, réduire l'économie de marché à acheter au supermarché du coin, les produits chinois, est ce vraiment l'économie de marché ???

L'économie de marché, c'est PRODUIRE  ET VENDRE.

A l'heure actuelle, en France, on nous demande de consommer, sans rien produire, raison pour laquelle la machinerie inégalitaire craque, alors qu'elle tient encore bon en Allemagne.

En effet, le niveau des inégalités devient intolérable quand la richesse des uns, cotoie la misère des autres. Si l'Allemagne n'a pas encore suivie dans ce rejet, ou du moins est moins avancée, c'est qu'elle a encore une industrie productive et une main d'oeuvre correctement rémunérée.

L'armée allemande a une vue à court terme : être bien avec la Russie et les pays Arabes producteurs de pétrole. Mais ce n'est pas une politique de long terme.

Seuls, des politiques nationales peuvent l'étaler. Continuer dans la voie actuelle, c'est nourrir les inégalités et arriver, à terme à une prise du pouvoir léniniste par MLP.

Continuer dans la non-politique actuelle, c'est continuer dans la voie de l'effondrement romain.

L'effondrement romain, c'est l'effondrement donuts dont on parle pour Detroit. L'intérieur cesse d'exister avant la croûte extérieure.

La donne romaine était aussi une donne énergétique. Les armées conquiérent les pays qui peuvent, grâce à leur agriculture, porter leurs armées. Ils échouent là où l'agriculture est trop arriérée pour les nourrir, en Ecosse, en Germanie, dans les balkans, au  nord du Danube.

Là, vivent des populations en équilibre fragile. Quand ils ont à manger, ils restent tranquilles, quand ils meurent de faim, ils lancent des expéditions guerrières.

Bien sûr, à 1 contre 10, contre une excellente armée romaine, ils ne posent pas, à court terme de problèmes aux armées romaines, sauf quand, dans une guerre civile quelconque, elles se sont exterminées.

Pratiquement tous les empereurs porteront le surnom de Germanicus, en raison de leur victoires germaines.

Mais les expéditions ont lieu pratiquement toutes les années. Le coût en est ridicule pour les barbares, et démentiel pour les armées romaines qui vivent sur des pays qui peuvent de moins en moins les supporter, économiquement parlant.

Pour les barbares, soit ils perdent, soient ils gagnent. Quand ils perdent, ils perdent un excédent de population dont ils ne savent que faire ni comment nourrir, quand ils gagnent, c'est une invitation à recommencer l'année suivante, car le nombre de bouches n'aura pas été suffisamment décimé.

Bien entendu, le rapport est évident entre URSS, USA et empire romain. Dans tous les cas, le prélévement sur la machine économique est grandissant et devient trop important, sans, pour les dernières expéditions, rien rapporter.

Changer le monde, nous dit Jancovici. Il est en train de changer à toute allure. Le Japon vient d'arrêter 35 de ses 55 centrales nucléaires.

L'Allemagne a arrêté 7 des siennes, le nucléaire a donc perdu une quarantaine de centrales, soit autant que celles qui sont en construction.

Là, c'est la catastrophe qui a tout stoppé. Peut être en France, ce sera la sécheresse. Ailleurs, tout simplement, ce sont des projets dans des cartons qui y resteront...

Mais, le plus grave est dans les suite des chocs pétroliers à répétition : la montée du chômage, de plus en plus irrésistible. La dégradation lente permettait d'échapper à une crise année 1930.

La dgéradation continue et rapide ne le permettra pas. En plus, l'arrogance des financiers mettra de l'huile sur le feu.

Il est probable que ceux-ci, aient, globalement, des "fin-DSK".

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[aetius320]

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