Immobilier : ça va chauffer...

Il y a bien des années, je parlais d'un propriétaire immobilier qui avait une dizaine de logements au Puy en Velay, et comme la situation y est très détendue, il avait un locataire fictif et fantôme, un Rmiste qu'il baladait et logeait dans les inévitables vides qui se créaient, pour éviter que son bien devienne "mort", et perde définitivement toute valeur.

Seulement, quand c'est une petite ville qui est touché, ce n'est pas grave. Quand le phénomène du locataire fictif ou a prix très amical touche une ville comme Londres, c'est nettement plus grave au niveau économique.

Cela dénote l'illiquidité du "placement" immobilier, et surtout son caractère de non-valeur.

On prend un "gardien", en attendant... En attendant quoi, au fait ???
Contrairement à ce que disait un internaute, je n'ai pas inventé le prix des biens immobiliers ravalé au niveau des apports personnels, améliorés des prêts amicaux et des prêts vendeurs : j'ai simplement lu d'anciens actes notariés, quand il n'y avait pas de banque pour prêter dans l'immobilier. 

Aussi, quand je parle immobilier, je repose mon diagnostic ancien : par rapport à 2007, une baisse de 80 %.

Pas de prêteurs, pas de valeur, ou valeur très basse.

Le changement de paradigme sera donc fort. 

"Les dirigeants politiques vont donc devoir se concentrer sur la préservation des intérêts des épargnants  et des employés (deux aspects à fort potentiel électoral positif) au lieu de sauvegarder l'intérêt des dirigeants et des actionnaires des banques (deux aspects à fort potentiel électoral négatif et dont le précédent de 2008 a démontré l'inutilité économique ").

D'ailleurs, le changement de paradigme, s'il pénalisera quelques uns, peut être pour la majorité, la rosée sur la terre desséchée.
En effet, comme le disait un autre internaute, 6000 euros pour un local commercial de 120 m2 à Paris, c'est beaucoup, et en cas de chute de chiffre d'affaire, le carnage sera rapide.

La rente immobilière, maximum, sera appelée à s'effondrer...

D'ailleurs, c'est déjà visible. L'OPAC Haute Loire fait de la pub. Il n'arrive pas à louer...

Banque et immobilier, les deux mamelles des années 2000 sont taries. Elles devront s'aligner sur l'économie réelle...

Comments

[Breakfast]

suite..
Alors faut il croire que Paris intra pour cette raison ne baissera pas , ou baissera moins? Peut etre. Ce qui est sur c'est qu'il s'agit d'une lutte perdue d'avance. Il ya aura un moment ou la
diversité finira par conquerir Paris. Paris sera vendue quartier par quartiet, hlm par hlm pour implanter ou consolider la gauche. Le laboratoire ? Il y en a plusieurs. Le 19 eme est en phase T. Le
14eme est plus interessant et plus tragique, car au coeur d'un boboland de petits bourges, pas assez riche pour aller dans le 16eme, mais deja suffisamment pour vivre en plein Paris.
Donc Paris plongera, ou plutot, la police et les milices a venir ne pourront pas tenir tout Paris. Oubliez les arrondissments bordants la peripherie nord, est, sud.
Paris aussi aura droit un jour a un bon coup de bollossage. Et les bobos ne l'auront pas volé!

[Breakfast]

Christophe a raison : les classes moyennes fuient les "divers". Proteger ses gosses, sa Scenic, sa femme et soi même, voila une bonne raison de bouger du 93 vers le 94, ou du 19eme vers le
10eme.
Rreprenons la fameuse pyramide de Maslow : la sécurité est un besoin primaire, bien avant le besoin de faire une plus value ou d'avoir un bon marché avec des bons produits de bobos en bas de chez
soit.
On assiste à ce white flight de la même maniere mais a une echelle plus large sur tout l'hexagone. Finit le temps ou les vieux allaient sur la cote d'azur. C 'est desormais le pays basque ou la
vendee qui ont la cote.
La diversité c 'est bien, mais uniquement loin de chez soit.

[Fabien]

@Christophe

D'accord avec ton concept, valable dans un premier temps. Mais le dégonflage prévisible du soufflet tertiaire peut quand même pas mal toucher Paris intra muros (et les grandes agglomérations en
général)

Souvenons nous que la dernière laiterie parisienne a fermé ses portes dans les années 50 ....

[logique]

L'analyse de cistophe est encore une foi une analyse a deux sous, cela devient récurents, elle sont parfois correcte, mais c'est rare. En banlieue, les bobs se sont installer en grand nombres ces
derniéres années, les prix étant beaucoup plus accécible que les prix parisiens. Quitter la jungle a un prix que de moins en moins de personne peuvent se payer. En générale ceux qui partent sur
paris sont ceux qui vendent en banlieu ou l'augmentation as été énorme 300% depuis 2001 alors que paris n'as pris que 230% depuis cette même période. M'enfin je reconnais que certains des bobs qui
sont venu en banlieu déchante méchament, mais il n'ont pas les moyens de partir sur paris. Par contre il y a de plus en plus de personne qui sorte carement de l'ile de france est cherche a se loger
loin de paris et de sa banlieu, et je pense que cela va allé en accélérant.

[Helios]

Curieusement en Californie ou en Irlande, au Japon, partout où il y a eu un krach, ça a chuté partout sans exception, et d'autant plus que ça avait le plus augmenté auparavant.

Je ne vois donc pas pourquoi Paris serait une exception.

Mais c'est un comportement courant en cas de krach menaçant. On imagine tout le temps que ça arrivera partout "sauf dans ma région", puis "sauf dans ma ville", puis "sauf dans ma rue"...

[christophe]

Il faut peut-être "pondérer" un brin en ce qui concerne Paris.

Au-delà de l'équation financière que nous connaissons tous, et de la valeur d'usage... il y a me semble t il une autre valeur qui a pris de l'importance ces dernières années, et dont on peut
AFFIRMER qu'elle continuera à augmenter dans le futur.

Vous ne voyez pas ?

La valeur de "ségrégation".

Eh oui. La banlieue agit comme un repoussoir, de plus en plus puissant.

Les mecs sont prêts à vendre leur père, leur mère et parfois le bébé, pour... se "réfugier" dans Paris, pour s'isoler de la jungle.

De relativement classique (les bourgeois dans les beaux quartiers, les prolos en périphérie), cette valeur a pris depuis quelques années une dimension supplémentaire, inquiétante et forte :
ethnique osons le mot.

Je crois que cette valeur de ségrégation peut soutenir les prix.

La ghettoïsation urbaine va se poursuivre, et s'accentuer. Et vu la chute des revenus, le nombre de happy few pouvant vivre, au calme, dans l'intérieur de la forteresse, diminuera... entraînant des
tensions encore plus vives.

[Helios]

Les prix immobiliers très hauts étaient le moyen de vampiriser la jeunesse au profit des vieux. C'était en effet moins visible que des prélèvements massifs pour les retraites.
Heureusement ce système va s'écrouler.

[Abdel]

Il ne faut pas que les prix chutent . Au minimum une stagnation en France.

Car qu´est ce qui créait l´argent en France : le prêt immobilier via les banques privées

Les prix élevés permettent d´irriguer la France d´énorme somme d´argent qui en partie part à l´étranger via notre déficit commerciale.

Les Allemands produisent et exportent, les prix immobiliers sont bas par rapport au voisin francais.

En cas de chute des prix en France, qui remplacera l´immobilier dans la création monétaire ? Le reste de l´industrie ?

Faut pas rêver, on a laissé tomber l´industrie , les connaissances ne sont et ne seront plus chez nous.....

[wayside]

Apparemment, selon le dernier geab, ca vz chauffer drs lr premier semestre 2012.