Implosion du crédit en zone euro...
27 Avril 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
On fournit des liquidités, on a besoin d'argent. Du définitif, pas du simili.
L'implosion du crédit, comme je l'avais déjà indiqué est corsée, mais ne devrait pas étonner.
Gouverné par des Talibans, plus soucieux de la Doxa que du réel, les politiques dites de "règle d'or", n'en finissent pas de tuer la demande, d'inquiéter et de restreindre le recours au crédit.
Devenir propriétaire n'est plus quelque chose de réalisable. Surtout avec le voeu de renvoyer le salaire minimum aux oubliettes.
En France, les secteurs porteurs d'emplois sont encore l'industrie et le bâtiment. Quelque chose me dit que pour le bâtiment, le grand lessivage va commencer.
L'Espagne va REELLEMENT rentrer en crise, le précédent n'était qu'un tour de chauffe :
- 2 millions de logements non vendus,
- probablement 4 millions de plus à vendre, et l'impossibilité pour les acheteurs de banquerouter.
Cela a permis -un temps- aux banques de ne pas trop provisionner, mais la situation n'est plus tenable.
Désormais, là aussi, coincé entre un gouvernement de Talibans et la crise bancaire, il n'y a pas d'échappatoire à l'explosion économique, sociale, politique.
Jorion dit qu'il n'y a pas de solutions simples, comme dans les années 1950. Au contraire, tout est simple.
Mais il faut renverser la table :
- abrogation de l'indépendance des banques centrales, voire des banques centrales,
- contrôle des changes,
- abolition des lois type "3 janvier 1973",
- forte augmentation de l'impôt sur le revenu et notamment des tranches marginales,
- fin du libre-échange,
- banqueroute, et contrôles fiscaux approfondis des 0.1 à 1 % les plus aisés de la population, confiscations fiscales totales pour les fraudeurs,
- abrogation des sucettes fiscales diverses et variées,
- nationalisations des entreprises voyous, sans indemnités,
- dissolution du conseil constitutionnel et renvoi en justice de ses membres pour avoir approuvé le retour de l'esclavage (crime contre l'humanité) par le biais du travail non payé, que l'on peut qualifier, au choix, d'esclavage, de corvée ou de servage.
Courage, il n'y a plus qu'à prendre la décision. L'alternative ? La plus acceptable c'est la terreur, la moins, l'effondrement de la civilisation.
Pour les plus riches, il s'agit de perdre du choix entre perdre beaucoup de leur argent, ou la vie.
Nous sommes en 1787-1916, avec l'effondrement de l'économie, avec un relent de 1770. A partir de cette date, on a la révolution royale de 1770-1774, interrompue par la mort du Roi, et que son successeur enterrera...
Pour le moment, il n'y a que des manoeuvres visant à "préserver le système", dont on sait qu'il est mort.
"Préserver le système" -économique-, ne voit plus son salut qu'en supprimant l'état providence, plus sûr chemin, vers une crise encore pire...
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