Inexistence de l'économie de marché
23 Avril 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
L'économie de marché n'existe pas. Le marché de la lunette le prouve. "Liberté" des prix a tranché idéologiquement le gouvernement, il y a bien longtemps, mais il n'y a de liberté, dans ce marché, que de payer cher, ou de plus en plus cher.
Marge de 233 %, avec un prix de 470 euros, hors taxe de 393, soit un prix d'achat de 118 euros.
Fermez le ban, et bien entendu, carence totale de l'état : "absence de régulation publique ". Là, on est en plein dans
l'idéologie, et dans la comparaison des économies de marché et feu les économies dirigées.
En effet, si la paire de lunette est vendue 118 euros au détaillant, cela veut dire que le coût de production est finalement bas, pour selon que la vue est spécifique à chaque personne.
On met le doigt aussi, sur la différence entre régime soviétique et régime d'économie de marché.
L'un prend le prix de production, l'autre ajoute et empile les fanfreluches.
L'ingrédient pour faire un produit à 2 sous, un produit inabordable, est simple. Vous prenez, ledit produit, un "créateur", réputé génial, de préférence (un créateur est toujours génial, c'est
même à ça qu'on les reconnaît, merci Audiard), beaucoup de marketing (le truc totalement inutile), des magasins bling-blings à tous les coins de rue. Et le tour est joué.
Mais, vous dira t'on, il y a le conseil. Comme le rapport humain au temps des maquignons ?
Vous avez la parfaite démonstration du caractère bidon d'un PIB fictif. En fin de compte, on n'est pas mieux chaussé dans la boutique lambda du coin, que chez
Générale d'optique, qui a bien senti le mouvement de paupérisation, et arrive quand même à faire son beurre avec des lunettes à
trois sous.
Le seul problème pour la Générale d'optique est l'effet de snobisme. Pas assez cher, mon fils.
Pour les autres, les lunettes sont aussi à trois sous, sauf pour votre porte-monnaie.
C'est pareil si vous pratiquez le tir. Les armes les plus fiables et les moins chères sont rustiques et soviétiques. Totalement increvables.
Les autres sont là pour flatter l'égo.
Dans le cas des lunettes, on fait aussi appel au mythe de l'innovation. Le nombre de boutiques, phénoménal (il n'y a que les banques qui les concurrence en
fréquence), indique une allocation inefficace et un gaspillage de ressources.
Bien entendu, l'état, enfoncé dans son idéologie, ne fera rien.
Aux USA, celle-ci sont vendues trois sous, au supermarché, avec toutes les corrections.
Alors, réserver la vente aux opticiens est finalement le problème. Soit on obéi aux canons de l'économie de marché, soit on donne des normes. Si on donne des
normes, il serait judicieux que ce marché soit totalement régulé.
On en eput se permettre de continuer dans une voie bâtarde, qui n'est finalement que création de rentes.
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