Jusqu'ici ça va, jusqu'ici ça va, jusqu'ici ça va ... Deuxième...
Il y en a un qui supporte plus du tout les bredineries du MEDEF, c'est l'ex-président de l'APEC, sans doute un extrémiste troskyste camouflé de longue date, qui dit :
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"Il est dangereux de répéter à l'envi que le coût du travail est trop élevé", ce qui aboutit à la "modération salariale" et à l'endettement "massif" des salariés et favorise socialement "l'extrémisme", selon lui.
"Face à la crise, le monde patronal doit assumer ses responsabilités, prendre sa part d'effort et ne pas chercher à alléger au maximum son fardeau en le transférant sur la majorité laborieuse", affirme l'ex-membre du Medef.
Sur un plan moral, lance-t-il, "rien ne justifie que le remboursement de la dette soit assumé par les plus bas revenus" qui en "profitent le moins".
Il appelle les élites à "ne pas se comporter comme une noblesse d'ancien régime" et les exhorte à "un sursaut républicain"."
Il est clair aussi que l'essoufflement psychologique des attardés mentaux appelés "élites" est en France, patent, et qu'ils n'ont plus aucun ressort intellectuel ou moral, et se contentent de réciter un catéchisme horripilant.
Leur réaction au soulévement tunisien est patent aussi, ils n'ont rien à dire, ils n'ont pas de grille de décryptage. Le fait qu'on y emprisonne le dirigeant du parti communiste interdit est aussi significatif.
Même 20 ans après la fin de l'URSS, le communisme leur flanque encore la pétoche.
Sarkozy se félicite de ne pas avoir augmenté le SMIC. Le constat est donc clair, la seule solution au problème est "à la tunisienne".
Ont ils peur de dire que la seule solution est le départ de Ben Ali du pouvoir, et, s'il y a une justice, son jugement.
Les islamistes dont on nous rabâche les oreilles, où sont ils ? Nul part. Comme chaque fois qu'il y a quelque chose de vraiment sérieux comme trouble dans les pays musulmans, cela vient de la confrontation sociale.
Les islamistes seraient plutôt classiques en matières économiques, et s'ils profitent de la misère, ils n'ont pas de solutions.
Quand aux "forces de l'ordre", il ne faut pas trop les surestimer. Une des composantes de la chute de l'URSS est justement qu'il y avait une grosse question sur leur aptitude à écraser les révoltes populaires.
Avoir évacué les problèmes économiques et sociaux sous le tapis pendant 25 ans, ne les ont pas fait évaporer.
La poussière s'est simplement accumulé sous le tapis, et ça devient désormais un peu crade. La seule différence ? L'outil de propagande télévisuel a fort bien collaboré avec ses maitres, pour essayer de nous faire croire à une "télé-réalité", fort éloignée de la notre.
En Tunisie, en Algèrie, et partout d'ailleurs, on risque de se marrer encore plus quand les hausses de prix alimentaires auront réellement commencées, à savoir l'époque de la soudure dans l'hémisphère nord...
Nos gouvernements s'en rendent ils compte ? Pas du tout, ils nous chanteront le caractère indépassable de "l'économie de marché", qui nous apporte tant de prospérité...