Kenya : coulé par le Eyjafjallajokull
19 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
le volcan Eyjafjallajokull a fait une victime : le Kenya.
Produisant des légumes frais destinés coûteusement à l'Europe, le Kenya a licencié en masse ses ouvriers agricoles.
Ces transports sont uniquement possibles par avion, et on montre là les limites du schéma.
L'article dit aussi que le transport n'est pas forcément plus coûteux en énergie que la production en serres en Europe.
En fait, ce qui est en cause, c'est l'habitude de manger des légumes frais toute l'année, indépendamment de la saison de production.
En fait aussi, ce qui est en cause, c'est que certaines techniques sont délaissées. Le problème du potager est qu'il produit en masse pendant une courte période.
La solution avait été trouvée pendant les guerres de la révolution et de l'empire, par l'invention de la conserve, dont la marine ne tarissait pas d'éloge, elle dont la vie était d'une manière lancinante rythmée par le besoin de vivres frais.
Le problème est donc celle d'une alternative : celle d'une société où l'on consomme beaucoup d'énergie, que ce soit par le transport aérien ou la serre, et celle où l'on en met en conserve, et là, on en consomme nettement moins.
La conserve a été l'élèment et le progrès essentiel du 19°siècle.
On appréhende là aussi, le réalignement de l'économie que va engendrer le Pic oil. Au Kenya de produire sa propre nourriture, et à l'Europe de produire la sienne.
Mais, dans le cas de l'Eyjafjallajokull, on peut aussi se poser une question. Si des dégâts ont effectivement été décelé sur des avions, et notamment des avions militaires finlandais, est ce que ce n'aurait pas été utilisé par les autorités européennes pour se livrer à un kriegspiel, une manoeuvre en grandeur nature en prélude au grand bazar en préparation ?
De plus, habilement exploité, un événement fortuit comme une éruption volcanique, peut se révéler rentable. C'est la faute à pas de chance, les forces de la nature qui nous dépassent tous.
Bien entendu, on cachera forcément que le système économique marchait sur la tête, détruisant la planète, nécessitant des quantités croissantes d'énergie que celle-ci peut de moins en moins produire et qui s'épuisent de plus en plus vite.
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