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L'Arnaque ???

2 Novembre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

"L'arnaque de la croissance par l'investissement écologique

Arnaque non pas au sens où il ne faut pas le faire.

Arnaque au sens où on fait croire aux gens que c'est grâce à l'investissement écologique que l'on va réenclencher la spirale de la croissance.

Ce midi, exemple typique, j'ai vu au JT de je ne sais plus quelle chaine (la 2 je crois), un petit passage, sur un gars qui avait investi pour isoler sa maison. Sauf que voila, avec la hausse des tarifs du gaz de 25% en quelques années, sa facture au final est restée inchangée.

Et le gars de ronchonner.

Sauf que l'histoire ne dit pas que sans ses investissements en isolation, sa facture serait passée de 750€ annuel à 1000€.

C'est le drame du peak everything. Les gens doivent se priver, économiser, investir, non pas pour améliorer leur niveau de vie. Mais juste pour préserver ce qu'ils avaient déjà avant, sans leurs investissements.

Il n'est absolument pas question de croissance. Mais juste de maintien du niveau de vie qu'on avait déjà... Et encore, même pas...

On est désormais sur la mauvaise pente de la cloche Hubbertienne..." J'ai pris l'article chez discotonio. Il m'a amené à plusieurs remarques.

 

Tout d'abord, l'arnaque n'est pas d'hier. En effet, rien "n'obligeait", à construire des immeubles pourris, parce que "l'ére de l'énergie abondante et bon marché", serait là, pour l'éternité.
L'exemple Britannique du 19° siècle n'avait donc inspiré personne. L'énergie abondante et bon marché a été atteinte, puis est repartie quasiment aussitôt.

 

Le fait de consommer de l'énergie était il un progrès, alors qu'on aurait pu avoir le même résultat, c'est à dire un confort thermique, en dépensant beaucoup moins ?

 

On a donc trouvé des énergies fossiles. Comme au départ, on ne savait pas quoi en foutre d'utile, on a trouvé des usages futiles, qu'on a imposé, au nom du progrès, pour le business et pas pour le bonheur des peuples.

En 1870, l'essence des raffineries, ça servait de détachant... C'est à dire, un usage très réduit. Puis, comme on avait la ressource, il fallait l'utiliser.

C'est vrai que c'est vachement bien de se déplacer à 5 à l'heure, avec les bouchons, le temps de trouver le parking, le temps de travailler pour payer l'automobile, l'assurance et le carburant.

 

Donc, le bien fondé profond de la civilisation est posé. C'est, vu d'un certain point de vue, un sketch.

 

D'ailleurs, la bagnole pour tous, c'était le truc giscardien, au nom de la liberté, et certainement pas pour vous imposer :

1°) travailler loin de chez vous,

2°) démembrer le CDI d'une vie, au profit de l'intérim, du CDD ou du nouveau job tous les 4 ans.

 

Avant, on savait qu'il fallait avoir du personnel surnuméraire pour les pointes, et qu'on se faisait des couilles en or avec les stocks.

Maintenant les stocks, on nous dit que ça coûte cher, en oubliant que son absence coûte encore plus chère.

 

On nous faisait voir un patron qui n'utilisait pas le train pour se faire livrer, et préférait donc le camion, 2,5 fois plus cher, "parce qu'il ne pouvait pas prévoir"...

 

Et dans bien des entreprises, notamment dans la maintenance des industries de base, le joint n'est fait que parce que des équipes squelettiques de techniciens ont conservé leur stock, mais de manière clandestine, à l'insu de la direction...

 

J'ai souvent dit qu'en plomberie, les gens ne foutaient pas grand chose à une époque. 15 ou vingt heures de travail, et le reste du temps, promenade en camionnette.

 

Le gaspillage, défini comme faire ou utiliser une chose inutile, dans un but futile, est il du PIB ?

 

Un jour, les croisières disparaîtront. C'est certain. Une telle activité est elle vitale, indispensable ou même utile ?

En même temps, le capitalisme c'est l'investissement, et le désinvestissement, et un jour, ce qui a été investi, deva être désinvesti.

Si l'on s'en tient au résultat final, on ne devait rien faire, surtout que l'investissement finit souvent en faillite...

 

Mais, celui qui est frugale, sera moins dans la merde que celui qui ne l'est pas. L'exemple de 1939-1945, a fait du marginal, ouvrier et employé, qui était obligé d'avoir son potager une personne bien moins pénalisée par les restrictions que les 25 % de "bien intégrés".

 

En outre, celui, qui grâce à une isolation supplémentaire ne gagne que 25 % aurait mieux fait de demander plusieurs devis et solutions...

Voir, vendre sa maison, et en bâtir une autre.../

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T
J'aime votre blog. C'est une bonne chose.
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D
Patrick, SVP et si avez l'envie et le temps, quand vous aurez une vingtaine de minutes, que pensez vous de ça :<br /> https://www.nordpasdecalais.fr/jcms/c_98545//le-master-plan-pour-la-3eme-revolution-industrielle-devoile-par-jeremy-rifkin<br /> <br /> et http://youtu.be/j7EoNrE3920<br /> <br /> (nous avons été bombardé de pub institutionelles là dessus par la région NPDC).<br /> <br /> Merci beaucoup, votre blog est une mine !
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L
Je crois que l'ont est entré dans une periode ou l'arnaque, la triche, menssonges et le vol deviennent des composantes morales et ehtiques des nos sociétés occidentales. Faut il voir dans ce<br /> develloppement intensif des perversions morales et ethiques les soubresauts d'une dislocation réelle de notre société ?
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B
Lire (ou relire...) Ivan ILITCH!
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