L'esbrouffe...
24 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Les vrais chiffres tombent : 263 400 auto-entrepreneurs, le chiffre fabuleux de 47 500 ont déclarés un chiffre d'affaire.
18 %, donc, des concernés ont une réelle activité, les autres n'en ayant pas, ou alors, ils ont pris ce statut pour être couverts pour du travail au noir, en cas de contrôle.
On est donc loin des 40 % proclamés correspondant à 147 000 (ce qui donne 55 % d'ailleurs) qui auraient du déclarer des chiffres d'affaires.
On est dans l'effet d'annonce et de propagande immédiate, uniquement pour la surréalité soviétique télévisuel. Le chiffre de la croissance trimestriel américaine, annoncé de manière tonitruante à 3.5 % est révisée à la baisse à 2.8 %.
Le fond de garantie US des banques, la FDIC, attend une lame de fond des dépôts de bilans. Plus de 500 banques sont menacées.
Le résultat de la désolvabilisation des ménages est ainsi atteint. En France, on se gargarise avec les "bons" résultats de la consommation. Comme les dépenses contraintes sont le gros de la consommation, il faut donc une crise maximale pour que celle-ci baisse.
Rappelez vous, il y a quelques années, "l'appétit de consommation" et son "dynamisme" dont on parlait pour les USA.
Deux salaires dans un couple aujourd'hui, ne donne pas le même pouvoir d'achat que le seul salaire masculin, il y a 30 à 40 ans.
Le "progressisme" de certaines mesures, comme le travail féminin, est donc tout relatif. C'était simplement un palliatif contre l'appauvrissement et sa cause aussi d'ailleurs, et au départ, donnait un certain surplus, il ne sert qu'à payer des dépenses contraintes aujourd'hui.
Le problème est le même pour l'émigration. Loin de répondre à un quelconque besoin économique, elle vise juste à maintenir la pression sur les salariés.
Le capitalisme Vénitien, Hollandais, britannique, ainsi que le capitalisme américain étaient très taxés, en échange de l'appui politique des autorités.
Il ne l'est plus du tout aujourd'hui, et de moins en moins, comme le prouve la pantomime de la taxe professionnelle.
Pendant toute la phase d'ascension de la Grande Bretagne, soit de 1690 à 1815, les grandes compagnies et banques n'ont jamais ménagés leurs appuis financiers à l'état britannique.
Cet appui ne s'est jamais démenti très longtemps après, en gros jusqu'à la période libérale.
A l'image des firmes soviétiques, aucune firme occidentale n'est capable de survivre sans l'appui des autorités politiques aujourd'hui.
D'appuis, les firmes sont passées au rôle du chancre.
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