La brioche pour les uns, le pain sec pour les autres...
25 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

En France nous sommes seulement un peu attardés sur le tempo.
Seuls les utiles sont (presque) en situation de prospérité, les pécheurs, par exemple, ont vu les prix se multiplier par deux, et pendant ce temps là : "L'Islandais moyen de l'agglomération capitale (deux tiers de la population) invente des solutions. Il rogne sur tout et paye ses dettes. Ce sont les très riches en fuite qui laissent une ardoise. "
Les ventes d'automobile ont baissé de 85 %, celle d'électroménager de 60 %.
On rogne sur tout et on rembourse, même les cotisations de retraites complémentaires ont été bradés.
les jardins ouvriers font un grand retour, ainsi que l'alambic.
Signe de modernité, on cultive aussi le hackik (dixit coluche).
Pour les très riches, on s'est contenté de peindre leurs voitures en rouge...
En attendant, ils sont en fuite, et profitent largement de leurs fortunes mal acquises.
Le chômage espagnol est presque à 20 % de la population.
Il poursuit son évolution vers le haut.
Le mirage espagnol, cantonné dans le tourisme et l'immobilier était un mirage.
L'activité interne ne s'est pas contractée, elle s'est effondrée. On parle de - 65 % de baisse.
Là aussi, on pense, comme tout le monde au salut par les exportations.
La situation de l'emploi devrait être encore pire. Des centaines de milliers de postes sont maintenus par subventions gouvernementales.
En ce qui nous concerne, on s'est félicité du rebond de consommation.
Si on regarde l'INSEE, on s'aperçoit que 55 % des dépenses, sont contraintes, et peu susceptible d'êtres réduites, sauf en cas de crise très grave, où on abandonne son logement et sa voiture...
Quand à ne pas manger...
La consommation de produits manufacturés augmente, mais comme elle ne représente que 20 % des dépenses, c'est un clapotis, obtenu à grand renforts de primes en tous genres.
Certains s'attendent à un retour de flamme de la crise en 2010.
Les économies les plus fragiles ont été les plus atteintes, mais les autres devraient suivre.
Pour ce qui est du côté de la brioche, les banquiers vont bien. Ils jouent aux sous, avec la complicité de la classe politique.
"Les banques prospèrent désormais d'abord sur la monnaie et la dette qui sont le "privilège" des Etats.En ce sens,elles sont dans une large mesure instrumentalisées et tendent vers un modèle soviétique(monopole et service de la dette).Ces nouveaux apparatchiks ont délaissé le risque "réel" pour créer leur propre marché(financiarisation)si possible le plus déconnecté des "contingences" en tous genres(évaluation, imposition, notation...)comme les Etats le font si bien avec les émissions d'"obligations" qui évitent les impôts directs et donc une politique qui aurait des comptes à rendre. Bien entendu, ces molochs travaillent pour le bien commun et la paix sociale, garanties du fonctionnement des "démocraties". A chacun son bonus: sonnant et trébuchant dans le plus grand des silences électroniques d'un coté, une réélection bruyante pour les autres. Il y a un modèle qui résume bien la situation de nos démocraties (l'aspect guerrier en creux), c'est celui du pays où le soleil se levait... "
Bien entendu, derrière les banquiers, il y a des personnes physiques qui profitent bien du système.
Se souvient on de Lavoisier ? Et surtout, de sa fin ?
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