La crise politique bat son plein...
Pourquoi arrête t'on un couple de péquenots, possesseur de 5 armes ? Parce que le pouvoir panique, au point de faire démonter les percuteurs pendant les défilés
militaires.
A ce train là, il est évident, que tout peux devenir terroriste. Et le pouvoir aussi névrosé que paranoïde.
Prenez un automobiliste, par exemple, il est hyper-dangereux avec son véhicule. Pour réduire la mortalité routière, ne serait il pas bon de la lui confisquer
?
Plus dangereux encore : les salles de bains, responsables de dizaines de milliers de morts. A supprimer aussi.
Comme ça, Valls pourrait afficher une baisse de mortalité de 80-90 %, en ne faisant rouler que le strict nécessaire...
On pourrait mettre au gnouff aussi le terroriste Discotonio, (les infos du nain), qui pousse le vice jusqu'à faire pousser des tomates, compromettant sérieusement ainsi, l'équilibre d'une concurrence parfaite et non faussée (Tonio, va te cacher, t'as pas honte ? Ce serait y pas toi le responsable de la crise de 2007 ?).
Donc, on veut obliger les communes à accueillir les "gens du voyage". Tentation totalitaire, donc. Comme si le ministre de l'intérieur ne savait pas qu'il n'y a, en France, aucune terre de libre sans propriétaire, que cela coûte cher aux habitants permanents, et que ces terrains tournent très vite à la décharge, qu'en plus, ils veulent bien le terrain 4 étoiles, mais pas la redevance, et qu'après, attrape-moi si tu peux...
Bien entendu, comme la justice est lente, très lente, il n'y aura jamais condamnation des dégradations, et là aussi, on retombe dans le problème de l'insolvabilité supposée, et de la difficulté à saisir...
Bien entendu, l'économie européenne continue de s'effondrer lamentablement, mais cela n'inquiéte pas le joufflu qui nous gouverne. Il a ses petites lunettes
roses.
Les quantités de carburants consommées ont baissés de 5 % ce mois, mais tout
baigne...
Sans doute, la population, affolée par les risques cardio-vasculaires, s'est elle convertie en masse à la marche à pied, au joggingueux, au vélo, à la marche sur les mains et à la trottinette (et bien sûr, patins à roulette).
En Grêce, on veut virer les derniers gens qui travaillent encore, les fonctionnaires, au Portugal, la crise politique bat son plein, le premier ministre espagnol a
été pris les doigts dans le pot de confiture, l'Italie ressemble au muppet show (mais le muppet show fait quand même plus sérieux).
La crise politique donc, est devenue permanente, et en France aussi.
Par les sifflets du 14 juillet. Je citerais Sapir : " Mais, si l’on veut affirmer par cette manifestation bruyante que ce président est illégitime, il faut savoir ce que cela implique. Un président illégitime est un tyran, soit un être avec lequel aucun compromis n’est possible. "
Pour rappel, le mot tyran, dans l'antiquité désignait le "bienfaiteur du peuple", arrivé au pouvoir, et l'exerçant contre les puissants, les riches, les oligarques,
les patriciens.
Dans la France du 16° siècle et celle de la fin du 18°, désigner du mot de tyran, un monarque, c'est signer sa condamnation à mort.
Pour une bonne partie et même une écrasante partie du peuple français, Jacques Clément a été "Saint
Jacques Clément", et a failli l'être pour le pape.
Sa mère a été acclamée, portée en triomphe.
Henri IV, brave au combat, eut peur quand il entendit sa police lui rapporter que dans les sacristies, le mot "tyran", était prononcé, même et surtout si c'était à voix basse.
Prolongeons ce que dit Sapir, et allons au bout de la logique. Non seulement, le tyran est un être avec lequel aucun compromis n'est possible, mais le tyran est
tuable. Mieux, le tyran DOIT être éliminé. Il ne mériterait pas d'être sur terre.
Monsieur Hollande peut donc, féliciter chaudement Monsieur Fabius de ses sorties sur Assad (il ne mériterait pas d'être sur terre ! A t'il dit). Il a ouvert la voie. Il
a cassé un tabou. Il a ouvert la boîte de pandore.
A moins, bien sûr, que monsieur Fabius ait fait cela volontairement. Décidément, il faut bien plus se méfier de ses amis supposés, que de ses ennemis...
A l'heure médiatique actuelle, tout, même les sorties stupides de Fabius, alimentent la crise politique, la nourrissent, la renforcent.
Bien sûr, il ne parlait que d'Assad. Mais, ce que l'on a dit sur l'un, dans les esprits, se transférent très facilement et très aisément sur d'autres.
Un président égal vite un autre président.
Sans doute, Fabius a t'il engendré une guerre civile, une autre. En France, cette fois. Sans doute les auteurs des sifflets du 14 Juillet n'ont ils pas mesuré la portée de leur acte (entrée dans une logique de guerre civile), mais Fabius, personnage important, encore moins, et c'est beaucoup plus grave.
Sans doute, d'autres présidents ont ils subi des sifflets, Giscard à sa sortie de l'Elysée, Sarkozy dans ses voyages dans le bantoustan "France", mais c'était en dehors de la fonction présidentielle.
Encore, ces sifflets, en annonçaient ils d'autres.C'est une perte progressive de légitimité, et sur les Champs Elysées, sur les hauts lieux du pouvoir.
D'ailleurs, 450 années après sa publication "revendications contre les tyrans", est il encore, un livre explosif et qui sent le souffre.
Une étape a été franchie, un cliquet vient de se déclencher. Dans toute bonne série américaine, la bombe qui vient d'être découverte enclenche, à toute vitesse, son
compte à rebours.
Pas sûr, cette fois, qu'un héros muni d'un cure-dent, arrête le mécanisme avec ce cure-dent...
Les abrutis, eux, se trimballent toujours avec leurs barils de pétrole, jumelés à des explosifs. ils appellent cela "réforme des retraites", et "rigueur budgétaire".
Eux aussi, déblaient, encore plus que quelques abrutis sur les Champs Elysées, le chemin de la guerre civile, et au bulldozer, cette fois...