La réalité de la relance : les salaires baissent...
4 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
4.3 % d'augmentation en 2007, 1.4 en 2008 ("seuls le Brésil, le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni ont vu les salaires moyens légèrement augmenter ")...
Aux USA, le salaire baisse de 2 % depuis le début de l'année (Yes, we can).
Conjugué à des flambées fiscales comme nous les constatons en France, particulièrement en octobre et novembre, on ne peut que constater qu'au niveau global, la "reprise" tient lieu d'affection psychiatrique.
Les banques dépendent des banques centrales, les particuliers des états. Etats et banques centrales voudraient bien reprendre la politique d'avant, mais on ne débranche pas les soins intensifs.
D'ailleurs, le déni de réalité est palpable : "baisse inférieure aux attentes des suppressions d'emplois en octobre : " On attendait 190 000 suppressions, on en a eu 203 000, mais c'est une baisse "inférieure" aux attentes ?
Quand à Warren Buffet (Vieux Croco pour les intimes), il vient de prendre le contrôle de Burlington Nothern Santa Fé, une entreprise de fret ferroviaire, malgré l'état catastrophique des lignes de chemins de fer US.
Pourquoi ? Parce que c'est l'idéal, en période de déflation et de baisse d'activité : une activité monopolistique, alors que la concurrence aérienne et routière est en train de crever...
Pour les prix à la production, ils reculent notablement. Donc, la baisse des salaires est logique.
Bien entendu, les salaires n'ont pas baissé autant qu'ils auraient du : les salariés sont souvent payés à ne rien faire, par des mesures de chômage partiel.
La Chine se maintient par une bulle d'endettement, qu'on recherche à relancer en France, par l'intermédiaire des divers PTZ.
Donc rien de fiable.
Le bout du tunnel sera marqué par la dislocation des USA, et sans doute la dislocation de l'UE de manière concomitante.
La crise afghane nous rend un grand service : les afghans usent l'empire à une allure de TGV. Le trou noir afghan est en train d'aspirer, USA, UE et OTAN ("carcasse pourrie" pour le général canadien Hillier).
La crise interne (économique avec baisse des salaires et flambée des inégalités), se conjuguent avec la crise externe.
Là aussi, on peut voir la différence avec les dirigeants soviétiques. Dès 1977, Brejnev était capable de baisser le budget de la défense...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2305 Politique
- 1943 Energie
- 1852 Actualités
- 1461 Economie
- 581 Chronique de l'effondrement
- 441 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 105 Polémique
- 105 politique
- 92 transport maritime
- 72 energie
- 57 economie
- 36 Faits divers