Le citron n'a plus de jus...
Je me souviens d'une faillite. Il y a une vingtaine d'année, une firme française avait cédé en loin Dailly ses créances à des banques.
Rien d'irréprochable jusqu'à là, les crédits fournisseurs sont long, et le besoin de liquidité peut être grand.
Sauf que dans ce cas là, les créances avaient été cédées plusieurs fois, à vrai dire, autant de fois que l'entreprise avait de banques.
La suite fut une liquidation judiciaire et quelques années de prison.
Aujourd'hui, on s'aperçoit que ce sont les banques US qui avaient cédé plusieurs fois leurs créances, et là, on s'aperçoit que les clients se faisaient saisir plusieurs fois, par plusieurs acteurs différents.
On a donc atteint le sommet de l'escroquerie. On comprend aussi la réticence de la Maison Blanche a sévir. Un comportement fautif est facile à sanctionner, on plaint la victime, même si au fond, on la méprise.
Là, traitement différent, c'est tout le système qui implose. Plus rien n'a une valeur, et pire, les clients lésés peuvent demander le remboursement, quand aux victimes de saisies, elles peuvent même obtenir des dommages-intérêts, à l'américaine, c'est à dire gargantuesques.
Pour se faire un peu mieux haïr, les banques accumulent les bourdes. Une personne a vu débarquer chez elle en Floride, une société chargée de changer les serrures. Il était en retard, mais même pas saisi.
Les personnes chargées de faire le changement ont eu de la chance. En cas d'intrusion à votre domicile, vous êtes en état de légitime défense aux USA, quelques soient les circonstances et vous êtes autorisés à défourailler à tous va...
Aux USA, des données économiques font preuve de solidité : les coupons alimentaires, les ventes de piéces d'or, d'argent, d'armes et de munitions, ainsi que de voitures d'occasion, souvent très bon marché...
Un monde meurt donc, celui du propriétaire, possesseur d'assurance-vie, de fond de pensions ou de rentes...
C'est un peu celui-ci que NS voulait mettre en pratique avec sa régression des retraites. Mais l'immobilier ne vaut que s'il y a client, et les fonds d'états que veulent nous promouvoir les compagnies d'assurances "pour notre retraite", au moins par l'intermédiaire des assurances-vie ne sont pas viables.
D'ailleurs, diviser le montant moyen d'un plan britannique (54 000 £ pour un homme et 38 000 pour une femme), c'est ridicule par rapport à l'espérance de vie à la retraite.
Cela épuise les actifs, sans permettre de vivre aux retraités.
Un lecteur m'a dit que je divaguais (merci pour les arguments, d'une indigence extrême) et flétrissait les "assistés".
Là, c'est un cas typique de "paille-poutre". On remarque la paille dans l'oeil du voisin, sans penser à sa propre poutre dans son propre oeil.
Je serais curieux de savoir quel secteur d'activité privé en France ne vit pas sur perfusion publique. Réfléchissons... A ça, y est, j'ai trouvé, le bâtiment, la
banque, l'assurance... A non, j'ai faux...
Le MEDEF, avec ses plus de 150 milliards de cadeaux fiscaux, n'est que l'égal d'un syndicat soviétique, ayant pénétré le système et faisant corps avec lui, jusqu'à le tuer...
Une municipalité espagnole est à bout. 286 000 euros de trésorerie pour 11 millions et des brouettes de factures...
Le premier ministre grec ne peut plus et ne veut plus entendre parler d'austérité supplémentaire. On a atteint le stade argentin et russe de 1999 : il n'y a plus rien à gratter, et l'on doit même augmenter les basses pensions qu'on avait trop baissé.
Un autre lecteur m'a dit que l'or devrait passer à 1700/2300 euros. A mon avis, il y a une petite erreur, il manque un zéro.
Lancé dans une fuite en avant, la FED ne peut l'interrompre désormais. Elle ne peut que l'accélérer jusqu'à la purge finale.
FED qui d'ailleurs continue à racheter les titres par milliards de titres, et qui aura, de fait, nationalisé complétement l'économie.
Face à des populations exaspérés, que ce soit les grèves en France, Tea party aux USA, ou autres, les gouvernants sont révoltants de bêtise, ils réinventent les fermiers généraux, en leur cédant le droit de lever l'impôt; de semer le mécontentement et la haine.
Faut il leur rappeler comment les fermiers généraux ont fini et que le "bon vieux temps" passé, est l'histoire aussi de troubles sociaux qui n'ont rien à envier à notre époque.
Et; à toutes les époques, les gouvernements ont finis par se déballonner devant les résistances populaires et les lois sociales, sont fort anciennes...
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