Le godillot
Blabla et encore
blabla. Il a fait du bruit. Enfin, un
bruit de fond. Complétement nul sur le fond, d'ailleurs. Encore des cadeaux au MEDEF, avec des contreparties inexistantes, comme les 500 000 emplois qui devaient être crée grâce à la fin de
l'autorisation de licenciement.
Groupies et zélotes applaudissent.
Le système va donc passer à la vitesse supérieur, comme vu avec Dieudonné. Du "cause toujours", au "ferme ta gueule".
Pour Jacques Sapir, c'est une "guerre civile froide", mais visiblement, toute guerre froide ne demande qu'à devenir chaude.
Quand à faire des économies, c'est de l'esbrouffe. Réduire le nombre de collectivités locales, ça ne sert à rien si elles ont toujours la même optique, et le même mode de fonctionnement.
Même réduite en nombre, elle dépenseront plus encore...
Comme je l'ai dit, couvrir de subventions les activités éternellement déficitaires, comme le transport aérien, ça ne sert à rien, sinon à prolonger les souffrances.
Le problème, ce n'est pas les institutions, le problème est comme dans les années 1780.
Ce sont les types qu'on y met. Droite ou gauche, ce sont des clones. Et des clowns.
L'homme qui a crée une strate supplémentaire, veut simplifier ? Bouffonnerie d'un triste bouffon.
Contrairement à Dieudonné, il n'est même pas drôle.
Les allocations familiales, portaient à une époque le nom de "sursalaire familial". C'est donc bien le salaire qu'on veut réduire, après des années et des années de baisses des cotisations
familiales, au profit de l'assurance vieillesse.
Les allocations familiales ont baissés de 80 % depuis la réforme pompidolienne. C'est donc la mise à mort finale.
Quand à réduire les charges de 35 milliards, avec une baisse des dépenses de 50, c'est grotesque.
Et le déficit alors ? Et puis, on veut réduire les dépenses des collectivités locales, louable mesure, alors qu'on leur a refilé plein de bébés ?
Et la fin de la taxe professionnelle ?
Comme d'habitude, le type de l'Elysée n'a rien compris. La politique de l'offre, ça ne marche jamais, sauf dans des conditions tellement particulières, qu'elles ne
sont pas reproduisibles.
On nous a cité le Canada ? Mais le Canada a une frontière commune avec un voisin dix fois plus gros, et auquel il vend parfois plus de 80 % de sa production...
Autant dire qu'il n'y a d'austérité au Canada que si les USA la font...
Sans compter le caractère minier d'un pays, dont la population est quand même, petite, par rapport aux ressources.
La Suède ? Ah oui ! Bien sûr, il faut oublier la dévaluation de 30 % opérée en même temps que les coupes budgétaires, et le fait qu'il n'y ait pas dix millions d'habitants.
L'Allemagne ? Là aussi, passagère clandestine, elle attendait que ses voisins lui fournisse ses débouchés...
Au moins, si le joufflu détruit l'économie française, comme visiblement il en a l'intention, il détruira, aussi, l'allemande, l'espagnole, l'italienne, et la britannique. Et par là même, celle du monde.
Le crétinisme est une denrée qui se porte bien dans la classe dirigeante néo-libérale.
La "politique de l'offre", n'est bonne que si quelqu'un se dévoue pour consommer... Il est où, le consommateur ???