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Le Pentagone s'alarme...

28 Janvier 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

De la vitesse de déclin des champs pétroliers classiques. - 6.3 au lieu des - 3 % prévus, et plus éloquents, il dit que l'investissement dans la recherche et le forage, a, depuis 2000, augmenté de 200-300 % (en réalité, c'est 300 % 240 milliards USD en 2006, 750 milliards en 2014), pour une production en hausse de seulement 12 %.

 

Le pic des exportations a été atteint. Donc, les élites vont nous faire passer le mur du çon, et ça va péter.

Cela conforte aussi le retrait de l'empire américain, et occidental. Assis sur le pétrole, sa mainmise ne peut que décliner.
Si une production de 10 millions de barils/ jour avait été suffisante pour le constituer en 1945, il est clair que désormais, les habitudes sont très différentes, la voiture, d'exceptionnelle, est généralisée, et toute la machinerie économique, taillée pour le pétrole. Alors, qu'avant, elle l'était pour le charbon, ou moins encore.

 

Ce que j'avais prévu auparavant se passe : des effondrements localisées se produisent, après le pic de la consommation grecque, et son pic automobile, se produit le pic de consommation italien. En la matière, le pays est revenu à 1967. 1.2 millions de barils jour, contre 2 millions.

 

Sans doute, la crise du monde périphérique qui est en train de lever, à savoir sur le Brésil, l'Afrique du sud, la Turquie, l'Inde, la Chine, voir le Japon.

Bien entendu, le coeur de l'empire, en crise, ne rebondit pas non plus. En bref, le crash s'annonce, et son coeur semble aussi la crise pétrolière, sous jacente.

 

Bien entendu, ça n'empêche pas certains (adjectif censuré et malpoli) de prévoir les hypermétropoles qui vont supplanter les nations, et des riches nomades.

Quelques quartiers biens gardés ? Et le reste ? Et puis, les donjons, c'est fait pour être assiégé, pris, gardes et importants zigouillés, femmes violées...

Quand ce ne sont pas les gardes qui s'en charge...

 

On a même une droit, récemment, a une émission sur le "rebond" de Detroit.

Comme je l'avais dit, ce sont bel et bien les habitants restants qui démolissent la plus grande partie de la ville, en rachetant 1 $ et démolissant après pendant que certains restes attirent les plus fortunés.

Replanter des arbres et faire du potager...

 

Comme je l'avais dit, la situation géographique de Detroit implique une renaissance. Bien placé à un carrefour sur les grands lacs, un certain volume d'activité est sûr.

Quand à créer un centre urbain de bureau, c'était déjà tenté il y a plus de 20 ans. Le problème c'est qu'ils n'y avaient amené...  que les siéges sociaux des grands constructeurs automobiles.
Il est sûr qu'avec des coûts immobiliers dix fois moins chers qu'ailleurs, le déménagement de certains groupes est intéressant.

Pour le particulier muté, le coût de l'immobilier est aussi intéressant.

Le zonage, entre zones de guerres (des gangs et de la drogue) et zones plus calmes, permet aussi de vivre sans trop de risques.

Il reste que les destructions massives, en entassant ()ou plutôt déplaçant la population restante dans d'autres quartiers, résoud, mécaniquement les problèmes de délinquance.

De plus, il faut aussi compter l'économie grise et noire. Au carrefour de deux pays, la ville profite économiquement du trafic de drogue, ce qui explique sans doute aussi le niveau d'insécurité.

 

Comme je l'ai déjà dit, la fin de l'abondance du pétrole génére automatiquement une autre économie, qui peut être très dynamique, surtout si on a fait faillite, et que, du passé, on a fait table rase.
On peut être sûr et certain, qu'un jubilé de la dette, la fin du crédit (ou plutôt une nette contraction) et de la monnaie dette, l'effondrement des loyers, risque de rendre la vie du simple citoyen beaucoup plus acceptable qu'elle ne l'est actuellement.

 

Un gros nominal "risque de disparaître", et nous laisser le réel. Mais un sportif célèbre nous a appris, qu'après avoir vécu à 100 (et plus) à l'heure, il fallait se lancer dans la culture du légume.
Bon je sais, c'est de l'humour noir et déplorable, j'ai honte, et je

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S
Bonnes prévisions!<br /> Sauf que les cupides ont encore droit à la parole et qu'ils ne cessent d'assécher le monde, au point tel que l'économie souterraine, locale, modeste, humaine quoi, n'ait pas le temps matériel et<br /> les moyens même les plus simples, de reprendre la main. Les évènements, une fois déclenchés, iront très vite. Et ce sera violent, très violent. Tous paieront la note. Sauf si on en coupe certains (<br /> beaucoup même) en deux, très vite, lors d'une petite renaissance citoyenne et civile. A près tout, sur le plan local, nous sommes 78% et plus encore dans les semaines à venir, à rejeter l'actuel<br /> "moi je" et certainement toute les écuries présentes et à venir de ce paysage politique.
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N
La culture des légumes bien sûr. Mais en attendant notre banque agricole en détresse va tuer combien de cultivateurs ?<br /> <br /> Et en attendant, l'Allemagne, qui voulait faire de la France un pays agricole (ce qu'elle était alors) apprend très largement à se passer de nous (et saura même se passer des plaines d'Ukraine,<br /> c'est dire ...).
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L
Petite lecture interressante concernant le traité transexuel us/eu :<br /> http://www.lecontrarien.com/le-nouvel-ordre-mondial-pourrait-sappeler-globalia-28-01-2014-edito
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B
Les données savantes et leurs interprétations avisées ne doivent jamais faire oublier que pour bien comprendre une situation il est indispensable de savoir rester con.<br /> L’étroitesse d’esprit protège des risques de pollution mentale. La puissance de mon filtre est sans égale contre les particules grosses et fines rejetées par les média. Chez moi, la mal comprenance<br /> est une doctrine. Voici tout au plus ce qu’un QI peut générer une fois débarrassé de son i.<br /> Dans le cas du pétrole un rapide calcul (production de près de 100 million de baril à 159 litres divisé par la contenance d’une piscine) révèle que nous pompons dans le sol l’équivalent d’environ<br /> 5000 piscines olympiques par jour.<br /> Ayant les convictions d’un déficient moyen suivantes :<br /> 1 en dessous de nous il n’y a pas que du pétrole, il y a aussi de la caillasse.<br /> 2 Le gaz de schiste c’est d’abord de la roche avec un peu de gaz mélangé donc pas beaucoup de place pour le gaz lui-même.<br /> 3 On a déjà percé des trous partout où il y avait de l’espoir de tomber sur une piscine à mazout. Désormais les nouveaux forages relèvent plus de l’onanisme que de la copulation fructueuse. (Voire<br /> le fiasco en Guyane comme ailleurs)<br /> 4 Là où on n’a pas encore effectué de biopsie, les tissus ont beaucoup moins de chances d’être autant saturés en nectar d’asphalte.<br /> Fort de mes certitudes ma conclusion est que : extraire 5000 piscines olympiques par jour du sol ne va pas durer plus de 5000 jours sauf à transformer les zones concernées en de gigantesques<br /> Padirac de la taille de 25 millions de piscines. Plouf !<br /> Avec mes raisonnement simples je devrais dormir heureux et pourtant j’ai comme un sentiment de fin du monde qui m’envahit.
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L
Attila est c'est megapole renpli de nomade ! C'est pas un remaque de prends l'argent et tire toi voir ailleurs si il y en a :) :)
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