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Le pic pétrolier arrive à grands pas...

26 Août 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

S'il n'est déjà là...

Du côté de l'agence internationale de l'énergie, les projections de consommation pétrolière en 2030 étaient passées de 130 millions de barils/jour à 105.

Mais, même ce 105 est sur la sellette. Certains parlent de 75, et même les 90/95 semblent impossible à atteindre.

Il est à signaler que nous sommes à 85 millions de barils jours en ce moment, et qu'on parlait de 88 en 2015.

Cette prudence est significative. On renvoie les "grandes espérances" à plus tard (quand les responsables auront changés, les nouveaux se démerderont...).

58 % de l'énergie part en fumée, pendant que la ville de Detroit part lentement en fumée aussi.

 

Mais, les temps nouveaux sont déjà là : Davy Crockett est de retour : 15 $ le raton laveur et 25 les deux.

La grosse différence c'est que DC comptait la valeur des ratons laveurs en cents, et que maintenant on les compte en $. Il est pas beau le progrès ???

 

Car la réduction énergétique repose sur deux piliers : modernisation et destruction, et il est très facile de détruire, quelques minutes ou quelques heures suffisent...

En effet, un lieu doit être habitable et les poubelles thermiques ne le sont pas. Nos ancêtres avaient peu de besoins, et leur mode de vie était frustre. Les logements étaient petits, le chauffage assuré par la proximité avec les bêtes, les vaches notamment...

 

Le Mexique va aller aux pétroles de l'extrême, forant en eaux profondes à plus de 2600 mètres. Il reste que le reflux de la production est réel, de 3.3 millions de barils/jour à 2.6 aujourd'hui, et le gisement géant Cantarell a pratiquement cessé d'exister : il est tombé à moins de 400 000 barils, contre 3 millions à la belle époque...

 

En France, le parc automobile semble atteint de plafonnement aussi. S'il ne diminue pas, en tout cas, c'est qu'il vieillit très vite. 37 millions de véhicules pour une moyenne de 2 millions pas ans, on atteint presque les 19 ans d'espérance de vie. Hors accident, un véhicule roule donc plus de 20 ans...

 

Pour le CCFA, le parc progresse encore de 200 000 unités par an... Donc, on voit poindre, là aussi, une crise. La progression n'est obtenue qu'au prix d'un vieillissement réel du parc, pas même contrarié par des primes à la casse.

 

Le constat global est clair : la crise énergétique est là, soigneusement cachée par des gouvernants dont le seul mot autorisé est "croissance".

Dans le pays le plus "mûr" dans l'évolution, les USA, le parc de logements diminue désormais, la construction de neuf, tombée à un niveau ridicule ne compense même plus les destructions causées par la crise économique.

Même les transactions dans l'occasion faiblissent fortement, où pourtant le prix peut devenir symbolique.

Pour le parc automobile, son évolution est pour l'instant encore, positive, sans que l'on sache vraiment si ce mouvement est réel (beaucoup de destructions échappent aux pouvoirs publics), les communes rurales étant souvent des cimetières de voitures qui ne se purgent que quand les élus locaux battent le rappel...

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P
<br /> N'atant pas sûr d'avoir déjà mis ce lien sur votre site, je le mets maintenant. Il s'agit de l'exposé de Stoneleigh "Making Sense of the Financial Crisis in the Era of Peak Oil ", je le conseille<br /> vivement. ( http://www.indymedia.org.uk/en/2010/06/453356.html ). Elle pense que la finance sera le premier conducteur de la décroissance avant que la pénurie ne prenne le relais.<br /> <br /> Merci encore à vous Patrick pour votre blog.<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> Dans votre lien sur les bagnoles j'y lis 33 millions et non 37 millions ??<br /> D'autre part l'âge moyen du véhicule indiqué, est de 8 ans ????<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> j'ai pu faire une erreur de chiffre, et l'âge moyen correspond à une espérance de vie de l'automobile de 16 à 17 ans.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> @ Pic Oil<br /> <br /> Vous confondez comme beaucoup la recherche de la vérité scientifique et la détermination de choix politiques, raison pour laquelle ce débat ne peut mener à rien.<br /> <br /> Personnellement, je ne conduis plus de bagnole depuis un quart de siècle et j’ai flanqué ma dernière télé à la benne il y a quinze ans ! Mais en quoi diable cela devrait-il m’empêcher de prendre<br /> parti pour Vincent courtillot contre Jean Jouzel, si j’estime que les arguments du premier sont plus crédibles que ceux du deuxième sur la question du réchauffement d’origine anthropique ?<br /> <br /> Il est évident que la déplétion* énergétique (*un terme plus exact que la pénurie, ce sont les coûts exponentiels d’exploitation et les impasses techniques qui nous interdisent d’abord de maintenir<br /> nos cadences d’extraction des hydrocarbures, mais le problème est analogue pour l’uranium, comme Patrick le rappelle souvent) est inscrite à l’horizon de l’humanité dans les décennies<br /> immédiates.<br /> Je suis donc autant que vous contre la gabegie énergétique et parfaitement en mesure de vous retourner votre argument à propos de la dangerosité des GES* et l’opportunité de leur production (* je<br /> campe à ce sujet sur ma position qui est celle de Svensmark : la vapeur d’eau est le gaz à effet de serre essentiel dans la détermination du climat et son origine n’est que marginalement influencée<br /> par l’action anthropique). Pourquoi vous focaliser sur cette question alors que la production des gaz issus des énergies fossiles est appelée à décroître rapidement par un effet mécanique ?<br /> <br /> L’URGENCE ? Pour certains milieux financiers, il y a indéniablement urgence à nous coller l’impôt le plus parfait qui soit, celui sur l’air que nous respirons, et cela par-dessus l’entendement des<br /> nations et ce qui leur reste de contrôle démocratique sur les mêmes milieux.<br /> Mais vous qui n’avez que vos convictions et votre sincérité, ne pensez-vous pas qu’il y a d’autres urgences politiques (et ô combien écologiques) que ce combat douteux ? Courtillot estime que les<br /> urgences véritablement MORTELLES pour l’humanité à court terme, sont le traitement des déchets et la gestion de l’eau potable. Et il est par contre ici évident que la vérité scientifique (le retour<br /> de nouveaux cataclysmes sanitaires) ne peut que marcher la main dans la main avec la politique.<br /> <br /> Mais je ne peux m’empêcher de croire que derrière cette question du « réchauffement » et du « sauvetage de la planète » se niche un fantasme vieux comme l’humanité, la gestion de toutes les<br /> questions qui l’intéressent de manière « globale », ce qu’Armand Mattelart nommait « l’utopie planétaire ».<br /> Je crois au contraire que la clé de toutes nos sauvegardes passe par un re-cloisonnement du monde, raison pour laquelle j’écouterai volontiers vos remarques mais clos pour de bon ce débat désormais<br /> endémique.<br /> <br /> @ Pierre<br /> <br /> Il est possible que je vous aie lu un jour (une nuit) où je ne savais plus très bien où j’étais, mais j’ai des circonstances atténuantes…<br /> Bah ! Tous les Pierres mènent à Rome.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> La Gaule & Sclavus - pour tenter de vous répondre ensemble :<br /> <br /> Je reconnais comme vous que le système libéral occidental est on ne peut plus conformiste, plus peut-être qu'aux époques précédentes où les aspirants à la marginalité pouvaient obtenir un espace de<br /> liberté au moins mental<br /> <br /> Pour "réussir dans la vie", il faut clairement être du bon coté du manche, dans le parti unique de la pensée, un rouage de la grande machine à produire (dont l'entropie effectivement ne semble plus<br /> guère controlable), à l'instar du cadre du parti communiste de l'époque des soviets. Et encore, un cadre du parti communiste était peut-être plus critique que les "managers" poursuivant<br /> inlassablement le progrés technique et la recherche de "performances" pour leur boite.<br /> <br /> Ceci dit, je m'empêche de rejoindre le camp de ceux qui acceptent toute dénonciation sans connaître son origine. Parce qu'eux aussi sont récupérés de mon point de vue, par des "dealers" qui leur<br /> donnent régulièrement la mauvaise drogue qu'ils attendent pour calmer leur colère : une dose de complot et pour les plus dépendants, une dose d'extra-terrestres controlant le gouvernement US.<br /> Autrement dit, il y a le risque d'être aveuglé par ceux-la dont on admire le sens critique<br /> <br /> Je ne parle pas de Courtillot car je ne le connais pas mais de manière générale. Je pense aussi que les complots existent de tous temps mais je ne suis pas convaincu par la possiblité de complots à<br /> envergure mondial<br /> <br /> Pour finir, je rejoins La Gaule sur les experts : la segmentation des connaissances est l'une des plaies du monde actuel. Ca rejoint l'individualisme.<br /> <br /> <br /> "Au plaisir de vous lire (je ne sais plus si c’était sur Skyfall ou Alerte Environnement) et… Santé ! "<br /> <br /> Non, jamais été. Santé aussi !<br /> <br /> <br />
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P
<br /> @Sceptiques du RCA.<br /> <br /> Etes-vous contre la baisse de la consommation pétrolière (par anticipation) pour se prémunir des effets qu'une pénurie de l'offre en pétrole peut avoir sur notre système ultra complexe ?<br /> <br /> Même si les sceptiques du RCA ne pensent pas tous pareils, je ne vois pas bien l'intérêt de se battre pour défendre (indirectement) une approche énergétique qui ne tient déjà plus la route. Je suis<br /> convaincu par le RCA mais pour moi vu l’inertie conservatrice de notre société, la question n'est plus tant de savoir quelle quantité de CO2 on peut dégager dans l’atmosphère que la manière dont on<br /> serait capable de le faire. Je préfère donc me concentrer sur ce qui est possible en amont par rapport à ce qui est préférable d’éviter en aval, et de ce point de vue, je suis pour prendre nos<br /> distances par rapport au pétrole mais vous le devinez, je pense qu’il est déjà un peu tard (cfr. Rapport Hirsch 2005 pour mitiger les effets néfastes du pic pétrolier).<br /> <br /> NB. Je considère que la crise systémique acturelle est la manifestation de l’arrivée au plateau pétrolier en 2005. En somme nous sommes encore sur notre petit nuage … entre deux eaux.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> @simplet. Pourquoi je pose la question de savoir "Comment extraire du charbon ou du fer sans pétrole." ?<br /> <br /> C'est très simple, l'homme extrait des ressources depuis fort longtemps et il n'a pas changé sa<br /> logique d'exploitation depuis qu'il exploite ce qui peut l’être. Il commence toujours par exploiter ce qui est facile à exploiter car il tient à optimiser ses rendements. Si on vous demande de<br /> cueillir les pommes d'un pommier vous allez commencer par celles que sont les plus accessibles pour vous attaquez ensuite à celles qui le sont moins. La logique de cette approche est très<br /> intéressante à court terme mais pénalise l'explotation future. Il se fait donc que nous avons commencé à exploiter le charbon qui était à même le sol pour ensuite nous attaquer à celui qui se<br /> trouvait concentré dans la croute terrestre et pour finalement exploiter les résidus. Cette approche élimine ce qui est concentré pour ne laisser que ce qui l'est moins.<br /> <br /> En plus il faut bien se rendre compte que l'énergie fuel qu’est le pétrole a révolutionné l'exploitation des toutes les autres ressources terrestre, des renouvelables ou non-renouvelables. Je<br /> dirais que le pétrole en est arriver à être la ressource qui permet toutes les ressources tellement il a décupler les capacités d'exploitation des ressources pas les hommes. Il a permis d'exploiter<br /> des ressources qu'il ne nous serait jamais venu à l'esprit d'exploiter si il avait le faire de façon préindustrielle.<br /> <br /> Tout cela n'est certainement pas étranger de l'effondrement de la ressource halieutique qui est pourtant une ressource renouvelable. Observez aussi les méga pelleteuses mécaniques qui bouffent<br /> littéralement la croute terrestre pour extraire du charbon à partir de sols pauvres en charbon car l’énergie bon marché rend cette exploitation rentable. Maintenant je voudrais savoir comment on<br /> extrait du charbon si il faut sortir de terre de tonnes et de tonnes de résidus à la main (ou avec le minimum d'énergie) pour ensuite les concentrer à la main (ou avec le minimum d'énergie) avant<br /> d'avoir la matière première recherchée. En tant que belge, je ne crois pas qu'une exploitation du charbon à l'ancienne soit encore rentable et ceci car l'exploitation à l'aide de l'énergie bon<br /> marché ne l'est déjà plus.<br /> <br /> L’énergie disponible pour l’exploitation est donc une contrainte qui se surajoute aux limites pures, à savoir ce qu’il reste à exploiter. Les chinois n'ont plus assez de charbon que pour satisfaire<br /> leur soif et sont maintenant contraints à en importer alors qu'ils sont pas loin de traités les leurs comme de véritables esclaves. Les limites se cumulent donc et s’alimentent l’une l’autre. C’est<br /> pas jojo.<br /> <br /> Avec le fin du pétrole bon marché je suis prêt à parier que bon nombre d'exploitations de ressources vont se révéler non rentables et seront tout simplement abandonnées.<br /> <br /> Ci-dessous, une vision encore plus extrême !<br /> <br /> Cosmologist Fred Hoyle: “It has been often said that, if the human species fails to make a go of it here on Earth, some other species will take over the running. In the sense of developing<br /> intelligence, this is not correct. We have, or soon will have, exhausted the necessary physical prerequisites so far as this planet is concerned. With coal gone, oil gone, high-grade metallic ore<br /> gone, no species however competent can make the long climb from primitive conditions to high-level technology. This is a one-shot affair. If we fail, this planetary system fails so far as<br /> intelligence is concerned. The same will be true of other planetary systems. On each of them there will be one chance, and one chance only.”<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Merci simplet pour ta magnifique démonstration des méthode de corruption dont usent (et abusent) les grands organismes très respectables.<br /> Ce n’est qu’un exemple mais tout fonctionne comme ça.<br /> quand je pense à un pote à moi et aux discussions enrichissantes qu’on avait à l’époque...<br /> Depuis ça première place d’enseignant dans une université américaine, puis ses conférences un peu partout et l’actuelle place dans une université britannique, monsieur a négocié un virage à 180° ;<br /> c’est une vrai lopette aujourd’hui.<br /> La langue de bois inimaginable ; le statut ; la situation ; prêt à se faire prendre par derrière pour les garder - tout macho qu’il est.<br /> Donc Pierre - je sais que tu vas sauter au plafond et me traiter de malade mentale - ton histoire officielle sur le onze septembre ne satisfait que les mentalités limitées.<br /> Les gens exigeants, cherchant la vérité, épris de justice - à commencer par les meilleurs esprits nord américains - n’y voient qu’un charabia de voyous.<br /> à l’image de Lary Silverstein qui à la question pourquoi la troisième tour s’est effondré alors qu’elle n’était atteinte par aucun projectile? a répondu l’air tranquille: «Bah c’est nous qui<br /> l’avons foutu parterre ; de tout façon tout était détruit alors...»<br /> Ce même Larry qui a obtenu presque le double de la prime prévue par les assurances.<br /> Alors Pierre, dors tranquille ; tout va bien dans le meilleur des mondes.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @ Pierre Paris (pour finir sur une tonalité plus générale)<br /> <br /> Notre époque est obsédée par les complots et j’y vois un signe de l’hyper individualisme contemporain. Le complot, c’est la main maléfique du groupe qui sape la liberté de l’individu présumé<br /> triomphant, lorsqu’il parvient à « se libérer » du groupe.<br /> L’on en vient donc à oublier que le complot –indéniable réalité historique- n’est jamais que l’écume d’un phénomène plus profond et qui est propre à toute organisation humaine : la tendance à<br /> perdurer dans l’espace –soit se protéger contre ce qui est extérieur au groupe- et dans le temps -soit nier le principe d’entropie qui peut même affecter les valeurs qui lui sont les plus<br /> chères.<br /> Le conformisme de pensée propre à l’esprit carriériste rentre tout à fait dans ce cas, et des gens comme Svensmark, Lundzen ou Courtillot, n’ont jamais dénoncé autre chose dans leur domaine, il est<br /> patent qu’ils ont bien d’autres choses à faire, à penser, et à écrire.<br /> Claude Allègre, lui, est un peu à la science ce que Eric Zemmour est à la politique, quelqu’un dont les failles sont trop voyantes pour que les médias ne le mettent pas en avant sur des questions<br /> où les contestataires sont mal vus, sauf s’ils acceptent sciemment le rôle de tête de turc.<br /> Là encore, il n’y a pas de complot, mais un réflexe quasi corporatiste. Un Claude allègre sera toujours préféré à un Vincent Courtillot, parce qu’il est évident que la morgue vaguement belliqueuse<br /> d’un journaliste ne tient jamais bien longtemps face à la rigueur scientifique limpide et polie du second, et qui a de plus l’extrême habileté de ne jamais s’en écarter (à mon avis il est beaucoup<br /> plus roué que le premier).<br /> Il faut aussi vous méfier des attitudes timorées du genre : « Moi je prends pas parti parce que j’y connais finalement rien ». Ces questions nous concernent au premier chef parce qu’elles<br /> débouchent à moyen terme sur des choix de société, et peuvent engager à court terme d’immenses dépenses votées par ceux que, en principe, l’on a désigné pour le faire ou non.<br /> A moins de croire à la sagesse infinie des « experts », erreur fatale, il n’y a rien qui ne puisse être réduit à des choix précis et simples, basés sur une information elle aussi précise et simple<br /> (toujours en principe, les journalistes devraient être là pour le faire).<br /> Quelqu’un qui vous déclare : « Je ne répond pas à votre objection car ces questions sont trop compliquées pour vous » est toujours un chien de sa caste, et toujours un enfumeur. Toujours.<br /> <br /> Au plaisir de vous lire (je ne sais plus si c’était sur Skyfall ou Alerte Environnement) et… Santé !<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Sébastien ,désolé que vous le preniez mal mais je ne viens pas pourrir un débat. Je donne mon point de vue sur Allègre et sur ce qu'il représente, c'est tout. Je sais que la bourse au CO2 existe<br /> depuis plus longtemps que le GIEC, je pense aussi que c'est une arnaque pour goinfrer les banques et qui provoque le déplacement des usines hors d'Europe. Mais je ne vois pas de lien direct entre<br /> les 2, de lien déterminé à partir d'un complot. Mais Allègre et compagnie étant un peu hors sujet, je suggère d'arrêter là<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Bon, pour finir, il faudrait que des gens comme Pierre s'informe un peu avant de venir pourrir les discussions ici. j'en veux pour preuve que la bourse du carbone existe depuis des années. Ce n'est<br /> pas un fantasme de complotiste. Alors, le point de vue de Pierre, franchement...Moi, seule la vérité m'intéresse, pas les points de vue. Les points de vue, c'est très bien pour prendre de jolies<br /> photos, çà s'arrête là.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Quand j'entends certains parlé de scientifiques "sérieux", je qualifierais cette remarque de tout sauf de sérieuse. Ainsi, il y a des Monsieur aussi insignifiants que moi qui se permettent de et<br /> savent faire le tri entre les scientifiques "sérieux" et les pas "sérieux".<br /> <br /> J'en aurait lu des vertes et des pas mûres...<br /> <br /> Petite précision: les plus éminents climatologues contestent justement le réchauffement climatique. Pourquoi les scientifiques "sérieux" ne leur répondent-ils pas?<br /> <br /> A une époque, tous les scientifiques "sérieux" considéraient que la Terre était plate. Le fait qu'Allègre et quelques rares voix "subversives" soient isolées me confirme que la majorité a toujours<br /> tort.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @La Gaule,<br /> <br /> Un p'tit canon dédié<br /> A nos femmes, nos chevaux et nos escaliers et....<br /> <br /> Pour en terminer avec cette épouvantable affaire de climat, je vous fais part de l'indice qui m'a fortment inspiré méfiance. Un des boss adjoint de ce GIIEC, météorologue, est aussi chargé de cours<br /> dans une université (cherchez pas elle n'est pas française). Quand on connaît les effarantes connexions avec certaines sociétés du secteur privé finançant ladite université sous condition que<br /> celle-ci produise argumentation à inciter les valeurs ou les produits desdites sociétés, le tout sous couvert de bonnes oeuvres, du type BP pétrole vert, je me dis que ces avis sont sous le coup de<br /> la même vénalité. Par ailleurs, je n'ai jamais proclamé Allègre comme le nouveau messie. Il n'est que le représentant le plus connu d'un réseau d'opposants à qui on a refusé la parole pendant<br /> longtemps et même pas du tout quand la campagne sur Copenhague battait son plein. Habituel dans le chef des khmers verts dont les qualités d'ouverture aux débats sont citées en exemple en Corée du<br /> Nord. A la vôtre.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> "Que Pierre continue donc de se mesurer à eux si cela lui chante, et pour le plus grand bonheur des amateurs assidus dans mon genre."<br /> <br /> Bien d'accord, ce n'est pas l'endroit pour une énième polémique sur le réchauffement. Je ne polémique pas d'ailleurs sur l'origine du réchauffement, incapable que je suis d'un jugement<br /> scientifique<br /> <br /> Je me borne à donner mon point de vue sur la crédibilité d'Allègre et aucun des arguments des réactions ne me pousse, loin de là, à considérer Allègre plus crédible que les climatologues<br /> travaillant sur le réchauffement. Toute l'agitation autour des "travaux truqués" du Giec, de la bourse au CO2 me rappelle par sa forme, les théorie qui ont couru, moins maintenant, sur<br /> l'implication du pouvoir américain dans les attentats du 11 sept : un complot de puissants ; des centaines de "petites mains" concourant à la réussite du complot par la désinformation ; en face<br /> quelques héros, généralement grande gueule, mus uniquement, défense de rire, par la recherche de la vérité ; lesdits héros isolés et mis au banc de la société par l'establishment. Il est vrai<br /> qu'Allégre, qui se nourrit à tous les rateliers, qui a fait la cour à Sarkozy pour devenir ministre, n'est pas un homme isolé. Il veut seulement s'en donner l'allure, il n'y a qu'à le voir à la<br /> télé, jouer à l'outragé ou à l'incompris. c'est un plan média bien efficace et je crois que ses livres se vendent bien.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> 1)<br /> La climatologie n’existe pas en tant que science à part entière, sauf peut-être pour les fonctionnaires scientistes du GIEC. Elle n’est, et ne peut être, que la discipline de convergence d’une<br /> foule d’autres disciplines dont la géophysique n’est pas la moindre. On peut d’ailleurs se demander si la matière immense de ces apports scientifiques pourrait être digérée par des modèles tels que<br /> ceux qu’utilise le GIEC.<br /> Laissons donc à la « science » économique le triste privilège de ne considérer comme vrai que ce qui est mathématiquement modélisable. Il n’est de science que d’observations, ce qu’ont tendance à<br /> oublier aussi certains apôtres du GIEC.<br /> <br /> 2)<br /> Les « spécialistes du réchauffement » ne sont que les spécialistes étroits de leur étroite conception du réchauffement, puisqu’il est très clairement énoncé dans les statuts du GIEC que l’objet de<br /> leur étude est le réchauffement d’origine anthropique à l’exclusion de tout autre.<br /> Exit donc les immenses travaux par exemple d’un Henrik Svensmark sur les champs magnétiques galactiques qui ouvre le champ a une théorie globale des climats de l’univers<br /> (http://www.mystere-tv.com/le-secret-des-nuages-v790.html)<br /> L’organisation du GIEC, elle, est typiquement pyramidale, depuis une base d’authentiques scientifiques, en remontant vers un sommet purement politique et dont le parti pris purement politique des<br /> conclusions a fini par heurter même des personnes –comme Richard Lindzen- qui pense que la piste des gaz à effet de serre mérite d’être explorée à fond.<br /> En tout cas, ce n’est pas avec une telle organisation que des travaux comme ceux de Svensmark risquent de filtrer (voir ce qui en est dit dans le film).<br /> <br /> 3)<br /> Quoique climato sceptique convaincu, je me méfie de Claude Allègre, d’abord de par ses origines politiques, et parce que je trouve qu’il a trop tendance à tirer la couverture sur son gros bide. Ce<br /> genre de personnage rentre dedans est bien sûr utile à toute cause, mais j’attends de voir s’il aura la même prudence avec la présumée « acidification des océans », son domaine, qu’avec le<br /> réchauffement anthropique.<br /> Vieille d’à peine une décennie, cette alerte fait déjà l’objet de formules catégoriques bien connu du genre « jamais les océans n’ont été aussi acides ». Sous entendu ne vous baignez plus, c’est de<br /> l’acide sulfurique (les affiches chargées d’émotions signées Greenpeace ou autres officines à la traçabilité douteuse ne vont pas tarder à arriver). Grotesque !<br /> <br /> 4)<br /> Je ne lancerai pas une polémique polluante sur le thème du réchauffement chez Patrick et je ne répondrai pas aux arguties d’usage sur ce thème. D’autres sites (Pensée unique, Skyfall, Climat<br /> sceptique, Réchauffement médiatique, Terre du futur, etc..) l’ont fait et le font encore, avec le recours de commentateurs brillants et qui savent de quoi ils parlent. Que Pierre continue donc de<br /> se mesurer à eux si cela lui chante, et pour le plus grand bonheur des amateurs assidus dans mon genre.<br /> <br /> Merci en tout cas aux piliers Simplet, Alcide, Sclavus, à qui je proclame chaleureusement :<br /> <br /> Allez les verres ! (Et encore une que le GIEC n’aura pas !)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Et puis Allègre m’a l’air d’un honnête homme ; mû par ses propres convictions et pas par le chèque qu’une quelconque multinationale de crime dépose quelque part sur un compte.<br /> Harroun Tazief qu’était également un homme honête et un scientifique sérieux dénonçais déjà dans les années 80 leur charabia sur le réchauffement climatique.<br /> Et il m’a fait découvrir un scientifique géniale (Miloutine Milankovich - dont j’ai lu quelques livres par la suite) qui dans les années 30 avait effectué les calculs des mouvement planétaires avec<br /> une précision époustouflante, expliquant que les ères de glaciations, de réchauffements et ainsi de suite sont surtout déterminées par lesdits mvts et que l'activité humaine reste somme toute<br /> marginale.<br /> Ceci, bien évidemment n’invite pas à l'irresponsabilité et au gaspillage mais remet les point sur les i. Les travaux de Milankovich ont étaient vérifiées et confirmés par les travaux d’un grand<br /> climatologue allemand (Vegenner - mort au pole nord lors de sa dernière expédition - années 30 également)<br /> Ce qu’est curieux c’est que les mêmes porcs qui sont en train de faire de la planète une porcherie (capitalisme financier anglo-saxon et l’hyper puissance étasunienne) ourdissent ces campagnes<br /> hystérique sur le co2 etc.<br /> Dans les années 80 c’étaient les CFC les grands diables - les grands bouffeurs de la couche d’ozone.<br /> Bref qqs détails dans leur tactique changent mais la stratégie est la même: Attelage de l’ensemble des peuples de la planète à la carriole du grand gouvernement mondial.<br /> et le grand tralala sur le réchauffement climatique est une occasion en or pour tester le degré d’abrutissement des masses.<br /> Pour conclure: Allègre est sans doute un honnête homme (car je ne doute nullement de sa carrure de scientifique) vu le genre de lopettes, sophistes et foutriquets qu’il s’est mis à dos.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Doit-on faire confiance aux spécialistes du GIEC qui ont truqué les statistiques et transformé une science en dogme ?<br /> Doit-on faire confiance à une bande de types payés par les instances de l'ONU pour démontrer la nécessité de la taxe carbone et de la bourse de carbone principalement gérés par Goldman Sachs ?<br /> Doit-on accepter en bêlant que le CO2 provoque réchauffement lequel CO2 est produit exclusivement par les hommes (depuis la révolution industrielle s'entend...) ?<br /> Non , Il y a des scientifiques malhonnêtes comme il y a des femmes frivoles.<br /> Et si les deux populations nous coûtent très cher, il est beaucoup plus agréable de dépenser son argent avec la fréquentation des secondes.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Simplet: "Ah bon, quelles sont les sciences applicables au réchauffement du climat?..."<br /> <br /> La climatologie. Allègre n'est pas climatologue, je crois, mais géophysicein ou géochimiste et donc plus spécialiste de la terre que de l'atmosphère.<br /> <br /> "Pourquoi qualifiez vous ces scientifiques de sérieux?"<br /> <br /> Parce qu'ils travaillent sur le supposé réchauffement depuis de nombreuses années et ne font que ça.<br /> <br /> Pour acheter une voiture, faites-vous plus confiance aux recommandations unanimes de la grande majorité des garagistes de votre ville ou aux conseils de votre concierge, même si celui-ci a une<br /> grande gueule ?<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @peak oil.<br /> <br /> "Comment extraire du charbon ou du fer sans pétrole."<br /> <br /> Je n'ai que quelques notions historiques et je vous demande pardon, mais je croyais sincèrement que notre continent exploitait des mines de fer et de charbon avant l'importation massive de<br /> pétrole.<br /> @Yann<br /> Votre remarque très importante quant à l'organisation de l'économie mondiale est primordiale et essentielle.<br /> C'est en effet cette désorganisation de notamment les échanges mondiaux qui nous ont mis dans une telle situation. Ce chaos ne profite qu'aux investisseurs sauvages pour "returns" très rapides à<br /> deux chiffres. Le contraire, c'est à dire de l'organisation, s'appelle aussi de la réglementation. Thèse défendu par Allais et avec lequel on ne peut qu'être d'accord.<br /> Vraiment peu comprennent cet aspect de la mondialisation destructrice. Merci de l'avoir souligné.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Pierre,<br /> Allègre est un géo-physicien et n'est pas un spécialiste du réchauffement du planétaire. Ah bon, quelles sont les sciences applicables au réchauffement du climat?...<br /> En quoi les arguments du mamouth sont-ils moins crédibles que ceux des scientifiques sérieux?<br /> Pourquoi qualifiez vous ces scientifiques de sérieux?<br /> Donc de plus en plus de scientifiques sont ridicules car ils alimentent les arguments défendus par Allègre?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> @ "à yann" Je suis d'accord avec vous, la croissance démographique que nous avons connue au XXème siècle est corrélée à la croissance de l'offre en pétrole. Cela me semble évident.<br /> <br /> @tous<br /> <br /> La révolution verte qui a permis une multiplication par 3 des rendements agricoles ne doit pas être étrangère au baby boom des trente glorieuses même si il est évident que l'hygiène et les progrès<br /> médicaux ont contribué l'explosion démographique. Cela dit je les place au second plan car il y a eu des progrès dans ces domaines grâce au pétrole.<br /> <br /> A propos de l'argument selon lequel les pays gros consommateurs ont une démographie stable alors que les pays sous-développés explosent, je tiens à souligner que les pays développés qui ont eu<br /> accès à une énergie bon marché ont inondé le monde avec des denrées à bas coût ce qui a déstructuré les production locales des pays sous-développés et ce qui a ensuite déstructurés les structures<br /> sociales de ces sociétés (la notion de famille se désagrège et la notion de responsabilité qui va avec). Supprimez l’offre des denrées à bas coût sur les marchés mondiaux et supprimés l’aide<br /> internationale et les conséquences seront désastreuses. Les premiers pays a avoir souffert des émeutes de la faim (corrélée au l’inflation pétrolière) sont des pays sous-développés ou en voie de<br /> développement très dépendants de l’offre alimentaire des marchés internationaux, offre que le pétrole a démultipliée. Ils sont beaucoup a être aussi dépendant de l’aide internationale. Ce qui est<br /> tragique c’est que dans un monde post-peak-oil, l'aide alimentaire risque de s'effondrer confrontant des peuples entier à la dure réalité de devoir vivre de ce qui est à leur disposition. Je trouve<br /> catastrophique que la majorité ne voit pas que la décroissance pétrolière sera d'abord synonyme de famine énergétique et de décroissance économique avant d’être synonyme de famine tout court.<br /> <br /> Concernant les énergies renouvelables (dans lesquelles il faut investir massivement en les diversifiant), il faut prendre conscience du problème d’ordre de grandeur, à savoir le renouvelable ne<br /> pourra qu’adoucir le chute mais ne compensera pas à court moyen terme la manne pétrolière. Ensuite il faut faire la part des choses entre énergies renouvelables pures (biomasse) et les<br /> renouvelables issues du pétrole (éolienne, PV, bioéthanol produit à l’aide de la mécanisation). Si la décroissance pétrolière devait s’accélérer (pour raison géopolitique ou autre) il faudrait être<br /> capable de produire de l’énergie sans faire appel de tout de ce qui est justement produit par le pétrole, à savoir presque tout. Comment on extrait, on forge et on transporte du fer sans pétrole ?<br /> Comment on extrait du charbon sans pétrole ? Cette vision de pénurie est un peu extrême mais il faut comprendre que notre système est fait d’une myriade d’entrelacements dont le pétrole bon marché<br /> est le liant. Et cela implique que son maque peut avoir des répercussion en cascades que nous sommes incapables de sonder.<br /> <br /> <br />
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