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Le syndrome de Marie-Antoinette...

14 Mars 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

La Rumeur court que le peuple demandant du pain, la reine aurait répliqué, "ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche".

Aujourd'hui, c'est l'union européenne qui est entrée dans la phase de détestation viscérale, et elle ne répond que par l'excommunication : "c'est nous, où la guerre". En réalité, il n'y a, je l'ai souvent dit, que peu de chances qu'il y ait des guerres en Europe.
Mais il y aura des guerres civiles. Il n'y a aucun doute.

On acheté les contre-pouvoirs, certains syndicats sont d'origine Kollabos, d'autres se sont laissés acheter, les quelques protestataires ont vu changer le mode de scrutin pour qu'ils soient en minorité.


Quand au problème des usines de pneus, c'est un faux problème. Les patrons ont choisi, entre un site où ils se sont déculottés, appelant d'autres déculottages, et celui où ils ne se sont pas déculottés.

Ils veulent des serfs, dans un cas, et dans l'autre ils ont des hommes fiers et libres, ça les défrise. Alors, on vide le carnet de commande, qu'on refile aux biens sages, ce qui permet de dire "flexibilité, ça marche". Alors que la seule chose qui marche, c'est le siphonnage de la production par un site, et quand le marché recommencera sa baisse, le site provisoirement épargné se verra enjoint de réduire sa production, et ses effectifs.

Parce qu'en réalité, quand une usine fonctionne déjà 7 jours/7 et 24 heures/24, il n'y a pas de gros gains à attendre d'une quelconque "réorganisation".

 

"Quant à l’élection italienne, elle a fait ressortir pendant la campagne certaines positions excessivement hostiles à l’Allemagne ".

 

Il fait dien dire que l'Allemagne est EXCESSIVEMENT CONNE dans son approche monétariste, et que la dictature, on y est déjà, comme de 1930 à 1933. En 1869, des ouvriers de la région stéphanoise, malgré la fusillade du brûlé, faisaient circuler une pétition, disant qu'entre le "patron républicain et le monarque social, ils préféraient encore celui-ci".

 

La seconde guerre mondiale est loin désormais, et grâce à la culture névrotique de l'holocauste et la désinformation, elle n'est plus enseignée, et parler du quotidien des européens de cette époque, c'est, pour beaucoup de gens, leur parler de choses totalement inconnues, quasiment des chroniques martiennes. Et que pour "résister", chose présentée comme "normale", et "naturelle", il fallait être doté de couilles d'acier...

 

Même le parlement européen trouve que la coupe est pleine.

On remplissait les poches de ses membres, en leur disant "signez ici", et v'la t'y pas qu'ils rejettent le budget que leur avaient concocté les excellences et prennent leur rôle au sérieux, pour la première fois depuis bien des années, et devient paradoxalement, lui le soviet, un refuge de la démocratie, en rappelant à l'exécutif, que c'est lui qui doit voter le budget...

 

Pour peu qu'ils se rappellent, finalement, que même une sinécure doit être justifiée, et qu'ils faut qu'ils remplissent leurs rôles et ne soient pas qu'une chambre d'enregistrement chargé de briser menu les couilles du populo, en s'occupant de la définition du chocolat ou de la taille des noix, ils se pourraient qu'ils retrouvent la foi...

 

Enfin, qu'ils se souviennent qu'ils ont un rôle, et que même, ils peuvent jouer à massacrer les gouvernants, comme sous les III° et IV° république française, et la première république italienne...

 

Il y a même mieux, même DCB vient d'avoir une crise d'intelligence, sans doute la première depuis 1968.

Même lui vient de s'apercevoir et de dire que l'UE n'était pas démocratique...

 

Quand au budget débloqué pour vanter l'UE sur les médias alternatifs, on voit que la vieille méthode qui perd infailliblement est de nouveau d'actualité.

On a couvert d'argent la presse écrite, le résultat est qu'elle n'en finit pas d'en crever...

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Vendredi 15 mars 2013 :<br /> <br /> Espagne : nouveau record de la dette publique à 84,1% du PIB à la fin 2012.<br /> <br /> La dette publique de l'Espagne a fortement progressé au cours du dernier trimestre 2012, pour atteindre un nouveau record historique, à 84,1% du PIB, en raison d'une hausse tant au niveau de<br /> l'administration centrale qu'au niveau des 17 régions autonomes, a annoncé vendredi la Banque d'Espagne.<br /> <br /> Dette publique de l'Espagne :<br /> 2007 : dette publique de 36,3 % du PIB.<br /> 2008 : dette publique de 40,2 % du PIB.<br /> 2009 : dette publique de 53,9 % du PIB.<br /> 2010 : dette publique de 61,5 % du PIB.<br /> 2011 : dette publique de 69,3 % du PIB.<br /> 2012 : dette publique de 84,1 % du PIB.<br /> <br /> http://www.google.com/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=gd_pc_gdp&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:es&idim=country_group:non-eu&ifdim=country_group&hl=fr&dl=fr&ind=false
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