Le vrai score du FN...
A une époque, on n'aurait lu que sur les blogs les vrais scores des élections. Aujourd'hui, même la presse s'y met.
On peut donc le décortiquer.
Tout d'abord, c'est l'implosion généralisée...
- PS 25 % (divers gauches 5 % en sus),
- UMP 17.10 %,
- Divers droites 14.80 %,
- FN 15.20 %,
- Front de gauche 9 %,
- europe écologie 8.30 %.
Le PS, malgré les apparences, dégringole, perdant un million de voix, l'UMP est en crise, et il est désormais visible que sa création n'a servi à rien. Il existe un bloc ex-rpr et un bloc centriste, l'extrême gauche, elle, dans sa composante bourgeoise (EE), ou plus populaire occupe la place laissé par le PCF jadis.
Il reste que la quasi totalité des partis acceptent volontiers le mondialisme, à l'exception du FN. Ils y mettent des ingrédients différents, mais tous pensent que c'est "une bonne idée".
Il reste que le score médiocre du PS, dopé par 10 ans d'opposition, interpelle.
Faire 11 % des inscrits, perdre un million de voix en 3 ans, c'est plus l'échec des autres que son succès propre.
Il faut dire que le pouvoir est totalement hors circuit. L'UMP ne rallie pas 7 % des inscrits, on peut dire qu'il est en phase d'elstinisation.
UMP + divers droite + majorité présidentielle font 2 800 000 voix, contre 5 400 000 il y a trois ans.
les socialistes ont ralliés 2 200 000 bulletins, contre presque 3 600 000 il y a trois ans, les communistes ont 700 000 suffrages contre 1 200 000, seul l'écologie politique s'en tire, partant de 560 000 pour arriver à 720 000, soit un clapotis, plus qu'une poussée, surtout avec un accident nucléaire dans les voiles...
On peut en conclure : la majorité présidentielle s'effondre, l'opposition officielle régresse fortement, le FN perce, passant de 650 000 voix, à plus du double (1 325 000). Il est clair
que l'offre "officielle" et "présentable", en matière politique ne suffit plus. UMP et PS, c'est en matière
politique et pour reprendre la formule de 1969 "bonnet blanc et blanc bonnet".
Sur les résultats ou le front national avait des candidats, c'est plus net encore. Présent seulement dans 1400 cantons sur 2026, il est, dans ces cantons, en deuxième position. Moins présent qu'en 2004, le parti n'a pu humilié l'UMP en le faisant passer en troisième position.
Par rapport aux résultats de 2004 ( 1 490 000 votants), les 1 325 000 sont un succès relatif, à mettre en balance avec les 400 candidats de moins...
En gros : les candidats officiels s'écroulent ou reculent, le FN se maintient, les écologistes gonflent un peu, et pour contrarier la percée de MLP, on fait une loi sur les sondages...
On peut suggérer aux partis officiels de se réunir, par exemple en Guyane, et d'y organiser un suicide collectif, seul moyen de contrecarrer la poussée frontiste...