Les comploteurs...
Il y a quelques années, la firme où je travaillais avait eu des bisbilles importantes. Elle pratiquait ce que les firmes font toutes : l'entente sur les prix.
Là, le problème survenait quand la maison mère (US) d'un concurrent avait donné pour consigne de vendre le plus possible, même avec une marge zéro, elle même gagnant énormément sur la matière première (pâte à papier).
Dans la lutte des classes, ce qui différencie les classes populaires, c'est que leurs cartels sont faciles à voir et à interdire.
Les cartels qui lui sont hostiles sont bien plus ardus à dépister. En effet, qui empêche une bouffe d'affaire, qui fixe les prix ? Rien.
Jusqu'à ce qu'une crise emporte le cartel précédemment défini. Mais la crise dure peu, le cartel se reconstituera après une brève guerre.
C'est quasiment une manière d'agir issue du "parrain".
Ce mécanisme économique est courant. La meilleure preuve en est la remarque "c'est les prix". Qui les fixe ?
Le mot de complotiste (celui qui croit au complot) est fait pour dévaluer un point de vue, on peut le remplacer, au choix, par raciste, populiste, islamiste, communiste, frontiste.
Le comploteur agit en réseau. L'énarque est un comploteur. Mais il ne supporte pas les complots d'en bas. Le complot est réservé à des gens d'en haut.
Martine Aubry condamnait il y a une dizaine d'année la manière d'opérer les recherches d'emplois pour les ouvriers du plastique de Sainte Sigolène.
Ils cherchaient du travail par connaissance, et en appliquant souvent les principes de réciprocité paysannes des services rendus/donnés avec les siècles. La plasturgie est un travail dur, mais, la recherche du travail faisait appel à cet connaissance intime des lignées, des hommes, où les refus sont inacceptables et même dangereux pour qui rompt le cercle.
Inutile que le dernier venu sur le marché de l'emploi ne vient qu'après.
C'était inacceptable pour M. Aubry. Ils agissaient comme des énarques, par connaissances et par services réciproques.
Le premier à avoir dénoncé ce qui se tramait, c'est Jefferson, alors ambassadeur à Paris et futur président.
Après avoir connu le texte de la constitution US, il annonça la guerre civile et les lobbys.
Car, qu'est ce qu'un lobby, sinon un complot ? Le complot est souvent basique, et je l'ai souvent dénoncé amplement : vous faire consommer le maximum d'électricité, d'essence, etc...
Votre intérêt, qui rentre peu en ligne de compte, c'est au contraire d'en consommer le moins possible. Et le complot a réussi amplement, quand un équipement est vécu comme "indispensable", comme la clim aux USA.
Le complexe militaro-industriel US a besoin d'ennemi. Sans ennemi, la guerre, donc le budget militaire et les dépenses militaires d'équipements et de rémunérations ne se justifient pas. Il faut qu'il y ait un ennemi, au besoin en le créant.
Le lobby des soins de santé existe aux USA. Deux fois plus de dépenses qu'en France, pour un résultat beaucoup plus médiocre. Mais, économiquement, c'est 8 % de pib en plus.
Le complot ne se manifeste pas contre le pouvoir, le complot cherche souvent à asservir le pouvoir, le phagocyter, le contrôler, comme avec la loi de 1973 sur le déficit public français.
Le pouvoir politique est le seul qui puisse renvoyer les comploteurs dans leur antre, sans jamais les supprimer définitivement.
Qu'est ce qui rend Dexter sympathique ? Il agit selon un code absolu. Il applique le code, sans chercher à tricher. Il tue celui qui a tué.
Le complotiste cherche le plus souvent, non pas à passer en force la règle, mais à la diluer, à l'abolir, à la dissoudre, à le contourner dans un vacuum où seul règne la loi du plus fort, qui se retrouve être lui.
Le complot est de toutes les époques et inhérent à l'homme. Entre la poignée de compagnons de Lénine et les Bildeberg, pas de différence fondamentale.
La seule et principale, c'est que les uns viennent d'en bas, les autres d'en haut et recherchent un pouvoir éternel ou de longue durée, voir l'hérédité des charges.
Les prêtres catholiques ne se marient pas. Ce n'est pas une règle absolue, ni sacrée dans l'histoire. Le seul but de la mesure était d'empêcher l'hérédité des charges.
On parla de "révolution royale" dans la période 1770-1774. Louis XV après avoir raconté la révolution française à son cousin ébahi (le roi d'Espagne), tenta de remédier aux choses.
En 4 ans, il terrassa la société féodale. Il mourut haï par les importants et dans l'indifférence du peuple. Il n'avait pas su créer des relais dans l'opinion.
Partout, il y a des lois, et des règles, et ce que l'on fait. C'est notablement différend. Le puissant a beaucoup plus de faculté de s'affranchir des règles ou de les faire changer que le vulgaire pékin, et même qu'une bonne partie du peuple.
Dassault peut se faire le chantre du libéralisme économique, il ne vit que de commandes publiques.
Le pouvoir est en lutte éternel ou en coopération avec les importants. Quand il acquiése trop à leurs intérêts et qu'il ne les combat pas, en général ses jours sont comptés.
La "ligue de biens public" ne représentait qu'une coalition d'intérêts particuliers. Le temps de la folie de Charles VI représentait pour lui, le "bon vieux temps".
Bien entendu, si les comploteurs existent, il ne faut pas, non plus, les surestimer. Louis XI savait fort bien que la ligue de bien public était la plus belle collection de cerveaux cassés qui puisse exister. D'ailleurs, il se hâta d'acheter les rares personnes valables.
Il existe aussi la réaction de classe. Ceux qui veulent assurer leur pouvoir sur la longue durée. C'est tout aussi croquignol.
Ils y arrivent la plupart du temps, mais ils finissent aussi comme les fermiers généraux, décapités d'une botte en 1794 (c'était, selon Braudel, une seule famille, il était donc logique de ne pas les séparer).
Quand au 11 septembre, il existe, parait il, une version officielle. Hors, dans le cas du meurtre de 3000 personnes, la seule version officielle qui existe, c'est la version judiciaire. Il n'y a même pas eu d'enquête, ni de poursuites.
On peut en conclure qu'il n'existe pas de version officielle et se poser la question de savoir pourquoi cette carence de recherche ?
Quand le pouvoir ne respecte pas les règles de procédures, c'est qu'effectivement, il y a complot.
Pour la patate OGM récemment autorisée en Europe, il n'y a pas eu, non plus, de respect de la procédure. On savait sans doute que celle-ci ne donnerait pas, non plus, les résultats adéquats.
Le complot vise donc à donner à des familles, groupes d'hommes, firmes, des pouvoirs de longues durées, dans un cadre juridique qui ne les permet pas.
Ce n'est pas franchement nouveau dans l'histoire, mais cette mécanique se heurte d'abord à des extériorités (Russie, Chine), qui ont, eux-mêmes, leur propre rêve de puissance.
Le 11 septembre, globalement a échoué. La puissance militaire US a atteint un degré d'usure dantesque, les pays qui devaient être contrôlés, visiblement échappent à cette mainmise, et les versions officielles dans beaucoup de domaines, n'intéressent que certains salons et les médias-pravda.
Mieux, la tentative d'asservissement de longue durée des masses occidentales semble aussi faire, long feu.
Ce sont les mécanismes d'asservissements qui eux-mêmes créent les conditions de la révolte : servage bancaire et délocalisations.
Aucun système ne peut reposer que sur la contrainte, comme l'Union Européenne, mais doit reposer aussi sur une adhésion le plus large possible.
Quand une mécanique repose sur quelques têtes seulement, il vient toujours un homme ambitieux, connaissant bien les rouages, qui sait dans lesquels le traitement au pic à glace est recommandé...
Là, le problème survenait quand la maison mère (US) d'un concurrent avait donné pour consigne de vendre le plus possible, même avec une marge zéro, elle même gagnant énormément sur la matière première (pâte à papier).
Dans la lutte des classes, ce qui différencie les classes populaires, c'est que leurs cartels sont faciles à voir et à interdire.
Les cartels qui lui sont hostiles sont bien plus ardus à dépister. En effet, qui empêche une bouffe d'affaire, qui fixe les prix ? Rien.
Jusqu'à ce qu'une crise emporte le cartel précédemment défini. Mais la crise dure peu, le cartel se reconstituera après une brève guerre.
C'est quasiment une manière d'agir issue du "parrain".
Ce mécanisme économique est courant. La meilleure preuve en est la remarque "c'est les prix". Qui les fixe ?
Le mot de complotiste (celui qui croit au complot) est fait pour dévaluer un point de vue, on peut le remplacer, au choix, par raciste, populiste, islamiste, communiste, frontiste.
Le comploteur agit en réseau. L'énarque est un comploteur. Mais il ne supporte pas les complots d'en bas. Le complot est réservé à des gens d'en haut.
Martine Aubry condamnait il y a une dizaine d'année la manière d'opérer les recherches d'emplois pour les ouvriers du plastique de Sainte Sigolène.
Ils cherchaient du travail par connaissance, et en appliquant souvent les principes de réciprocité paysannes des services rendus/donnés avec les siècles. La plasturgie est un travail dur, mais, la recherche du travail faisait appel à cet connaissance intime des lignées, des hommes, où les refus sont inacceptables et même dangereux pour qui rompt le cercle.
Inutile que le dernier venu sur le marché de l'emploi ne vient qu'après.
C'était inacceptable pour M. Aubry. Ils agissaient comme des énarques, par connaissances et par services réciproques.
Le premier à avoir dénoncé ce qui se tramait, c'est Jefferson, alors ambassadeur à Paris et futur président.
Après avoir connu le texte de la constitution US, il annonça la guerre civile et les lobbys.
Car, qu'est ce qu'un lobby, sinon un complot ? Le complot est souvent basique, et je l'ai souvent dénoncé amplement : vous faire consommer le maximum d'électricité, d'essence, etc...
Votre intérêt, qui rentre peu en ligne de compte, c'est au contraire d'en consommer le moins possible. Et le complot a réussi amplement, quand un équipement est vécu comme "indispensable", comme la clim aux USA.
Le complexe militaro-industriel US a besoin d'ennemi. Sans ennemi, la guerre, donc le budget militaire et les dépenses militaires d'équipements et de rémunérations ne se justifient pas. Il faut qu'il y ait un ennemi, au besoin en le créant.
Le lobby des soins de santé existe aux USA. Deux fois plus de dépenses qu'en France, pour un résultat beaucoup plus médiocre. Mais, économiquement, c'est 8 % de pib en plus.
Le complot ne se manifeste pas contre le pouvoir, le complot cherche souvent à asservir le pouvoir, le phagocyter, le contrôler, comme avec la loi de 1973 sur le déficit public français.
Le pouvoir politique est le seul qui puisse renvoyer les comploteurs dans leur antre, sans jamais les supprimer définitivement.
Qu'est ce qui rend Dexter sympathique ? Il agit selon un code absolu. Il applique le code, sans chercher à tricher. Il tue celui qui a tué.
Le complotiste cherche le plus souvent, non pas à passer en force la règle, mais à la diluer, à l'abolir, à la dissoudre, à le contourner dans un vacuum où seul règne la loi du plus fort, qui se retrouve être lui.
Le complot est de toutes les époques et inhérent à l'homme. Entre la poignée de compagnons de Lénine et les Bildeberg, pas de différence fondamentale.
La seule et principale, c'est que les uns viennent d'en bas, les autres d'en haut et recherchent un pouvoir éternel ou de longue durée, voir l'hérédité des charges.
Les prêtres catholiques ne se marient pas. Ce n'est pas une règle absolue, ni sacrée dans l'histoire. Le seul but de la mesure était d'empêcher l'hérédité des charges.
On parla de "révolution royale" dans la période 1770-1774. Louis XV après avoir raconté la révolution française à son cousin ébahi (le roi d'Espagne), tenta de remédier aux choses.
En 4 ans, il terrassa la société féodale. Il mourut haï par les importants et dans l'indifférence du peuple. Il n'avait pas su créer des relais dans l'opinion.
Partout, il y a des lois, et des règles, et ce que l'on fait. C'est notablement différend. Le puissant a beaucoup plus de faculté de s'affranchir des règles ou de les faire changer que le vulgaire pékin, et même qu'une bonne partie du peuple.
Dassault peut se faire le chantre du libéralisme économique, il ne vit que de commandes publiques.
Le pouvoir est en lutte éternel ou en coopération avec les importants. Quand il acquiése trop à leurs intérêts et qu'il ne les combat pas, en général ses jours sont comptés.
La "ligue de biens public" ne représentait qu'une coalition d'intérêts particuliers. Le temps de la folie de Charles VI représentait pour lui, le "bon vieux temps".
Bien entendu, si les comploteurs existent, il ne faut pas, non plus, les surestimer. Louis XI savait fort bien que la ligue de bien public était la plus belle collection de cerveaux cassés qui puisse exister. D'ailleurs, il se hâta d'acheter les rares personnes valables.
Il existe aussi la réaction de classe. Ceux qui veulent assurer leur pouvoir sur la longue durée. C'est tout aussi croquignol.
Ils y arrivent la plupart du temps, mais ils finissent aussi comme les fermiers généraux, décapités d'une botte en 1794 (c'était, selon Braudel, une seule famille, il était donc logique de ne pas les séparer).
Quand au 11 septembre, il existe, parait il, une version officielle. Hors, dans le cas du meurtre de 3000 personnes, la seule version officielle qui existe, c'est la version judiciaire. Il n'y a même pas eu d'enquête, ni de poursuites.
On peut en conclure qu'il n'existe pas de version officielle et se poser la question de savoir pourquoi cette carence de recherche ?
Quand le pouvoir ne respecte pas les règles de procédures, c'est qu'effectivement, il y a complot.
Pour la patate OGM récemment autorisée en Europe, il n'y a pas eu, non plus, de respect de la procédure. On savait sans doute que celle-ci ne donnerait pas, non plus, les résultats adéquats.
Le complot vise donc à donner à des familles, groupes d'hommes, firmes, des pouvoirs de longues durées, dans un cadre juridique qui ne les permet pas.
Ce n'est pas franchement nouveau dans l'histoire, mais cette mécanique se heurte d'abord à des extériorités (Russie, Chine), qui ont, eux-mêmes, leur propre rêve de puissance.
Le 11 septembre, globalement a échoué. La puissance militaire US a atteint un degré d'usure dantesque, les pays qui devaient être contrôlés, visiblement échappent à cette mainmise, et les versions officielles dans beaucoup de domaines, n'intéressent que certains salons et les médias-pravda.
Mieux, la tentative d'asservissement de longue durée des masses occidentales semble aussi faire, long feu.
Ce sont les mécanismes d'asservissements qui eux-mêmes créent les conditions de la révolte : servage bancaire et délocalisations.
Aucun système ne peut reposer que sur la contrainte, comme l'Union Européenne, mais doit reposer aussi sur une adhésion le plus large possible.
Quand une mécanique repose sur quelques têtes seulement, il vient toujours un homme ambitieux, connaissant bien les rouages, qui sait dans lesquels le traitement au pic à glace est recommandé...
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
L
A
H
T
P
S
T