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Les délocalisateurs : de sales cons !

3 Juillet 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Une étude faite par Civitas, nous démontre ce que je vous chantais depuis longtemps : les délocalisateurs sont de sales cons obtus.

Voulant couper dans les frais, notamment de personnel, ils déchantent, "pass queuh" la Chine, c'est plus ce que c'était, c'est loin (tiens, ils s'en aperçoivent, c'est des putains de surdoués !), que le transport, ça toûte (là aussi, des surdoués), que la qualité, c'est pas ça, que la productivité, c'est pas ça, et que finalement, le coût du travail en occident s'amenuise par le dégraissage de la main d 'oeuvre, même si, à l'unité, elle est mieux payée, et bien des années après, ils s'aperçoivent que le coût de cette main d'oeuvre, dans les prix industriels, sont marginaux, soit 22 %.

Entre parenthèse, 20 ans avant, la proportion ne devaient pas dépasser ce stade là, mais on a fait mine de ne pas s'en apercevoir...

Et puis, avec une bonne dévaluation, on évite les effets désastreux, c'est à dire, vols et copies, et on a la production, sous la main...

Lumineux, non ? " Comme les conclusions de l'étude le soulignent, les "vieilles industries" ont des atours sur lesquels s'appuyer : proximité, qualité, stabilité."

Il suffisait d'y investir les mêmes sommes qu'en Chine, surtout, que, vue les interventions des collectivités publiques, fonciers et bâtis ne coûtent pas grand chose aux entrepreneurs dans nos pays...

 

En plus, investir dans un pays communiste, même repeint aux couleurs du capitalisme, c'est kitsch et proche de la maladie mentale, et le pays se paie, en plus, le luxe de se payer la plus grande crise du capitalisme actuelle, par l'immobilier, l'endettement, le surinvestissement...

 

La Chine, futur dragon devenu chaton ???

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B
Mercredi 4 juillet 2012 :<br /> <br /> 1- Italie :<br /> <br /> Le déficit public de l'Italie au premier trimestre 2012 a été de 8% du PIB, contre 7% un an plus tôt sur la même période, sous l'effet de la hausse des taux obligataires italiens et de la récession<br /> en cours depuis fin 2011, a indiqué mercredi l'Institut national des statistiques (Istat).<br /> <br /> Le tableau Istat montre aussi que les comptes publics italiens qui présentaient un excédent primaire (avant paiement du service de la dette) de 2,6% au dernier trimestre de 2011, sont en déficit<br /> primaire de 3% au premier trimestre de cette année. Au premier trimestre de 2011, l'Italie présentait déjà un déficit primaire de 2,7%.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/italie-deficit-public-en-hausse-a-8-du-pib-au-1er-trimestre-2012-30fd11b538346cd76eb006ec736681f8<br /> <br /> 2- Espagne :<br /> <br /> L'Espagne prépare une série de coupes budgétaires et de hausses d'impôts qui pourraient lui rapporter jusqu'à 30 milliards d'euros.<br /> <br /> « L'idée est de mettre en oeuvre des coupes d'une valeur de 3% du PIB », selon l'une des sources rapportée par Reuters. La valeur nominale du PIB espagnol étant de 1.000 milliards d'euros par an,<br /> les coupes devraient donc atteindre environ 30 milliards d'euros.<br /> <br /> Elles s'ajouteraient aux 48 milliards d'euros d'économies déjà visées par de précédents plans, sans qu'il soit certain que l'accumulation des mesures d'austérité rassure les marchés, quand la<br /> véritable inquiétude concerne le manque de croissance.<br /> <br /> 3- Chypre :<br /> <br /> Selon un quotidien de Nicosie, Chypre devrait réclamer 56 % de son PIB pour sauver son système financier. Pendant ce temps, la Troïka tente de négocier avec le gouvernement chypriote dans une<br /> ambiance tendue.<br /> <br /> Chypre pourrait finalement avoir besoin de 10 milliards d’euros pour recapitaliser son secteur bancaire. C’est ce que prétend le quotidien de l’île Phileleftherios, qui s’appuie sur un rapport<br /> préliminaire du FMI qu’il s’est procuré.<br /> <br /> Si ce chiffre est confirmé, il s’agirait d’un coup dur pour la petite république dont le PIB ne dépasse pas 18 milliards d’euros.
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K
Il y a aussi l'aspect saccage du corps ouvrier, afin de diminuer son pouvoir de negociation
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S
Une cerise sur le gâteau du patron du présent blog:<br /> Toutes les compagnies maritimes sont en pertes énormes.<br /> De la CMA-CMG qui a été déclassée par S & P à CCC, jusqu'à la China shipping, compagnie chinoise comme son nom l'indique.<br /> Hausse des taux de fret en avril (+50%), mai.<br /> Facturation aux nouveaux taux, écrasant les contrats anciens sans aucun respect de la parole donnée et signée.<br /> Naturellement après expédition et donc saisie possible des matières transportées si facture impayées.<br /> Piraterie quoi!<br /> Pénurie organisée du matériel (moins de conteneurs, moins de bateau).<br /> Diminution en juin.<br /> Rien n'y fait, le trafique est en baisse.<br /> Preuve de la bonne santé du commerce international.<br /> La "chute" approche.
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Y
Simplet a raison, et les rétro-commissions c'est pas que pour des frégates.
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S
Ce que beaucoup semblent oublier, c'est la fraude fiscale légale organisée dans ce contexte de délocalisation.<br /> Cela a permis de dégager des quantités de cash incroyables et de pouvoir les planquer à l'abri. Ceci étant une des raison de la crise financière actuelle.
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N
Là franchement je suis déçu par ce billet ...<br /> <br /> Comment ne pas voir les gigantesques perspectives offertes par le Viet-Nam, le Cambodge, le Bengladesh ...<br /> <br /> La Creuse, c'est quand même loin ("vachemement" loin), et en France on manque de main d'oeuvre (à peine trois milions de candidats pour les deux milles postes(*) à pôle emploi).<br /> <br /> * des postes oui, mais des CDI, au cas où vous ne l'auriez pas noté
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