Les Nullités.
On peut voir que la suppression de la taxe professionnelle a été votée par le sénat.
Preuve que la classe politique est totalement inconsciente des conséquences de ses actes.
D'abord, il faut rappeler la lagarderie du jour, avec la ministre qui refuse même une aumône forfaitaire de 250 euros pour les entreprises ayant plus de 500 000 euros de chiffre d'affaire.
Le tout aurait fait une cotisation minime de 60 millions au total à l'année.
Tout particulier contribuable assujetti à un impôt local paie plus.
Replaçons le aussi dans le cadre :
Quel est le prix du foncier pour le particulier ? Je vous laisse le soin de
répondre. Pour ma région, c'est entre 60 et 100 euros au M2, j'ai payé le mien 30 en 1999.
Un lotissement d'entreprise est à vendre sur ma commune. Le prix est de 1 euro le M2.
Autant dire, le prix est nul. Certains s'extasient devant la taille des zones commerciales en tout genre : rien d'étonnant, le terrain, c'est ce qui coûte le moins (aux entreprises) et le plus (aux particuliers). Si d'ailleurs le prix est tellement élevé pour le particulier, c'est pour le réserver aux entreprises.
La taxe professionnelle était un renvoi d'ascenseur.
La suppression de la taxe professionnelle va donc entraîner :
+ l'augmentation importante des impôts pesant sur les particuliers,
+ l'effondrement des dépenses d'investissements des collectivités locales,
+ le désintérêt des communes pour les entreprises : ce ne seront plus que des coûts, mieux, les particuliers siégeant dans les municipalités feront un renvoi d'ascenseurs : ils ne paient rien, on ne dépense rien pour eux non plus.
Le point, à mon avis, le plus important sera l'effondrement de l'investissement des collectivités locales. "Sommées" de "faire des Oéconomies" par le premier ministre, ces dernières risquent fort de l'entendre, et de reporter aux calendes grecques tout investissement d'infrastructures, pour se désendetter.
En effet, la dette des collectivités est faite pour investir (elles doivent être excédentaires ou équilibrées en fonctionnement). La dette n'est pas fixe, c'est une différence entre deux flux : le désendettement et les dettes nouvelles affectées à des travaux.
D'une manière générale, cette dette a une forte inertie, mais, prise à la gorge, les communes notamment pourraient retrouver les réflexes qu'elles avaient avant 1945 : elles ne faisaient absolument rien comme travaux.
Une baisse, ne serait ce que de moitié des travaux, entraînerait une crise majeure dans le BTP, une flambée du chômage et un coup de manivelle de la crise.
Preuve que le gouvernement et son premier, son "en dehors de leurs pompes".
Pas tant que les sénateurs, d'ailleurs, qui ont voté leur suicide politique.
En une génération, les impôts locaux n'auront pas baissé d'un iota, mais été transférés des entreprises sur les particuliers.
D'une manière générale, certains sont intouchables : je me rappelle l'époque où les voies d'accès à la Suisse étaient embouteillés de gens allant planquer leur oseille.
Avec la libéralisation des mouvements de capitaux, on leur a évité de se fatiguer (et de se faire coincer par les gabelous).
De même, après X vagues de régularisations, on apprend que l'on pense sanctionner les entreprises employant des clandestins.
C'est par là qu'on aurait du commencer, ils sont dans l'illégalité. Nul n'est censé ignorer la loi.
De plus, il est vicieux d'en être récompensé.
En ce qui concerne les impôts locaux et leurs évolutions, ils tendent, comme le paquet fiscal l'a fait, à faire glisser la charge, non sur les classes moyennes, mais sur les classes populaires.
Retour à 1788.
Louis XVI se préoccupait de savoir comment aller vivre clergé et noblesse après la nuit du 4 août. Mais il ne se posa jamais la question pour les 98 % restants de la population.
Comme pour Fillon, on peut noter sa rigidité sur bien des points, comme la rigidité présidentielle, en même temps que leur perte d'habileté.
Preuve que la classe politique est totalement inconsciente des conséquences de ses actes.
D'abord, il faut rappeler la lagarderie du jour, avec la ministre qui refuse même une aumône forfaitaire de 250 euros pour les entreprises ayant plus de 500 000 euros de chiffre d'affaire.
Le tout aurait fait une cotisation minime de 60 millions au total à l'année.
Tout particulier contribuable assujetti à un impôt local paie plus.
Replaçons le aussi dans le cadre :

Un lotissement d'entreprise est à vendre sur ma commune. Le prix est de 1 euro le M2.
Autant dire, le prix est nul. Certains s'extasient devant la taille des zones commerciales en tout genre : rien d'étonnant, le terrain, c'est ce qui coûte le moins (aux entreprises) et le plus (aux particuliers). Si d'ailleurs le prix est tellement élevé pour le particulier, c'est pour le réserver aux entreprises.
La taxe professionnelle était un renvoi d'ascenseur.
La suppression de la taxe professionnelle va donc entraîner :
+ l'augmentation importante des impôts pesant sur les particuliers,
+ l'effondrement des dépenses d'investissements des collectivités locales,
+ le désintérêt des communes pour les entreprises : ce ne seront plus que des coûts, mieux, les particuliers siégeant dans les municipalités feront un renvoi d'ascenseurs : ils ne paient rien, on ne dépense rien pour eux non plus.
Le point, à mon avis, le plus important sera l'effondrement de l'investissement des collectivités locales. "Sommées" de "faire des Oéconomies" par le premier ministre, ces dernières risquent fort de l'entendre, et de reporter aux calendes grecques tout investissement d'infrastructures, pour se désendetter.
En effet, la dette des collectivités est faite pour investir (elles doivent être excédentaires ou équilibrées en fonctionnement). La dette n'est pas fixe, c'est une différence entre deux flux : le désendettement et les dettes nouvelles affectées à des travaux.
D'une manière générale, cette dette a une forte inertie, mais, prise à la gorge, les communes notamment pourraient retrouver les réflexes qu'elles avaient avant 1945 : elles ne faisaient absolument rien comme travaux.
Une baisse, ne serait ce que de moitié des travaux, entraînerait une crise majeure dans le BTP, une flambée du chômage et un coup de manivelle de la crise.
Preuve que le gouvernement et son premier, son "en dehors de leurs pompes".
Pas tant que les sénateurs, d'ailleurs, qui ont voté leur suicide politique.
En une génération, les impôts locaux n'auront pas baissé d'un iota, mais été transférés des entreprises sur les particuliers.
D'une manière générale, certains sont intouchables : je me rappelle l'époque où les voies d'accès à la Suisse étaient embouteillés de gens allant planquer leur oseille.
Avec la libéralisation des mouvements de capitaux, on leur a évité de se fatiguer (et de se faire coincer par les gabelous).
De même, après X vagues de régularisations, on apprend que l'on pense sanctionner les entreprises employant des clandestins.
C'est par là qu'on aurait du commencer, ils sont dans l'illégalité. Nul n'est censé ignorer la loi.
De plus, il est vicieux d'en être récompensé.
En ce qui concerne les impôts locaux et leurs évolutions, ils tendent, comme le paquet fiscal l'a fait, à faire glisser la charge, non sur les classes moyennes, mais sur les classes populaires.
Retour à 1788.
Louis XVI se préoccupait de savoir comment aller vivre clergé et noblesse après la nuit du 4 août. Mais il ne se posa jamais la question pour les 98 % restants de la population.
Comme pour Fillon, on peut noter sa rigidité sur bien des points, comme la rigidité présidentielle, en même temps que leur perte d'habileté.
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