Marché immobilier aux USA...
29 Décembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND
Il est désormais plus rentable d'abandonner son home à la banque et de louer.
Le WSJ prend l'exemple d'une famille qui remboursait 3700 $, qui a pu renégocier son prêt à 3300, puis a préféré partir en location pour 2195 $ ( plus grand et mieux).
Heureux coup ? Pas seulement. Le marché, de la location comme de l'accession, est saturé. Les prix à certains endroits ont baissés de moitié, et il n'est pas du tout intéressant de continuer le remboursement pour un bien dévalué.
La date du krach final repose sur l'amour propre et sur l'ostracisme.
ce sont les seuls éléments qui peuvent l'empêcher, et le problème, c'est qu'ils sont de peu de poids réel.
L'ostracisme qui peut peser sur les banqueroutiers là-bas est emblématique finalement.
C'est le contraire du rêve américain, il faut mener gros train, pour paraître, avoir une grosse voiture, une grosse maison, des tas de choses inutiles.
Mais si l'on y est encore largement hostile (à 80 %), tant qu'on peut payer, entre la position morale et l'intérêt, la position morale a peu de chance de perdurer.
La crise sociale est trop forte pour qu'une importante minorité d'emprunteurs ne fasse pas faillite.
Et finalement, la seule chose qu'attendent les ostraciseurs, c'est que quelqu'un montre l'exemple, pour faire de même.
D'autant que la possibilité d'abandonner le bien à la banque est aussi très morale. Elle devait éviter qu'elles financent n'importe quoi en se disant que de toute façon, ils paieront.
Désormais, vulgairement, pour les américains, devenir propriétaire, c'est devenu la prise de tête.
L'administration Bush avait durci le régime des faillites, pour contrarier une évolution défavorable depuis 30 ans. Mais il est clair que devant une avalanche de procédures et la crise, ce durcissement a été de nul effet.
Le WSJ prend l'exemple d'une famille qui remboursait 3700 $, qui a pu renégocier son prêt à 3300, puis a préféré partir en location pour 2195 $ ( plus grand et mieux).
Heureux coup ? Pas seulement. Le marché, de la location comme de l'accession, est saturé. Les prix à certains endroits ont baissés de moitié, et il n'est pas du tout intéressant de continuer le remboursement pour un bien dévalué.
La date du krach final repose sur l'amour propre et sur l'ostracisme.
ce sont les seuls éléments qui peuvent l'empêcher, et le problème, c'est qu'ils sont de peu de poids réel.
L'ostracisme qui peut peser sur les banqueroutiers là-bas est emblématique finalement.
C'est le contraire du rêve américain, il faut mener gros train, pour paraître, avoir une grosse voiture, une grosse maison, des tas de choses inutiles.
Mais si l'on y est encore largement hostile (à 80 %), tant qu'on peut payer, entre la position morale et l'intérêt, la position morale a peu de chance de perdurer.
La crise sociale est trop forte pour qu'une importante minorité d'emprunteurs ne fasse pas faillite.
Et finalement, la seule chose qu'attendent les ostraciseurs, c'est que quelqu'un montre l'exemple, pour faire de même.
D'autant que la possibilité d'abandonner le bien à la banque est aussi très morale. Elle devait éviter qu'elles financent n'importe quoi en se disant que de toute façon, ils paieront.
Désormais, vulgairement, pour les américains, devenir propriétaire, c'est devenu la prise de tête.
L'administration Bush avait durci le régime des faillites, pour contrarier une évolution défavorable depuis 30 ans. Mais il est clair que devant une avalanche de procédures et la crise, ce durcissement a été de nul effet.
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